Quel chef d'entreprise ou particulier acquérant un bien immobilier n'a pas un jour rêvé de pouvoir être à la place de la banque pour son emprunt : des revenus fixes et stables, un profil de risque maîtrisé avec une faible sensibilité à la valorisation de l'actif et la possibilité d'obtenir des garanties / sûretés ? C'est en quelque sorte cette position qui s'offre désormais à l'investisseur en dette privée grâce au développement de solutions d'investissement accessibles aux particuliers.
Historiquement, lorsqu'une entreprise souhaitait obtenir du financement sans recourir à l'augmentation de capital et à son aspect dilutif, deux solutions s'offraient à elle :
Néanmoins, chacune de ces solutions présentent des limites dans de nombreux cas de figure :
C'est ainsi que le marché de la dette privée s'est fait une place croissante en parallèle de ces modes de financement "classiques", soutenu par l'essor des fonds de Private Equity, particulièrement enclins à recourir à cette alternative pour sa souplesse, sa confidentialité, sa rapidité d'exécution et la possibilité d'y faire du "sur-mesure".
De 967 en 2018/2019, le nombre de transactions de "direct lending" est passé de 1 589 en 2021/2022, pour un marché aujourd'hui estimé à près de 400 Mds € en volume.
La superformance de la dette privée par rapport à la dette obligataire classique (sur 10 ans : +8,7% / an pour la dette privée Monde versus + 3,7 % pour les obligations cotées Monde), explique également l'engouement des grands investisseurs institutionnels pour les fonds de cette classe d'actifs.
Moins développée que celle en Private Equity, l'offre de solutions d'investissement en dette privée pour les particuliers s'étoffe et mérite l'attention de tout investisseur cherchant de la diversification dans sa poche d'actifs non cotés.
Créer une entreprise, la faire grandir, la céder ou la transmettre : derrière ces mots se cache une aventure humaine et économique, jalonnée de choix déterminants. À chaque étape, le dirigeant se retrouve face à des décisions qui engagent son avenir, celui de son entreprise et de sa famille. Et dans ce parcours, une certitude s’impose : l’accompagnement n’est pas une option, mais un levier de réussite.
Il y a des idées qui reviennent régulièrement dans le débat public, portées par la promesse d’une « justice fiscale » et d’un monde meilleur. La taxe Zucman, impôt plancher sur la fortune (IPF) de 2 % sur les patrimoines supérieurs à 100 millions d’euros, en est l’exemple parfait. Mais, derrière la façade a priori séduisante de la lutte contre les inégalités, cette mesure relève surtout d’une démagogie fiscale qui ignore la réalité économique, juridique et même… mathématique.
Bien que le mandat de protection future et le mandat à effet posthume aient été introduits il y a plus de quinze ans dans le Code civil français, ces dispositifs continuent d’évoluer. Ainsi, le décret n°2024-1032 a récemment instauré le registre des mandats de protection future, comme le prévoyait déjà la loi de 2015 relative à l’adaptation de la société au vieillissement.
En France, la gestion des produits financiers pour un majeur protégé est encadrée par la loi. L’objectif est de garantir la protection des intérêts de la personne vulnérable tout en assurant une administration adaptée de son patrimoine.
Dans un environnement marqué par l’inflation, la volatilité des marchés financiers et l’évolution constante de la fiscalité, les stratégies d’investissement doivent répondre à une double exigence : préserver le capital déjà constitué et assurer des revenus stables et durables. La clé réside dans une stratégie équilibrée, qui s’appuie sur toutes les classes d’actifs disponibles. Cette diversification n’est pas seulement une opportunité, c’est aussi une obligation pour sécuriser son avenir financier.
À l’heure où les ETF séduisent de plus en plus d’investisseurs, la question mérite d’être posée. Entre promesse de performance, coûts réduits et vrais enjeux de diversification, faisons le point sur deux approches qui façonnent le paysage financier d’aujourd’hui.