Vous disposez de 100 000 euros, une somme considérable. Que ce montant provienne d’un héritage ou d’un revenu exceptionnel, la question se pose de savoir comment le placer efficacement. Prendre la bonne décision n’est pas évidente dans le contexte économique actuel. Investir 100 000 euros requiert la mise en place d’une stratégie précise et organisée. Primonial vous aide à trouver comment bien investir votre argent en fonction de vos objectifs.
Avant d’investir 100 000 euros, il est nécessaire de se poser les bonnes questions. Un tel placement ne s’improvise pas. Vous devez définir :
Avant de commencer, il faut bien poser la différence entre les notions d’objectif comme la constitution d’un capital ou la création de revenus complémentaires, et l’horizon d’investissement (court, moyen ou long terme). En effet, deux personnes peuvent avoir le même objectif mais des horizons d’investissement différent. Pour tenter d’être plus précis possible, nous dressons ici un panorama des solutions à adopter en fonction de l’horizon d’investissement et en précisant le cas échéant l’objectif recherché.
Placer les sommes sur un livret A ou un Livret de Développement Durable et Solidaire (LDDS) est le meilleur moyen de les rendre facilement disponible. Ainsi vous pouvez rapidement mobiliser rapidement une partie de vos 100 000 euros.
Si vous souhaitez investir à moyen terme dans un produit financier, le PEA (Plan d’Epargne en Actions) pourrait vous convenir. Spécificité française, le PEA partage des caractéristiques commune avec le compte-titres ordinaires, mais s’en éloigne principalement par trois aspects fondamentaux : les valeurs qui y sont éligibles, les plafonds d’apport en liquidité, et le cadre fiscal. Sont éligibles les actions « européennes » , dans un sens bien précis.
Ces titres doivent être des parts de capital d’entreprises ayant leur siège dans l’Union Européenne ou dans un État de l’Espace Économique Européen (UE+ Islande, Norvège et Liechtenstein), et soumis à l'Impôt sur les Sociétés ou à un impôt équivalent dans les conditions de droit commun.
Vous pouvez souscrire des parts en SCPI (Société Civile de Placement Immobilier). La société a pour objet social d’acheter et de gérer un parc d’immeubles. Les biens sont à usage professionnel ou résidentiel. Ce placement vous permet de toucher des revenus périodiquement sans la contrainte de la gestion immobilière. Vous devez payer des frais d’entrée dans la SCPI. Il faut conserver vos parts quelques années avant d’espérer une plus-value.
Le PER (Plan d’Epargne Retraite) permet d’épargner pendant votre vie active pour obtenir un capital ou une rente à la retraite. Les sommes versées sur ce produit financier sont déductibles de vos revenus imposables de l’année (dans la limite d’un certain plafond). Les plus-values sont soumises à l’impôt sur le revenu, sauf situation spécifique.
Une autre solution à envisager est l’assurance vie. Ce produit financier est apprécié pour sa fiscalité avantageuse. Huit ans après le début de votre contrat, les plus-values sont exonérées d’impôt jusqu’à 4 600 euros par an ou 9 200 euros pour un couple. Vous devez payer les prélèvements sociaux à hauteur de 17,2 %.
Dans un contrat d’assurance-vie vous pouvez choisir d’investir dans 2 grandes familles de fonds :
Les fonds en euros conviennent à un profil d’investisseur prudent. Le potentiel de performance est moindre que celui des fonds en unité de compte. Ils présentent l’avantage d’être garantis par la compagnie d’assurance. Vous êtes assuré de ne jamais subir de perte de capital. Les unités de compte ne sont pas garanties et présentent un risque de perte en capital.
Si vous souhaitez investir dans une assurance-vie, il est intéressant de jouer sur les allocations d’actifs, c’est-à-dire sur la diversification de vos placements. Vos 100 000 euros peuvent être alloués à différents fonds en fonction de vos objectifs et de votre profil :
Créer une entreprise, la faire grandir, la céder ou la transmettre : derrière ces mots se cache une aventure humaine et économique, jalonnée de choix déterminants. À chaque étape, le dirigeant se retrouve face à des décisions qui engagent son avenir, celui de son entreprise et de sa famille. Et dans ce parcours, une certitude s’impose : l’accompagnement n’est pas une option, mais un levier de réussite.
Il y a des idées qui reviennent régulièrement dans le débat public, portées par la promesse d’une « justice fiscale » et d’un monde meilleur. La taxe Zucman, impôt plancher sur la fortune (IPF) de 2 % sur les patrimoines supérieurs à 100 millions d’euros, en est l’exemple parfait. Mais, derrière la façade a priori séduisante de la lutte contre les inégalités, cette mesure relève surtout d’une démagogie fiscale qui ignore la réalité économique, juridique et même… mathématique.
Bien que le mandat de protection future et le mandat à effet posthume aient été introduits il y a plus de quinze ans dans le Code civil français, ces dispositifs continuent d’évoluer. Ainsi, le décret n°2024-1032 a récemment instauré le registre des mandats de protection future, comme le prévoyait déjà la loi de 2015 relative à l’adaptation de la société au vieillissement.
En France, la gestion des produits financiers pour un majeur protégé est encadrée par la loi. L’objectif est de garantir la protection des intérêts de la personne vulnérable tout en assurant une administration adaptée de son patrimoine.
Dans un environnement marqué par l’inflation, la volatilité des marchés financiers et l’évolution constante de la fiscalité, les stratégies d’investissement doivent répondre à une double exigence : préserver le capital déjà constitué et assurer des revenus stables et durables. La clé réside dans une stratégie équilibrée, qui s’appuie sur toutes les classes d’actifs disponibles. Cette diversification n’est pas seulement une opportunité, c’est aussi une obligation pour sécuriser son avenir financier.
À l’heure où les ETF séduisent de plus en plus d’investisseurs, la question mérite d’être posée. Entre promesse de performance, coûts réduits et vrais enjeux de diversification, faisons le point sur deux approches qui façonnent le paysage financier d’aujourd’hui.