Il n'y a plus de saison... même pour l'immobilier !
Un contexte hors norme avec une évolution rapide des taux, une inflation élevée, un contexte géopolitique instable, une évolution des usages en immobilier (télétravail, flex office, etc...), un impôt sur le revenu toujours plus présent et une bonne dose de réglementation en sont les raisons.
Il n’y a plus de saison même pour l’immobilier, l’été en janvier avec une classe d’actif très demandée et l’hiver en juillet…
2023, une année hors norme
L’immobilier a dû s’ajuster dans un temps qui n’est pas son tempo. Normalement, l’immobilier aime le temps long. Mais en 2023, les évolutions étaient nombreuses : baisse des transactions, valorisation avec un mode mark to market, changement de l’univers des placements (taux obligataires, monétaire, produit de dépôt…).
Même les assureurs ont été bousculés sur le placement roi des Français, à savoir le fonds euros, avec une concurrence de l’offre apportant un fort rendement et plus de sécurité. La Banque centrale européenne essuie quant à elle ses premières pertes en 20 ans, plombée par la hausse des taux.
Tous les marchés immobiliers ont été bousculés, certains moins que d’autres. La santé et la logistique, assis sur des marchés aux besoins longs et pérennes, ont été secoués de façon moindre, tandis que le marché des bureaux accuse, lui, une baisse des volumes de transaction de près de 50 %.
2024, des perspectives meilleures ?
En 2024, sans préjuger de l’année, certains signes montrent que la météo change vite et dans un sens plus agréable. En effet, certaines études montrent que le marché de l’immobilier pourrait bien évoluer favorablement dans ce nouvel environnement avec une stabilisation des taux (voir une baisse, mais quand ?) et une maitrise de l’inflation.
Les bourses montrent également des performances presque insolentes !
Pour l’immobilier résidentiel, avec un retour de taux plus sage, on reparle déjà de la capacité plus importante des banques à financer. En immobilier professionnel, des opportunités en termes de prix et de rendement seront à saisir. Quant aux produits, notamment SCPI, un nouvel univers se dessine avec de nouvelles SCPI opportunistes par construction, mais également avec celles qui ont résisté et celles qui ont révisé leur prix.
Opportunité à saisir, comment s'y retrouver ?
En finalité, il est important de rappeler que toute période crée de l’opportunité. Avec, en effet, pour l’immobilier des cycles immobiliers plus ramassés.
Mais l’important, c’est que le vent pousse toujours les nuages.
Oui, les nuages ont prédominé sur le second semestre 2023, mais comme dirait une chanteuse qui vient d’être récompensée, il fait toujours beau au-dessus des nuages.
Certes, il va falloir bien s’assurer que ces belles prévisions météo se réalisent, discerner les « bons » produits qui ont su traverser la période sans encombre et surtout choisir les sociétés de gestion sur lesquelles investir.
De plus, il apparait nécessaire de redonner de la valeur à ces sociétés de gestion qui apportent de la visibilité sur leur capacité à traverser les orages (la marque, la solidité, l’adossement…). Zenith Investment Solutions vous accompagne et vous propose d’être cet oiseau, qui, fort de ses expertises, de ses analyses, de sa volonté d’évoluer avec vous dans une démarche de véritable partenariat, dansera avec vous sous l'orage et traversera les nuages pour retrouver le beau temps.
« Il fait toujours beau au-dessus des nuages
Mais moi si j'étais un oiseau, j'irais danser sous l'orage
Je traverserai les nuages comme le fait la lumière
J'écouterai sous la pluie, la symphonie des éclairs »
La symphonie des éclairs – Zaho de Sagazan
Newsletter Zenith - Mars 2024
Découvrez les autres articles :
- Roadshow : l'immobilier de A à Z
- Une pause s'impose ?
- Le chiffre du mois : 5,16 %
- Découvrez ou redécouvrez la plateforme immobilière Zenith Global Solutions !
- Allocation Fast & Furious
- Regards croisés - Portrait de Laetitia Medard, Manager Grands Comptes au sein de Generali, pour la branche partenariats bancaires.
- Qu’est-ce que l’investissement secondaire en Private Equity ?
- La liquidité des produits financiers : cas des structurés
La fulgurante ascension des valeurs technologiques liées à l'intelligence artificielle suscite des comparaisons inquiétantes avec la bulle internet de 2000. Le Nasdaq affiche une progression spectaculaire, portée par les géants de la tech dont les valorisations atteignent des sommets. Pourtant, malgré certaines similitudes, la situation actuelle présente des différences fondamentales qui invitent à la nuance plutôt qu'à la panique.
Pour de nombreux dirigeants et professions libérales, la question n’est plus seulement "comment se constituer une retraite complémentaire", mais comment le faire tout en optimisant la fiscalité de son revenu professionnel.
L’optimisation fiscale est une pratique légale qui consiste à utiliser des dispositifs légaux afin de réduire sa charge fiscale, ce sans contourner l’esprit des lois. Elle s’inscrit dans une stratégie patrimoniale globale et doit être distinguée de l’abus de droit, sanctionné par l’article L64 du Livre des procédures fiscales. L’abus de droit survient lorsque des opérations sont réalisées dans un but principalement fiscal, sans justification économique réelle. Cette frontière est essentielle : optimiser, oui, mais dans le respect non seulement des textes mais de l’esprit qui a présidé à leur rédaction.
Alors que les projets de loi de finances et de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2026 sont toujours en cours d’examen au Parlement, il demeure d’affirmer avec certitude que ces lois seront promulguées avant la fin de l’année 2025.
Instauré par la loi de finances pour 2013, l’article 150-0 B ter du CGI encadre les opérations « d’apport-cession » . Au fil des années, ce mécanisme est devenu un outil important de la planification des dirigeants actionnaires. Le Conseil des prélèvements obligatoires (CPO 2024) relève qu’en 2021 près de 13 Md€ de nouvelles plus-values ont été placées en report d’imposition via ce régime.
Dans les stratégies traditionnelles visant à générer des revenus, on investit dans des actifs générateurs de revenus (dividendes, loyers, coupons) pour financer son train de vie. Le montant des actifs nécessaires pour générer les revenus attendus dépend du rendement de ces actifs. Les actifs potentiellement générateurs de croissance du patrimoine sans revenus sont exclus de cette assiette. Cette opposition est largement artificielle. Elle omet un principe fondamental : l’argent est fongible.
