Expatriation, quels impacts sur la retraite ?
Lorsque vous travaillez à l’étranger, vous relevez, en principe, du régime obligatoire de retraite local et cotisez dans cet État. Ces périodes d’activité peuvent permettre de bénéficier d’une retraite auprès du régime local. Dans ce cas, vous percevez une retraite de chacun des régimes auxquels vous avez été affilié : une retraite française et une retraite étrangère. Les règles propres à chaque régime, si elles étaient appliquées isolément, auraient pour effet de pénaliser les assurés ayant eu des carrières dans plusieurs pays.
La prise en compte de ces différences de régimes constitue donc un élément à prendre en compte pour sa retraite à l’étranger, car elle peut influencer la durée de cotisation, le calcul des droits et le montant des pensions perçues.
Une coordination internationale pour garantir les droits à la retraite français
Pour garantir les droits des assurés d’un pays à l’autre, une coordination internationale est mise en place : à travers des règlements européens et des conventions bilatérales avec les pays tiers.
Si l’expatriation a lieu dans un État qui n’est pas couvert par les règlements européens ou par une convention, les droits à la retraite seront examinés séparément par chacun des États, sans prise en compte des périodes accomplies dans l’autre État.
Afin de palier à cette problématique, la France s’est liée à plus de 70 États, ce qui en fait l’un des pays avec le plus grand nombre d’accords dans le monde. Ces accords prévoient notamment la prise en compte, pour le calcul de la retraite française, des périodes d’activité effectuées dans l’autre État.
Une expatriation aux Émirats arabes unis : impact sur le montant des pensions de retraite
Les Émirats arabes unis n'ont pas signé de Convention de Sécurité Sociale avec la France. Effectuer une partie de sa carrière aux Émirats impactera donc le montant des pensions de retraite.
Les expatriés peuvent envisager une affiliation volontaire à la CFE (Caisse des Français de l'Étranger) afin de maintenir la validation de trimestres d'assurance en France et poursuivre l'acquisition de points de retraite complémentaires Agirc-Arrco.
Ainsi, les périodes d'assurance volontaire seront prises en compte dans le calcul de la retraite et les points de retraite complémentaire acquis comme si l'assuré n'avait jamais quitté la France.
L'analyse de l'opportunité de ces adhésions volontaires dépend de différents paramètres : du statut de l'assuré, de sa carrière passée, de la durée d'expatriation...
Le sujet de la retraite des expatriés avec carrière internationale nécessite à l’évidence une analyse précise qui tient compte du pays d’expatriation, du statut social de l’expatrié et de l’ensemble des paramètres de sa carrière professionnelle. Quel que soit votre statut, l’accompagnement et l’expertise d’un professionnel de la gestion de patrimoine peut s’avérer opportun afin de vous apporter une meilleure visibilité sur vos droits à la retraite.
La réussite d’une entreprise repose nécessairement sur un ensemble de facteurs économiques et conjoncturels, qui ne suffisent pas à eux seuls à assurer le développement de la société. Le dénominateur commun à la croissance d’une entreprise est par essence l’Humain, et plus particulièrement les « hommes-clés » que l’on retrouve derrière chaque projet entrepreneurial.
Avec une dette publique dépassant 115 % du PIB et un déficit persistant de 5,4 %, la France traverse une zone de turbulences sans précédent.
Le projet de loi de finances pour 2026, tel que présenté en Conseil des Ministres le 14 octobre 2025 envisage d’instaurer de nouvelles impositions et la suppression ou modification de certaines mesures fiscales.
En France, près de 37 000 transmissions ont été enregistrées en 2024 et la vague de départs à la retraite des dirigeants va se renforcer : sur la décennie à venir, environ 500 000 entreprises vont être transmises. La préparation de cette transmission est le gage de la pérennité de l’entreprise.
Créer une entreprise, la faire grandir, la céder ou la transmettre : derrière ces mots se cache une aventure humaine et économique, jalonnée de choix déterminants. À chaque étape, le dirigeant se retrouve face à des décisions qui engagent son avenir, celui de son entreprise et de sa famille. Et dans ce parcours, une certitude s’impose : l’accompagnement n’est pas une option, mais un levier de réussite.
Il y a des idées qui reviennent régulièrement dans le débat public, portées par la promesse d’une « justice fiscale » et d’un monde meilleur. La taxe Zucman, impôt plancher sur la fortune (IPF) de 2 % sur les patrimoines supérieurs à 100 millions d’euros, en est l’exemple parfait. Mais, derrière la façade a priori séduisante de la lutte contre les inégalités, cette mesure relève surtout d’une démagogie fiscale qui ignore la réalité économique, juridique et même… mathématique.
