Non coté : un accès et des critères d’investissement en pleine évolution
Les allocations patrimoniales se sont transformées ces dernières années avec l’émergence de nouvelles classes d’actifs et de nouveaux supports d’investissement, notamment le non coté, rendant ainsi les critères de décision d’investissement plus complexes. Pour la clientèle privée, dans le cadre de leur planification financière, quel est l'impact de ces actifs non cotés dans l’évolution des choix d’investissement ?
Le Private Equity : la catégorie reine des classes d’actifs
Si nous nous attardons sur la catégorie reine du non coté, le Private Equity, nous pouvons observer aujourd’hui, avec un peu de recul, qu’elle a bouleversé l’habitude des investisseurs.
En effet, à la recherche de nouveaux moteurs de performance dans leurs stratégies d’investissement et dans la perspective de rentabilité plus importante, la clientèle privée a su accepter illiquidité et risque de perte en capital élevé.
Ce changement de paradigme a été accentué par la volatilité des marchés financiers cotés et le souhait clair de se diversifier.
L’évolution de la typologie des investisseurs a également joué dans l’émergence du Private Equity. Plus jeunes et ayant accès à une information financière plus dense, ils ont su se projeter sur un horizon de temps plus long nécessaire à la création de valeur.
Mais le non coté ne se cantonne pas au Private Equity.
La dette privée : une classe d’actifs attrayante
Une autre classe d’actifs est en pleine effervescence, portée par une conjoncture lui étant particulièrement favorable : la dette privée, qui consiste à financer des entreprises non cotées par le prêt.
Les critères d’investissement sont aussi contextuels pour les actifs privés et la normalisation des taux permet des rendements attractifs aux prêteurs ou aux investisseurs en quête de revenus.
La dette privée pouvant proposer des niveaux de sûreté importants en cas de défaut de l’entreprise (cas de la dette senior par exemple), certains véhicules se trouvent donc être particulièrement adaptés aux investisseurs patrimoniaux désireux de préserver leur capital.
Ces caractéristiques, recherchées par un grand nombre de clients privés, leur permettraient ainsi de se diversifier des supports de rendements plus traditionnels, tels que l’immobilier ou les produits structurés.
L’attitude des investisseurs s’est enrichie avec l’accès à de nouvelles classes d’actifs. Grâce au Private Equity d’une part, les clients privés ont su modifier leurs critères de sélection en acceptant de nouvelles contraintes. D’autre part, la dette privée constitue une nouvelle alternative de choix dans de nombreuses stratégies financières, grâce à des contextes économique et réglementaire favorables, où la loi industrie verte, quelques années après la loi pacte, vient renforcer les moyens pour orienter l’épargne des Français dans l’économie réelle.
La réussite d’une entreprise repose nécessairement sur un ensemble de facteurs économiques et conjoncturels, qui ne suffisent pas à eux seuls à assurer le développement de la société. Le dénominateur commun à la croissance d’une entreprise est par essence l’Humain, et plus particulièrement les « hommes-clés » que l’on retrouve derrière chaque projet entrepreneurial.
Avec une dette publique dépassant 115 % du PIB et un déficit persistant de 5,4 %, la France traverse une zone de turbulences sans précédent.
Le projet de loi de finances pour 2026, tel que présenté en Conseil des Ministres le 14 octobre 2025 envisage d’instaurer de nouvelles impositions et la suppression ou modification de certaines mesures fiscales.
En France, près de 37 000 transmissions ont été enregistrées en 2024 et la vague de départs à la retraite des dirigeants va se renforcer : sur la décennie à venir, environ 500 000 entreprises vont être transmises. La préparation de cette transmission est le gage de la pérennité de l’entreprise.
Créer une entreprise, la faire grandir, la céder ou la transmettre : derrière ces mots se cache une aventure humaine et économique, jalonnée de choix déterminants. À chaque étape, le dirigeant se retrouve face à des décisions qui engagent son avenir, celui de son entreprise et de sa famille. Et dans ce parcours, une certitude s’impose : l’accompagnement n’est pas une option, mais un levier de réussite.
Il y a des idées qui reviennent régulièrement dans le débat public, portées par la promesse d’une « justice fiscale » et d’un monde meilleur. La taxe Zucman, impôt plancher sur la fortune (IPF) de 2 % sur les patrimoines supérieurs à 100 millions d’euros, en est l’exemple parfait. Mais, derrière la façade a priori séduisante de la lutte contre les inégalités, cette mesure relève surtout d’une démagogie fiscale qui ignore la réalité économique, juridique et même… mathématique.
