Les produits d’épargne sont souvent classés par catégories. On oppose ainsi classiquement l’épargne financière (émanant de produits d’épargne financière), aux produits immobiliers, ou encore les produits bancaires, aux produits d’assurance / retraite. Grâce à l’émergence des fonds de capital investissement à destination des particuliers et à cause des déboires récents de certaines SCPI, une opposition commence à naître entre les produits d’épargne liquides et illiquides.
Selon la définition de l’Autorité des Marchés Financiers, un actif financier est dit liquide lorsqu’il peut être acheté ou vendu rapidement sans que cela ait d’impact majeur sur son prix. La liquidité reflète donc la facilité et le coût auquel cet actif peut être échangé.
À l’inverse, un marché peu liquide est caractérisé par la difficulté à récupérer son argent et par des valorisations qui peuvent varier fortement.
Dans la catégorie des actifs liquides, on retrouve par exemple les sommes laissées sur un compte courant, les actions composants les indices CAC 40 ou Eurostoxx50, les SICAV monétaires ou encore les ETFs. Dans la catégorie des actifs illiquides, on trouve notamment les œuvres d’art, l’immobilier et les entreprises non cotées.
Les term-sheets fournissent des informations contradictoires, car si les émetteurs s’engagent à assurer la valorisation du produit et a publié sa valeur liquidative tous les jours, les produits structurés comportent néanmoins un risque de liquidité en cas de perturbations du marché. Dans les faits, un produit structuré indexé à un indice action de référence ou à l’un de ses composants est parfaitement liquide. Même en cas de forts mouvements de l’actif sous-jacent, notamment à la baisse, l’émetteur fera face aux ordres de rachat / de souscription. Le marché secondaire (à la vente, plus rarement à l’achat) est donc assuré par l’émetteur durant toute la vie du produit, sans dégradation du prix d’exécution.
À noter aussi que l’enveloppe assurance-vie apporte une sécurité additionnelle, puisque l’émetteur du produit structuré s’oblige contractuellement auprès de l’assureur à assurer la liquidité de l’instrument. Le but étant de « miroiriser » l’obligation de liquidité que l’assureur doit règlementairement à ses clients.
Les développements des outils d’intelligence artificielle et la généralisation des activités de gestion de vos portefeuilles financiers en ligne conduisent à une augmentation de la fréquence et de la sophistication des tentatives de fraudes. Nous vous rappelons quelques bonnes pratiques pour continuer à bénéficier des avantages de la digitalisation des activités financières tout en réduisant les risques d’attaques.
Le patrimoine financier des ménages français est de l’ordre de 6 333 milliards d’euros, en progression de 305 milliards en 2023. Si le flux d’épargne est conséquent, il est majoritairement fléché vers des produits de taux, sinon en simple dépôt dans les livres de nos banques.
Mars 2025 marque peut-être l'un des moments les plus décisifs de l'histoire européenne récente. Le 5 mars, les marchés financiers ont connu des mouvements spectaculaires : les rendements allemands à long terme ont bondi de 0,3 %, la plus forte hausse en une journée depuis trois décennies, tandis que l'euro s'est sensiblement apprécié. Ces secousses ne sont pas de simples soubresauts temporaires, mais traduisent une transformation plus profonde : l'Europe se trouve à l'aube d'un nouveau paradigme économique et géopolitique.
Les marchés financiers connaissent depuis le début de l'année 2025 des mouvements d'ampleur inédite, marqués par une volatilité accrue et une divergence spectaculaire entre les trajectoires américaine et européenne. Le 10 mars dernier, les indices américains ont enregistré l'une des séances les plus baissières depuis le début de l'année, avec un recul de 2,8 % pour le S&P 500 et de 3,8 % pour le Nasdaq. Cette correction a effacé six mois de hausse sur les marchés américains, tandis que les indices européens ont fait preuve d'une résilience relative, n'effaçant que six semaines de gains.
Le marché des actifs privés, composé notamment du capital-investissement (Private Equity), du capital-risque, de la dette privée, des infrastructures et de l'immobilier privé, a connu une croissance significative ces dernières années. En 2024, la valeur des transactions mondiales en capital-investissement a atteint 2 000 milliards de dollars, marquant une augmentation de 14 % par rapport à l'année précédente et reflétant un intérêt croissant des investisseurs.
Le temps béni des comptes à terme survitaminés semble s’éloigner. La baisse récente (et à venir) des taux monétaires amène les entreprises à s’interroger sur le placement de leur trésorerie stable.