Les dernières données macroéconomiques ont confirmé la robustesse de l’économie américaine et la persistance des pressions inflationnistes. Les financiers y voient le signe d’une Fed plus belliciste dans sa politique.
En zone euro c’est la même chose : l’inflation sous-jacente reste ferme obligeant la BCE à le rester également. L’aversion au risque s’est donc subitement invitée sur les marchés, incitant les investisseurs à prendre des bénéfices après un début d’année particulièrement complaisant.
Si l’Europe a bien résisté face à ces vents contraires, c’est grâce à la bonne santé de ses entreprises dont les perspectives de bénéfices sont révisées à la hausse.
La publication d’indicateurs d’activité manufacturière bien plus solides que prévu (dans les services aussi d’ailleurs) montre que la reprise chinoise prend forme. Les statistiques ont frappé les esprits parce que le niveau de dynamique atteint n’avait pas été vu depuis dix ans.Voilà sans doute matière à dépasser les forces contraires imposées par les hausses de taux des banques centrales (FED et BCE) et les craintes de ralentissement de l’économie mondiale.