La gestion déléguée ouvre une nouvelle approche de la multigestion. Le principe consiste à sélectionner une expertise dans une société de gestion externe et à déléguer la gestion du portefeuille à cette société de gestion. Le déléguant qui est le gestionnaire de tête du fonds, donne un mandat au gérant délégataire selon la politique d'investissement définie dans le prospectus.
La première étape du processus de sélection du délégataire vise à identifier l'intérêt que représente l'expertise ciblée dans une allocation globale et vis-à-vis de potentiels concurrents.
Si la valeur intrinsèque de l'équipe de gestion sélectionnée est un point de passage obligé, la complémentarité de cette expertise par rapport aux autres fonds de la gamme et sa capacité à offrir une réponse adaptée aux objectifs/contraintes des investisseurs sont tout autant essentielles.
La qualité des performances passées, leur cohérence par rapport à la philosophie d'investissement revendiquée, les moyens mis en œuvre pour parvenir à l'objectif, les frais pratiqués et le niveau d'information sont autant d'éléments qui participent à la lisibilité de la stratégie de gestion du délégataire.
Une fois validé le principe, un audit opérationnel est diligenté afin d'évaluer "in concreto" les moyens présentés et les dispositifs de contrôle et de conformité mis en place par le délégataire.
À l'issue de ce processus, la création du fonds délégué peut être envisagée.
Dans cette organisation, la société de gestion délégante dispose de l'information sur l'ensemble des opérations réalisées sur le portefeuille par le délégataire et exerce un contrôle sur la conformité des risques.
De facto, le délégant bénéficie d'une plus grande proximité avec la gestion mise en œuvre par le délégataire (vs un schéma classique de multigestion) et peut ainsi mieux appréhender l'intérêt de la stratégie dans une allocation globale.
En France, la quasi-totalité des régimes obligatoires de retraite (de base et complémentaires) repose sur un système par répartition, dans lequel les cotisations des actifs financent directement les pensions versées aux retraités. La solidarité intergénérationnelle est le pilier du financement de nos retraites : la génération active cotise aujourd’hui pour financer les pensionnés, en s’appuyant sur le principe d’un contrat social où, demain, nos propres enfants feront de même.
Dans le cadre de la préparation à la retraite, il est essentiel de bien choisir les produits d'épargne qui permettront de constituer un capital pour l’avenir. Parmi les options populaires en France, le Plan d'Épargne Retraite (PER) individuel et l'assurance-vie se distinguent comme des solutions privilégiées. Bien que ces deux instruments d’épargne aient pour objectif de préparer l’avenir financier, leurs caractéristiques, leurs avantages et leurs modes de fonctionnement diffèrent sensiblement.
Les véhicules d’investissement à long terme bénéficient en France d’une fiscalité avantageuse visant à encourager l’épargne et l’investissement sur une durée étendue. Ces différents véhicules, à savoir le Plan d’Épargne Retraite (PER), les contrats d’assurance-vie et de capitalisation ainsi que les Plan d’Épargne en Actions (PEA), présentent un intérêt indéniable à capitaliser pour constituer à long terme des revenus complémentaires. À ce titre, chaque enveloppe dispose d’un cadre fiscal spécifique et distinct.
Les Sociétés Civiles de Placement Immobilier (SCPI) constituent une solution d’investissement pour profiter des opportunités du marché immobilier tout en étant un véhicule particulièrement agile et adapté à chaque stratégie patrimoniale. Depuis quelques mois, un mouvement stratégique s’est affirmé en matière de SCPI : la diversification géographique à l’échelle européenne. En 2025, cette tendance s’impose.
Les investissements immobiliers ont subi en 2024, le contrecoup de la hausse des taux de 2022. Les entreprises du secteur immobilier cotées en bourse ont connu des ajustements de cours dès 2022. Ces entreprises sont en quelque sorte des indicateurs avancés des évolutions à venir. Où en sont-elles aujourd’hui ?
La fiscalité applicable aux revenus fonciers perçus sur des biens immobiliers loués a historiquement connu une augmentation progressive, notamment lorsque ces biens sont détenus par des personnes physiques résidentes fiscales en France.