Dans la vie, rien n'est plus certain que l'incertitude. Se souvenir que l'on doit mourir rappelle la fragilité de notre existence et trouve une résonance particulière dans le domaine de la gestion de patrimoine, où l'anticipation des imprévus est essentielle pour assurer la sécurité financière de ses proches et garantir la paix familiale.
Face à des incertitudes aux répercussions économiques et humaines dévastatrices, plusieurs stratégies permettent de protéger ses proches.
Elle a pour but d'anticiper le capital de ses revenus nécessaires au train de vie de famille. Les assurances-vie et la prévoyance par exemple jouent un rôle crucial en offrant une couverture financière au(x) bénéficiaire(s).
Rédiger un testament, envisager des dons de son vivant, rédiger un mandat à effet posthume, voire anticiper une situation de vulnérabilité avec un mandat de protection future, permet de s'adapter à la situation de chaque héritier et de répondre à chacun de leur besoin. La planification successorale permet aussi d'optimiser la transmission tout en réduisant les charges fiscales.
Essentielle pour minimiser les risques, elle permet de réduire l'impact potentiel des fluctuations du marché et d'être plus résilient face aux crises économiques.
"Memento Mori" nous invite donc à la prudence et à la préparation. Il n'est pas des plus agréables d'anticiper son décès à l'issue d'une table de mortalité, encore moins après un événement brutal. Et puis comme le souligne Camus dans l'Étranger, "puisque nous allons tous mourir, il est évident que quand et comment ne comptent pas".
Mais avec les protections nécessaires, la sécurité financière de ses proches peut être assurée.
L’environnement du conseil est complexe et nul ne peut prétendre apporter, seul, l’ensemble des solutions pour sécuriser les différents aspects du développement d’un patrimoine. L’offre de conseils semble toujours plus importante, et paradoxalement, il est parfois difficile de savoir à qui s’adresser pour obtenir des réponses aux différentes problématiques civiles, fiscales, en matière de transmission, de protection sociale ou d’investissements.
Cette expression peut être utilisée pour décrire la dynamique actuelle de l’inflation (le premier train) et de la croissance (le second train) aux États-Unis.
À l’aune de cette citation, nous sommes tous des Warren Buffett. Investir implique une stratégie à long terme, nécessitant de la patience et une vision claire de l'avenir.
Cet adage populaire suggère qu'une gestion saine de ses finances personnelles permet davantage de liberté et de stabilité financière. Mais cet adage, pourrait-il s'appliquer à la gestion des finances publiques ?
Cette citation – souvent attribuée à tort à Sénèque – peut être une métaphore utile pour appréhender la volatilité et les incertitudes inhérentes aux marchés. Au lieu de se paralyser par la peur des corrections du marché ou des périodes de baisse, cette perspective suggère de trouver des moyens de tirer parti des conditions difficiles, afin de se positionner avantageusement pour l'avenir.
Les marchés obligataires ont été très optimistes sur le rythme de baisse des taux monétaires attendus en 2024. Le rappel à l’ordre de Christine Lagarde le 14 décembre dernier (« il ne faut pas baisser la garde » face à l’inflation) a participé à insuffler davantage de réalisme dans les équilibres du marché : quasiment l’ensemble des taux « Investment Grade » ont repris 40 points de base sur les 20 premiers jours de 2024.