Les marchés obligataires ont été très optimistes sur le rythme de baisse des taux monétaires attendus en 2024.
Le rappel à l’ordre de Christine Lagarde le 14 décembre dernier (« il ne faut pas baisser la garde » face à l’inflation) a participé à insuffler davantage de réalisme dans les équilibres du marché : quasiment l’ensemble des taux « Investment Grade » ont repris 40 points de base sur les 20 premiers jours de 2024.
Une fois les excès corrigés, il reste néanmoins un scénario central basé sur la désinflation : 2,7 % pour l’inflation sous-jacente en 2024 selon la BCE et une baisse des taux qui pourrait voir le jour en milieu d’année.
Le 21 octobre dernier, le parcours législatif du projet de loi de finances (PLF) pour 2025 a démarré sa discussion à l'Assemblée nationale, avec quelque 3500 amendements déposés sur la première partie concernant principalement le volet "recette" du budget. Les dépenses publiques rapportées au PIB placent la France au premier rang des pays de l'OCDE, avec un taux record de 57 %, contre moins de 50 % en moyenne dans l'ensemble des pays européens. Juguler nos travers dépensiers, devient urgent, sauf si nous souhaitons continuer à creuser notre dette commune, qui s'établit actuellement à 3 228 Md€.
L’environnement du conseil est complexe et nul ne peut prétendre apporter, seul, l’ensemble des solutions pour sécuriser les différents aspects du développement d’un patrimoine. L’offre de conseils semble toujours plus importante, et paradoxalement, il est parfois difficile de savoir à qui s’adresser pour obtenir des réponses aux différentes problématiques civiles, fiscales, en matière de transmission, de protection sociale ou d’investissements.
Cette expression peut être utilisée pour décrire la dynamique actuelle de l’inflation (le premier train) et de la croissance (le second train) aux États-Unis.
Dans la vie, rien n'est plus certain que l'incertitude. Se souvenir que l'on doit mourir rappelle la fragilité de notre existence et trouve une résonance particulière dans le domaine de la gestion de patrimoine, où l'anticipation des imprévus est essentielle pour assurer la sécurité financière de ses proches et garantir la paix familiale.
À l’aune de cette citation, nous sommes tous des Warren Buffett. Investir implique une stratégie à long terme, nécessitant de la patience et une vision claire de l'avenir.
Cet adage populaire suggère qu'une gestion saine de ses finances personnelles permet davantage de liberté et de stabilité financière. Mais cet adage, pourrait-il s'appliquer à la gestion des finances publiques ?