Épargner régulièrement est un principe fondamental, mais il doit s’accompagner d’une stratégie d’investissement efficiente. Et pour cela, la diversification est indispensable.
Mais qu’entend-on par « diversification » ? Il s’agit tout simplement de répartir votre épargne dans un premier temps dans différentes enveloppes pour ne pas être trop dépendant de leurs contraintes. Puis, en considérant votre patrimoine global, elle consiste à investir dans plusieurs classes d’actifs afin de bénéficier des opportunités de croissance de chacune.
La composition d’un portefeuille est propre à chacun, elle s’effectue en fonction des objectifs et de la prise de risque envisagée. Mais la diversification est une nécessité pour tous, elle seule peut apporter le meilleur équilibre entre perspectives de rendement et exposition au risque.
Par exemple, compter sur le seul livret A et autres placements réglementés pour financer votre retraite n’est pas pertinent. Même s’ils apportent de la sécurité et des rendements attractifs sur le court terme, leurs plafonds sont trop bas pour pouvoir disposer d’un capital suffisant pour maintenir votre niveau de vie à la retraite pendant 20, 30 ans et même au-delà. Cette enveloppe doit être réservée à l’épargne de précaution.
Un patrimoine diversifié pourra s’appuyer, par exemple, sur l’assurance-vie et le Plan Épargne Retraite, afin de cumuler les avantages fiscaux de ces deux enveloppes, et avoir la possibilité de transformer le capital en rente, une fois à la retraite.
De même, placer toute votre épargne sur une seule catégorie d’actifs, comme des valeurs boursières, vous rend exagérément dépendant des fluctuations des marchés. Même si les rendements espérés sont élevés sur le long terme, vous n’êtes pas à l’abri de devoir retirer votre épargne au moment où les cours sont au plus bas et accuser une moins-value. La diversification apportera une création de valeur certes plus douce, mais elle sera plus solide dans le temps.
Ces illustrations se basent volontairement sur des positions extrêmes. Retenez que la diversification est une notion essentielle dont le but est d’optimiser le couple rendement/risque. Les différentes classes d’actifs n’évoluent pas toutes de la même manière. Autrement dit, la composition de votre patrimoine doit vous permettre de capter de la performance là où il y en a, en fonction des cycles économiques, tout en diluant les risques en vous évitant d’être exagérément exposé à d’éventuelles contre-performances. La sélection des supports d’investissement tiendra évidemment compte de votre sensibilité au risque et de votre horizon de placement.
Même si le fonds en euros reste un actif incontournable dans l’assurance vie, notamment pour sa sécurité et sa liquidité, la recherche de rendement nécessite de répartir une part de votre épargne dans les unités de compte, non garanties en capital. La répartition de la collecte fait état de cette mutation : il y a 10 ans, les unités de compte représentaient 14 % de la collecte, en 2023, 41 %.
La diversification de votre épargne, avec une part dans les unités de compte (UC), permet d’espérer un rendement supérieur sur le long terme. Ainsi, en moyenne, les gains des fonds en euros s’élèvent à 2,1 % sur les 13 dernières d’années. Sur la même durée, les supports en unités de compte ont un taux de rendement de 3,1 %, selon France Assureurs. Pour rappel, l’investissement en unité de compte vous expose à une perte en capital. Cependant, l’offre financière des contrats d’assurance vie est suffisamment riche pour répondre aux exigences de tous les profils, y compris averse au risque. Votre conseiller en gestion de patrimoine saura établir l’allocation qui vous correspond, en fonction de votre profil investisseur et de vos projets.
En France, la quasi-totalité des régimes obligatoires de retraite (de base et complémentaires) repose sur un système par répartition, dans lequel les cotisations des actifs financent directement les pensions versées aux retraités. La solidarité intergénérationnelle est le pilier du financement de nos retraites : la génération active cotise aujourd’hui pour financer les pensionnés, en s’appuyant sur le principe d’un contrat social où, demain, nos propres enfants feront de même.
Dans le cadre de la préparation à la retraite, il est essentiel de bien choisir les produits d'épargne qui permettront de constituer un capital pour l’avenir. Parmi les options populaires en France, le Plan d'Épargne Retraite (PER) individuel et l'assurance-vie se distinguent comme des solutions privilégiées. Bien que ces deux instruments d’épargne aient pour objectif de préparer l’avenir financier, leurs caractéristiques, leurs avantages et leurs modes de fonctionnement diffèrent sensiblement.
Les véhicules d’investissement à long terme bénéficient en France d’une fiscalité avantageuse visant à encourager l’épargne et l’investissement sur une durée étendue. Ces différents véhicules, à savoir le Plan d’Épargne Retraite (PER), les contrats d’assurance-vie et de capitalisation ainsi que les Plan d’Épargne en Actions (PEA), présentent un intérêt indéniable à capitaliser pour constituer à long terme des revenus complémentaires. À ce titre, chaque enveloppe dispose d’un cadre fiscal spécifique et distinct.
Les Sociétés Civiles de Placement Immobilier (SCPI) constituent une solution d’investissement pour profiter des opportunités du marché immobilier tout en étant un véhicule particulièrement agile et adapté à chaque stratégie patrimoniale. Depuis quelques mois, un mouvement stratégique s’est affirmé en matière de SCPI : la diversification géographique à l’échelle européenne. En 2025, cette tendance s’impose.
Les investissements immobiliers ont subi en 2024, le contrecoup de la hausse des taux de 2022. Les entreprises du secteur immobilier cotées en bourse ont connu des ajustements de cours dès 2022. Ces entreprises sont en quelque sorte des indicateurs avancés des évolutions à venir. Où en sont-elles aujourd’hui ?
La fiscalité applicable aux revenus fonciers perçus sur des biens immobiliers loués a historiquement connu une augmentation progressive, notamment lorsque ces biens sont détenus par des personnes physiques résidentes fiscales en France.