Très souvent, la question de la transmission d’un bien immobilier se pose dès son acquisition et peut également se poser pendant la détention du bien, puisque les actifs immobiliers sont caractérisés par une détention à long terme. Mais quelles sont les options qui s’offrent au détenteur et comment varient-elles si le bien est détenu directement ou via une société ?
Au moment de l'achat, il est important de choisir le régime d'acquisition le plus approprié fiscalement. En fonction de la législation, cela peut être l'achat en nom propre, en indivision, via une SCI (Société Civile Immobilière) ou via d'autres structures juridiques.
Par exemple, il est possible d’envisager l’acquisition démembrée, c’est-à-dire d’acheter l'usufruit du bien tout en laissant la nue-propriété à ses héritiers. Cela peut permettre une transmission facilitée et réduire les droits de succession.
Une SCI (Société Civile Immobilière) peut être utilisée pour détenir des biens immobiliers et permettre une gestion plus souple et transparente. Il est également possible d’opter pour une donation des parts sociales de la SCI avec réserve d'usufruit. Cela signifie qu’il est fait don de la nue-propriété des parts tout en conservant l'usufruit, permettant ainsi de percevoir les revenus de la SCI pendant toute sa vie.
Les parts de SCPI (Sociétés Civiles de Placement Immobilier) peuvent également être démembrées, permettant la transmission de la nue-propriété tout en conservant l'usufruit des revenus et offrant ainsi une gestion simplifiée du patrimoine immobilier, puisque celle-ci est déléguée à une société de gestion.
Les biens immobiliers locatifs, tels que des appartements, des maisons ou des immeubles, sont adaptés au démembrement, puisque cela permet de séparer la nue-propriété et l'usufruit. Il est ainsi possible de transmettre la propriété à ses enfants tout en conservant le droit de percevoir les revenus locatifs.
Les biens acquis en nue-propriété peuvent également être transmis pendant leur durée de détention. L’intérêt ici porte sur la base de calcul des frais de donation, qui est très largement réduite, car celle-ci est basée sur le prix décoté en nue-propriété et non sur le prix en pleine-propriété du bien. À noter que la minoration de valorisation du bien liée à sa détention en nue-propriété varie entre autres selon la durée de démembrement restante.
Cependant, chaque situation étant unique, il est indispensable de bénéficier d’un accompagnement personnalisé en fonction de ses besoins, grâce à un conseiller en gestion de patrimoine et/ou via des professionnels du droit et du chiffre, tels que des notaires ou des avocats spécialisés en droit immobilier.
Plus de de 40% des ménages français détiennent un contrat d’assurance-vie dont le principe repose sur la capitalisation des produits générés par les actifs logés au sein de ce véhicule. Les gains constatés au fil du temps étant automatiquement réinvestis dans le contrat, le capital de base augmente du fait de sa valorisation et de celle des intérêts acquis, à leurs tours productifs d’intérêts.
Véhicule d’investissement privilégié de nos compatriotes pour sa souplesse de fonctionnement et de transmission patrimoniale, l’assurance-vie repose sur le principe juridique de la stipulation pour autrui codifié à l’article 1205 du Code Civil.
Lors du dénouement du contrat d’assurance-vie à raison du décès du souscripteur assuré, les capitaux versés au profit des bénéficiaires désignés échappent à la masse successorale, ce qui permet d’éviter l’application des droits de succession, à l’exception des primes versées après 70 ans, qui sont soumises à un régime fiscal distinct.
Tout d’abord, il est important de rappeler la pertinence de l’utilisation de la dette privée en termes de complémentarité avec la poche désormais plus connue des investisseurs privés qu’est le Private Equity. Pour autant, derrière la simple terminologie de « dette privée » se cache un grand nombre de types de dettes aux profils, rendement et risques différents (Senior Loans de 1er rang en direct lending, parrallel lending, dette unitranche, dette mezzanine, avec ou sans sponsor ie fonds de Private Equity etc etc …).
La motion de censure déposée par le parti NFP a été votée à la majorité absolue de l’Assemblée Nationale (> 289 députés) ce mercredi 4 décembre.