Après le long hiver de plusieurs mois très complexes en matière de crédit, il semblerait que le printemps s'installe... Certes timidement au regard des positions encore précautionneuses de la Fed et de la Banque centrale européenne, mais les premiers indices sont bels et bien là.
La Fed et la BCE ont cessé[1], respectivement en juillet et en septembre 2023, d'augmenter leurs taux directeurs.
Ainsi, dès fin 2023 et de façon plus marquée en ce début d’année, certaines banques sont de nouveau prêteuses et reviennent sur le marché.
Début mars 2024, la Banque centrale européenne a annoncé, le maintien de ses taux directeurs, pour la quatrième fois d’affilée. En parallèle de cette annonce, certaines déclarations indiquent qu’elle pourrait commencer à baisser ses taux dès juin, l'inflation diminuant plus vite qu'attendu[2].
En réaction à cette stabilité et à ces différentes annonces, les prévisionnistes[3] sont désormais unanimes quant à une réduction du taux en zone euro d’ici à l'été et quasi certains d’une autre réduction avant l’automne.
Dans ce contexte et afin de faciliter l'accès au financement des projets immobiliers, les initiatives au sein des banques se multiplient.
Certaines banques :
Les taux s'établissent en moyenne à 4,05 % et 4,20 % sur les durées entre 20 et 25 ans alors qu'ils étaient, sur ces mêmes durées, autour de 4,45 % - 4,60 % en décembre 2023.[4]
À titre d’exemple, voici un financement obtenu début avril 2024 par le service crédit Zenith Investment Solutions :
Investissement en Pinel à Toulouse, taux de 3,65 % sur 25 ans dont opération ponctuelle de la banque partenaire 20 000 € à taux 0.
L’environnement de taux bas que nous avons pu connaître les années précédentes étant exceptionnel, il apparait nécessaire de s’habituer à ce nouvel environnement de taux considéré haut. Indubitablement, 2024 sera une année de transition, mais reste à savoir à quelle vitesse… Pour le moment, la transition se déroule en douceur.
[1] https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/8cb7e378-554b-4a27-a1cc-cb887d6eb5b8/files/f0d13f3b-36bb-4fbb-a204-9442c8c79f15
[2] Déclaration Fév 2024 du gouverneur de la banque centrale autrichienne, Robert Holzmann
[3] Source AGEFI
[4] Observatoire Meilleur taux
Plus de de 40% des ménages français détiennent un contrat d’assurance-vie dont le principe repose sur la capitalisation des produits générés par les actifs logés au sein de ce véhicule. Les gains constatés au fil du temps étant automatiquement réinvestis dans le contrat, le capital de base augmente du fait de sa valorisation et de celle des intérêts acquis, à leurs tours productifs d’intérêts.
Véhicule d’investissement privilégié de nos compatriotes pour sa souplesse de fonctionnement et de transmission patrimoniale, l’assurance-vie repose sur le principe juridique de la stipulation pour autrui codifié à l’article 1205 du Code Civil.
Lors du dénouement du contrat d’assurance-vie à raison du décès du souscripteur assuré, les capitaux versés au profit des bénéficiaires désignés échappent à la masse successorale, ce qui permet d’éviter l’application des droits de succession, à l’exception des primes versées après 70 ans, qui sont soumises à un régime fiscal distinct.
Tout d’abord, il est important de rappeler la pertinence de l’utilisation de la dette privée en termes de complémentarité avec la poche désormais plus connue des investisseurs privés qu’est le Private Equity. Pour autant, derrière la simple terminologie de « dette privée » se cache un grand nombre de types de dettes aux profils, rendement et risques différents (Senior Loans de 1er rang en direct lending, parrallel lending, dette unitranche, dette mezzanine, avec ou sans sponsor ie fonds de Private Equity etc etc …).
La motion de censure déposée par le parti NFP a été votée à la majorité absolue de l’Assemblée Nationale (> 289 députés) ce mercredi 4 décembre.
L'inflation en Europe étant revenue à des niveaux acceptables, 1,8 % en rythme annuel en septembre 2024, et devant faire face à une croissance faible, la Banque Centrale Européenne a initié un mouvement de baisse des taux d'intérêt à court terme, ces derniers passant de 4 % il y a 1 an à 2,5 % aujourd'hui, et qui va certainement se poursuivre en 2025. Cette réduction des taux courts impactera possiblement les taux fixes proposés pour les crédits par les établissements bancaires.