Gestion déléguée : les dessous de la sélection
La gestion déléguée ouvre une nouvelle approche de la multigestion. Le principe consiste à sélectionner une expertise dans une société de gestion externe et à déléguer la gestion du portefeuille à cette société de gestion. Le déléguant qui est le gestionnaire de tête du fonds, donne un mandat au gérant délégataire selon la politique d'investissement définie dans le prospectus.
Processus de sélection des délégataires : les critères
La première étape du processus de sélection du délégataire vise à identifier l'intérêt que représente l'expertise ciblée dans une allocation globale et vis-à-vis de potentiels concurrents.
Si la valeur intrinsèque de l'équipe de gestion sélectionnée est un point de passage obligé, la complémentarité de cette expertise par rapport aux autres fonds de la gamme et sa capacité à offrir une réponse adaptée aux objectifs/contraintes des investisseurs sont tout autant essentielles.
La qualité des performances passées, leur cohérence par rapport à la philosophie d'investissement revendiquée, les moyens mis en œuvre pour parvenir à l'objectif, les frais pratiqués et le niveau d'information sont autant d'éléments qui participent à la lisibilité de la stratégie de gestion du délégataire.
Processus de sélection des délégataires : les étapes clés
Une fois validé le principe, un audit opérationnel est diligenté afin d'évaluer "in concreto" les moyens présentés et les dispositifs de contrôle et de conformité mis en place par le délégataire.
À l'issue de ce processus, la création du fonds délégué peut être envisagée.
Dans cette organisation, la société de gestion délégante dispose de l'information sur l'ensemble des opérations réalisées sur le portefeuille par le délégataire et exerce un contrôle sur la conformité des risques.
De facto, le délégant bénéficie d'une plus grande proximité avec la gestion mise en œuvre par le délégataire (vs un schéma classique de multigestion) et peut ainsi mieux appréhender l'intérêt de la stratégie dans une allocation globale.
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La location meublée non professionnelle (LMNP) s’impose aujourd’hui comme l’un des dispositifs immobiliers les plus prisés par les investisseurs particuliers.
La fulgurante ascension des valeurs technologiques liées à l'intelligence artificielle suscite des comparaisons inquiétantes avec la bulle internet de 2000. Le Nasdaq affiche une progression spectaculaire, portée par les géants de la tech dont les valorisations atteignent des sommets. Pourtant, malgré certaines similitudes, la situation actuelle présente des différences fondamentales qui invitent à la nuance plutôt qu'à la panique.
Pour de nombreux dirigeants et professions libérales, la question n’est plus seulement "comment se constituer une retraite complémentaire", mais comment le faire tout en optimisant la fiscalité de son revenu professionnel.
L’optimisation fiscale est une pratique légale qui consiste à utiliser des dispositifs légaux afin de réduire sa charge fiscale, ce sans contourner l’esprit des lois. Elle s’inscrit dans une stratégie patrimoniale globale et doit être distinguée de l’abus de droit, sanctionné par l’article L64 du Livre des procédures fiscales. L’abus de droit survient lorsque des opérations sont réalisées dans un but principalement fiscal, sans justification économique réelle. Cette frontière est essentielle : optimiser, oui, mais dans le respect non seulement des textes mais de l’esprit qui a présidé à leur rédaction.
