Très souvent, la question de la transmission d’un bien immobilier se pose dès son acquisition et peut également se poser pendant la détention du bien, puisque les actifs immobiliers sont caractérisés par une détention à long terme. Mais quelles sont les options qui s’offrent au détenteur et comment varient-elles si le bien est détenu directement ou via une société ?
Au moment de l'achat, il est important de choisir le régime d'acquisition le plus approprié fiscalement. En fonction de la législation, cela peut être l'achat en nom propre, en indivision, via une SCI (Société Civile Immobilière) ou via d'autres structures juridiques.
Par exemple, il est possible d’envisager l’acquisition démembrée, c’est-à-dire d’acheter l'usufruit du bien tout en laissant la nue-propriété à ses héritiers. Cela peut permettre une transmission facilitée et réduire les droits de succession.
Une SCI (Société Civile Immobilière) peut être utilisée pour détenir des biens immobiliers et permettre une gestion plus souple et transparente. Il est également possible d’opter pour une donation des parts sociales de la SCI avec réserve d'usufruit. Cela signifie qu’il est fait don de la nue-propriété des parts tout en conservant l'usufruit, permettant ainsi de percevoir les revenus de la SCI pendant toute sa vie.
Les parts de SCPI (Sociétés Civiles de Placement Immobilier) peuvent également être démembrées, permettant la transmission de la nue-propriété tout en conservant l'usufruit des revenus et offrant ainsi une gestion simplifiée du patrimoine immobilier, puisque celle-ci est déléguée à une société de gestion.
Les biens immobiliers locatifs, tels que des appartements, des maisons ou des immeubles, sont adaptés au démembrement, puisque cela permet de séparer la nue-propriété et l'usufruit. Il est ainsi possible de transmettre la propriété à ses enfants tout en conservant le droit de percevoir les revenus locatifs.
Les biens acquis en nue-propriété peuvent également être transmis pendant leur durée de détention. L’intérêt ici porte sur la base de calcul des frais de donation, qui est très largement réduite, car celle-ci est basée sur le prix décoté en nue-propriété et non sur le prix en pleine-propriété du bien. À noter que la minoration de valorisation du bien liée à sa détention en nue-propriété varie entre autres selon la durée de démembrement restante.
Cependant, chaque situation étant unique, il est indispensable de bénéficier d’un accompagnement personnalisé en fonction de ses besoins, grâce à un conseiller en gestion de patrimoine et/ou via des professionnels du droit et du chiffre, tels que des notaires ou des avocats spécialisés en droit immobilier.
La gestion déléguée ouvre une nouvelle approche de la multigestion. Le principe consiste à sélectionner une expertise dans une société de gestion externe et à déléguer la gestion du portefeuille à cette société de gestion. Le déléguant qui est le gestionnaire de tête du fonds, donne un mandat au gérant délégataire selon la politique d'investissement définie dans le prospectus.
Le parcours législatif du projet de loi de finances (PLF) pour 2025 a démarré sa discussion à l’Assemblée nationale le 21 octobre, avec quelque 3500 amendements déposés sur sa première partie, celle concernant principalement le volet « recettes » du budget.
Les allocations patrimoniales se sont transformées ces dernières années avec l’émergence de nouvelles classes d’actifs et de nouveaux supports d’investissement, notamment le non coté, rendant ainsi les critères de décision d’investissement plus complexes. Quel est l'impact de ces actifs non cotés dans l’évolution des choix d’investissement ?
Devenu un des lieux tendance pour poser ses bagages ces dernières années, le plus célèbre des Émirats Arabes Unis attire également la convoitise des investisseurs. Fiscalité faible, voire nulle, économie ultra-dynamique, marché de l’immobilier en plein essor, autant de facteurs qui amènent certains Français à envisager de réaliser une partie de leurs investissements à Dubaï.
Le système de retraite français peut être aujourd'hui comparé à une pyramide dotée de 3 étages, qui sont les suivants : les régimes de base légalement obligatoires, les régimes complémentaires obligatoires, et la retraite supplémentaire facultative qui comprend les formes d'épargne retraite collective et les formes d'épargne individuelle. Notre fonctionnement est une exception européenne par sa diversité. Et depuis 30 ans, les réformes se succèdent pour maintenir ces régimes.
Lorsque vous travaillez à l’étranger, vous relevez, en principe, du régime obligatoire de retraite local et cotisez dans cet État. Ces périodes d’activité peuvent permettre de bénéficier d’une retraite auprès du régime local. Dans ce cas, vous percevez une retraite de chacun des régimes auxquels vous avez été affilié : une retraite française et une retraite étrangère. Les règles propres à chaque régime, si elles étaient appliquées isolément, auraient pour effet de pénaliser les assurés ayant eu des carrières dans plusieurs pays.