Transférer sa résidence fiscale à l’étranger entraîne de nombreuses conséquences sur les plans civil, social et fiscal. En effet, les contribuables reconnus comme « non-résidents » par l’Administration fiscale restent soumis, en France, à des obligations fiscales limitées en lien avec les revenus de source française qu’ils continuent de percevoir.
Pour rappel, ces revenus comprennent notamment :
Il est important de noter que les conventions fiscales conclues entre la France et les autres pays peuvent prévoir des règles d’imposition différentes. Ainsi, ces conventions répartissent, par nature de revenu, le droit d’imposer entre les États (à savoir État de source du revenu et État de résidence) et prévoient, le cas échéant, des dispositions aux fins d’éviter la double imposition.
De manière générale, l’État de résidence reconnaitra le droit d’imputer sur l’impôt dû sur son territoire, un crédit d’impôt égal à l’impôt payé dans l’État de source si celui-ci a déjà imposé le dit revenu.
Ainsi, les non-résidents déclarent chaque année sur l’imprimé fiscal 2042NR, leurs revenus de source française (sauf disposition conventionnelle contraire). Sauf application d’une retenue à la source libératoire de l’impôt, ces revenus sont soumis à un barème fiscal spécifique, selon lequel l’imposition ne peut être inférieure, à part exception, à 20 % jusqu'à la fraction du revenu net imposable inférieure ou égale à 27 478 € pour les revenus perçus en 2022 et de 30 % pour les revenus supérieurs à ce seuil.
Concernant l’IFI, les non-résidents sont taxés chaque année sur la valeur de leur patrimoine immobilier français, dès lors que celle-ci est supérieure à 1 300 000 €. Pour mémoire, il s’agira de recenser les biens immobiliers situés sur le territoire français, mais également les titres de sociétés détenant à leur actif des biens immobiliers situés en France. Pour ces dernières, le non-résident devra déclarer la quote-part de la valeur des titres représentative de biens ou droits immobiliers situés en France.
Comme pour les résidents français, leur taxation est établie selon le barème de droit commun, allant de 0,5 % (à partir de 800 001 € de valeur nette taxable du patrimoine, à 1,5 %, au-delà de 10 000 000 €).
Pour le non-résident, la difficulté tiendra à la maîtrise des règles et obligations fiscales en France et dans son pays d’accueil. L’accompagnement par un professionnel spécialisé à l’international au moment du départ est ainsi recommandé afin d’opérer les arbitrages nécessaires et mettre en œuvre, le cas échéant, une structuration adaptée à sa situation.
Ainsi, le contribuable peut s’interroger sur l’opportunité de céder, en amont du départ, un bien immobilier pour lequel la plus-value bénéficierait d’une exonération en application des abattements pour une durée de détention. De même, en cas de détention d’immobilier de rapport jusqu’alors détenu en direct, la mise en société à l’IS peut être une option à privilégier afin de conserver un patrimoine tout en maîtrisant sa fiscalité et en facilitant sa transmission.
La gestion déléguée ouvre une nouvelle approche de la multigestion. Le principe consiste à sélectionner une expertise dans une société de gestion externe et à déléguer la gestion du portefeuille à cette société de gestion. Le déléguant qui est le gestionnaire de tête du fonds, donne un mandat au gérant délégataire selon la politique d'investissement définie dans le prospectus.
Le parcours législatif du projet de loi de finances (PLF) pour 2025 a démarré sa discussion à l’Assemblée nationale le 21 octobre, avec quelque 3500 amendements déposés sur sa première partie, celle concernant principalement le volet « recettes » du budget.
Les allocations patrimoniales se sont transformées ces dernières années avec l’émergence de nouvelles classes d’actifs et de nouveaux supports d’investissement, notamment le non coté, rendant ainsi les critères de décision d’investissement plus complexes. Quel est l'impact de ces actifs non cotés dans l’évolution des choix d’investissement ?
Devenu un des lieux tendance pour poser ses bagages ces dernières années, le plus célèbre des Émirats Arabes Unis attire également la convoitise des investisseurs. Fiscalité faible, voire nulle, économie ultra-dynamique, marché de l’immobilier en plein essor, autant de facteurs qui amènent certains Français à envisager de réaliser une partie de leurs investissements à Dubaï.
Le système de retraite français peut être aujourd'hui comparé à une pyramide dotée de 3 étages, qui sont les suivants : les régimes de base légalement obligatoires, les régimes complémentaires obligatoires, et la retraite supplémentaire facultative qui comprend les formes d'épargne retraite collective et les formes d'épargne individuelle. Notre fonctionnement est une exception européenne par sa diversité. Et depuis 30 ans, les réformes se succèdent pour maintenir ces régimes.
Lorsque vous travaillez à l’étranger, vous relevez, en principe, du régime obligatoire de retraite local et cotisez dans cet État. Ces périodes d’activité peuvent permettre de bénéficier d’une retraite auprès du régime local. Dans ce cas, vous percevez une retraite de chacun des régimes auxquels vous avez été affilié : une retraite française et une retraite étrangère. Les règles propres à chaque régime, si elles étaient appliquées isolément, auraient pour effet de pénaliser les assurés ayant eu des carrières dans plusieurs pays.