La gestion déléguée ouvre une nouvelle approche de la multigestion. Le principe consiste à sélectionner une expertise dans une société de gestion externe et à déléguer la gestion du portefeuille à cette société de gestion. Le déléguant qui est le gestionnaire de tête du fonds, donne un mandat au gérant délégataire selon la politique d'investissement définie dans le prospectus.
La première étape du processus de sélection du délégataire vise à identifier l'intérêt que représente l'expertise ciblée dans une allocation globale et vis-à-vis de potentiels concurrents.
Si la valeur intrinsèque de l'équipe de gestion sélectionnée est un point de passage obligé, la complémentarité de cette expertise par rapport aux autres fonds de la gamme et sa capacité à offrir une réponse adaptée aux objectifs/contraintes des investisseurs sont tout autant essentielles.
La qualité des performances passées, leur cohérence par rapport à la philosophie d'investissement revendiquée, les moyens mis en œuvre pour parvenir à l'objectif, les frais pratiqués et le niveau d'information sont autant d'éléments qui participent à la lisibilité de la stratégie de gestion du délégataire.
Une fois validé le principe, un audit opérationnel est diligenté afin d'évaluer "in concreto" les moyens présentés et les dispositifs de contrôle et de conformité mis en place par le délégataire.
À l'issue de ce processus, la création du fonds délégué peut être envisagée.
Dans cette organisation, la société de gestion délégante dispose de l'information sur l'ensemble des opérations réalisées sur le portefeuille par le délégataire et exerce un contrôle sur la conformité des risques.
De facto, le délégant bénéficie d'une plus grande proximité avec la gestion mise en œuvre par le délégataire (vs un schéma classique de multigestion) et peut ainsi mieux appréhender l'intérêt de la stratégie dans une allocation globale.
Le parcours législatif du projet de loi de finances (PLF) pour 2025 a démarré sa discussion à l’Assemblée nationale le 21 octobre, avec quelque 3500 amendements déposés sur sa première partie, celle concernant principalement le volet « recettes » du budget.
Les allocations patrimoniales se sont transformées ces dernières années avec l’émergence de nouvelles classes d’actifs et de nouveaux supports d’investissement, notamment le non coté, rendant ainsi les critères de décision d’investissement plus complexes. Quel est l'impact de ces actifs non cotés dans l’évolution des choix d’investissement ?
Devenu un des lieux tendance pour poser ses bagages ces dernières années, le plus célèbre des Émirats Arabes Unis attire également la convoitise des investisseurs. Fiscalité faible, voire nulle, économie ultra-dynamique, marché de l’immobilier en plein essor, autant de facteurs qui amènent certains Français à envisager de réaliser une partie de leurs investissements à Dubaï.
Le système de retraite français peut être aujourd'hui comparé à une pyramide dotée de 3 étages, qui sont les suivants : les régimes de base légalement obligatoires, les régimes complémentaires obligatoires, et la retraite supplémentaire facultative qui comprend les formes d'épargne retraite collective et les formes d'épargne individuelle. Notre fonctionnement est une exception européenne par sa diversité. Et depuis 30 ans, les réformes se succèdent pour maintenir ces régimes.
Lorsque vous travaillez à l’étranger, vous relevez, en principe, du régime obligatoire de retraite local et cotisez dans cet État. Ces périodes d’activité peuvent permettre de bénéficier d’une retraite auprès du régime local. Dans ce cas, vous percevez une retraite de chacun des régimes auxquels vous avez été affilié : une retraite française et une retraite étrangère. Les règles propres à chaque régime, si elles étaient appliquées isolément, auraient pour effet de pénaliser les assurés ayant eu des carrières dans plusieurs pays.
Nos compatriotes retrouvent, jusque dans la gestion de leur épargne, des singularités spécifiques absentes de nos pays limitrophes européens. Ces spécificités françaises sont liées à notre système juridique qui trouve son origine dans le droit romain, à notre culture fiscale redistributive, aux cadres réglementaires contraignants, ainsi qu'aux résultats d'une éducation financière à promouvoir.