Les produits d’épargne sont souvent classés par catégories. On oppose ainsi classiquement l’épargne financière (émanant de produits d’épargne financière), aux produits immobiliers, ou encore les produits bancaires, aux produits d’assurance / retraite. Grâce à l’émergence des fonds de capital investissement à destination des particuliers et à cause des déboires récents de certaines SCPI, une opposition commence à naître entre les produits d’épargne liquides et illiquides.
Selon la définition de l’Autorité des Marchés Financiers, un actif financier est dit liquide lorsqu’il peut être acheté ou vendu rapidement sans que cela ait d’impact majeur sur son prix. La liquidité reflète donc la facilité et le coût auquel cet actif peut être échangé.
À l’inverse, un marché peu liquide est caractérisé par la difficulté à récupérer son argent et par des valorisations qui peuvent varier fortement.
Dans la catégorie des actifs liquides, on retrouve par exemple les sommes laissées sur un compte courant, les actions composants les indices CAC 40 ou Eurostoxx50, les SICAV monétaires ou encore les ETFs. Dans la catégorie des actifs illiquides, on trouve notamment les œuvres d’art, l’immobilier et les entreprises non cotées.
Les term-sheets fournissent des informations contradictoires, car si les émetteurs s’engagent à assurer la valorisation du produit et a publié sa valeur liquidative tous les jours, les produits structurés comportent néanmoins un risque de liquidité en cas de perturbations du marché. Dans les faits, un produit structuré indexé à un indice action de référence ou à l’un de ses composants est parfaitement liquide. Même en cas de forts mouvements de l’actif sous-jacent, notamment à la baisse, l’émetteur fera face aux ordres de rachat / de souscription. Le marché secondaire (à la vente, plus rarement à l’achat) est donc assuré par l’émetteur durant toute la vie du produit, sans dégradation du prix d’exécution.
À noter aussi que l’enveloppe assurance-vie apporte une sécurité additionnelle, puisque l’émetteur du produit structuré s’oblige contractuellement auprès de l’assureur à assurer la liquidité de l’instrument. Le but étant de « miroiriser » l’obligation de liquidité que l’assureur doit règlementairement à ses clients.
Plus de de 40% des ménages français détiennent un contrat d’assurance-vie dont le principe repose sur la capitalisation des produits générés par les actifs logés au sein de ce véhicule. Les gains constatés au fil du temps étant automatiquement réinvestis dans le contrat, le capital de base augmente du fait de sa valorisation et de celle des intérêts acquis, à leurs tours productifs d’intérêts.
Véhicule d’investissement privilégié de nos compatriotes pour sa souplesse de fonctionnement et de transmission patrimoniale, l’assurance-vie repose sur le principe juridique de la stipulation pour autrui codifié à l’article 1205 du Code Civil.
Lors du dénouement du contrat d’assurance-vie à raison du décès du souscripteur assuré, les capitaux versés au profit des bénéficiaires désignés échappent à la masse successorale, ce qui permet d’éviter l’application des droits de succession, à l’exception des primes versées après 70 ans, qui sont soumises à un régime fiscal distinct.
Tout d’abord, il est important de rappeler la pertinence de l’utilisation de la dette privée en termes de complémentarité avec la poche désormais plus connue des investisseurs privés qu’est le Private Equity. Pour autant, derrière la simple terminologie de « dette privée » se cache un grand nombre de types de dettes aux profils, rendement et risques différents (Senior Loans de 1er rang en direct lending, parrallel lending, dette unitranche, dette mezzanine, avec ou sans sponsor ie fonds de Private Equity etc etc …).
La motion de censure déposée par le parti NFP a été votée à la majorité absolue de l’Assemblée Nationale (> 289 députés) ce mercredi 4 décembre.
L'inflation en Europe étant revenue à des niveaux acceptables, 1,8 % en rythme annuel en septembre 2024, et devant faire face à une croissance faible, la Banque Centrale Européenne a initié un mouvement de baisse des taux d'intérêt à court terme, ces derniers passant de 4 % il y a 1 an à 2,5 % aujourd'hui, et qui va certainement se poursuivre en 2025. Cette réduction des taux courts impactera possiblement les taux fixes proposés pour les crédits par les établissements bancaires.