Rappelons quelques grands principes : un fonds d’investissement (ou general partner) accompagne la croissance d’entreprises suivant une stratégie et un calendrier déterminés.
Tout d’abord, le fonds lève des capitaux auprès d’investisseurs institutionnels et/ou privés (les limited partners) sous la forme d’engagements de souscription. Lorsque cette levée est terminée, démarre la période d’investissement, d’une durée moyenne de cinq ans. Le fonds exécute sa stratégie : il appelle les capitaux progressivement auprès des investisseurs qui se sont engagés à souscrire et les investit dans les entreprises sélectionnées.
Il est important de noter que le fonds n’appelle que les capitaux dont il a besoin à l’instant t. Ainsi, par exemple, sur 100 000 € d’engagement de souscription, 15 000 € peuvent être appelés et investis en année 1, 25 000 € en année 2, 30 000 € en année 3 puis 15 000 en années 4 et 5.
Lorsque le développement souhaité des entreprises est atteint, le fonds cède ses investissements avec un objectif de création de valeur matérialisé par une plus-value. Le capital appelé est alors rendu aux investisseurs bonifiés d’une grande partie de cette plus-value (une partie rémunérant le fonds sous la forme de commission de surperformance ou carried interest) : c’est la période de distribution.
L’illustration graphique ne constitue pas un indicateur fiable quant aux performances futures de vos investissements. Elle a seulement pour but d’illustrer les mécanismes de votre investissement sur la durée de placement. L’évolution de la valeur de votre investissement pourra s’écarter de ce qui est affiché, à la hausse comme à la baisse. En conclusion, le montant de l’engagement de l’investisseur est appelé, immobilisé et rendu progressivement. La somme des appels et des distributions, année par année, définit la courbe de trésorerie ou cash flows nets de l’investisseur dont l’aspect évoque un « J ».
Se pose alors la question de nombreux investisseurs dans une période de taux forts : que faire des montants non appelés et comment optimiser les distributions ?
Plusieurs solutions existent pour rémunérer les montants engagés non appelés. Il convient de distinguer deux situations :
Enfin, les distributions doivent être appréhendées selon un besoin de revenus ou de capitalisation. Si la stratégie d’investissement de l’investisseur a pour objectif la création de revenus, les distributions seront intégrées au cash yield de l’allocation globale, et serviront à répondre au besoin de financement du train de vie. Si au contraire l’objectif est la capitalisation, l’axe d’optimisation consistera de s’engager à investir auprès de nouveaux fonds dont les appels coïncideront avec les distributions des anciens.
Les Sociétés Civiles de Placement Immobilier (SCPI) constituent une solution d’investissement pour profiter des opportunités du marché immobilier tout en étant un véhicule particulièrement agile et adapté à chaque stratégie patrimoniale. Depuis quelques mois, un mouvement stratégique s’est affirmé en matière de SCPI : la diversification géographique à l’échelle européenne. En 2025, cette tendance s’impose.
Les investissements immobiliers ont subi en 2024, le contrecoup de la hausse des taux de 2022. Les entreprises du secteur immobilier cotées en bourse ont connu des ajustements de cours dès 2022. Ces entreprises sont en quelque sorte des indicateurs avancés des évolutions à venir. Où en sont-elles aujourd’hui ?
La fiscalité applicable aux revenus fonciers perçus sur des biens immobiliers loués a historiquement connu une augmentation progressive, notamment lorsque ces biens sont détenus par des personnes physiques résidentes fiscales en France.
Plus de 61 % de nos compatriotes détiennent des actifs immobiliers qui constituent 55 % de leur patrimoine moyen. Ces investissements dans la pierre revêtent différentes formes et affectations : résidence principale ou secondaire, investissement locatif d’habitation ou commercial, en direct ou via des sociétés, physiques ou incorporelles (SCPI, OPCI, etc.). Les Français s’interrogent donc fort logiquement de l’évolution de la valeur de la pierre.
L'année 2024 a une nouvelle fois confirmé la puissance de l'immobilier de luxe comme actif patrimonial d'exception. Parmi les opérations les plus emblématiques, on retient la vente d'un penthouse à New York dans le quartier de Central Park South à plus de 150 millions de dollars, la cession d'une villa contemporaine à Saint-Jean-Cap-Ferrat pour 75 millions d'euros, ou encore l'acquisition d'un hôtel particulier haussmannien à Paris rive droite à près de 50 millions d'euros. Ces transactions, au-delà de leur dimension spectaculaire, traduisent une dynamique structurelle : l'immobilier de luxe demeure une valeur sûre, plébiscitée par une clientèle mondiale en quête de sécurité, de prestige et de pérennité.
Les développements des outils d’intelligence artificielle et la généralisation des activités de gestion de vos portefeuilles financiers en ligne conduisent à une augmentation de la fréquence et de la sophistication des tentatives de fraudes. Nous vous rappelons quelques bonnes pratiques pour continuer à bénéficier des avantages de la digitalisation des activités financières tout en réduisant les risques d’attaques.