Le fantasme absolu de l'investisseur est d'acheter le marché au plus bas et de le revendre au plus haut ! On le comprend aisément, car c'est l'assurance de réaliser un gain. C'est surtout, selon nous, une chimère qui est paradoxale et bien souvent source de sous performance en rendant l'investisseur immobile.
Combien de fois nous nous sommes dit "j'attends la baisse pour investir" et avons ensuite vu le marché monter sans être investi ? Cette quête de point d'entrée optimal empêche donc bien souvent l'investisseur de réaliser un gain intéressant sous prétexte de ne pas réaliser le gain maximal.
Les produits structurés apportent le confort nécessaire à l'investisseur en réduisant considérablement l'importance du point d'entrée.
Un produit structuré est la combinaison d'un sous-jacent (i.e. une action, un indice…) et d'une formule. Celle-ci offre une protection, voire une garantie du capital investi jusqu'à un certain niveau de baisse du sous-jacent et permet de transformer une performance, même faiblement négative, en un gain prédéfini.
La crainte d'une baisse est alors partiellement neutralisée et l'investisseur n'a donc pas d'intérêt à viser la performance maximale du sous-jacent.
Autocall Phoenix de maturité 3 ans sur l'action Compagnie de Saint-Gobain, avec barrière de paiement de coupons à -20% et barrière de protection du capital à maturité -40%. Le coupon annuel est fixé à 8.00% et le produit remboursé par anticipation tous les ans si l'action clôture au-dessus de son niveau initial.
Le produit structuré tranquillise l'investisseur en lui offrant la possibilité d'investir dans les marchés financiers et d'en tirer les fruits sans pour autant avoir une conviction forte sur leur évolution. Il permet de monétiser l'évolution horizontale des marchés et donc la classe d'actif de l'humilité.
Le produit structuré permet enfin à ceux qui veulent absolument assouvir le fantasme de l'investisseur de le toucher du doigt. Certaines options (cela a un coût qui s'exprimera notamment en niveau de coupon) permettent d'optimiser le "strike" (i.e. le niveau initial à partir duquel la formule s'applique) en retenant uniquement le niveau le plus bas du sous-jacent pendant la commercialisation du produit. L'investisseur achètera alors le sous-jacent au plus bas. Il n'aura cependant pas la certitude de le revendre au plus haut... mais vous savez maintenant qu'il n'en a pas besoin !
Plus de de 40% des ménages français détiennent un contrat d’assurance-vie dont le principe repose sur la capitalisation des produits générés par les actifs logés au sein de ce véhicule. Les gains constatés au fil du temps étant automatiquement réinvestis dans le contrat, le capital de base augmente du fait de sa valorisation et de celle des intérêts acquis, à leurs tours productifs d’intérêts.
Véhicule d’investissement privilégié de nos compatriotes pour sa souplesse de fonctionnement et de transmission patrimoniale, l’assurance-vie repose sur le principe juridique de la stipulation pour autrui codifié à l’article 1205 du Code Civil.
Lors du dénouement du contrat d’assurance-vie à raison du décès du souscripteur assuré, les capitaux versés au profit des bénéficiaires désignés échappent à la masse successorale, ce qui permet d’éviter l’application des droits de succession, à l’exception des primes versées après 70 ans, qui sont soumises à un régime fiscal distinct.
Tout d’abord, il est important de rappeler la pertinence de l’utilisation de la dette privée en termes de complémentarité avec la poche désormais plus connue des investisseurs privés qu’est le Private Equity. Pour autant, derrière la simple terminologie de « dette privée » se cache un grand nombre de types de dettes aux profils, rendement et risques différents (Senior Loans de 1er rang en direct lending, parrallel lending, dette unitranche, dette mezzanine, avec ou sans sponsor ie fonds de Private Equity etc etc …).
La motion de censure déposée par le parti NFP a été votée à la majorité absolue de l’Assemblée Nationale (> 289 députés) ce mercredi 4 décembre.
L'inflation en Europe étant revenue à des niveaux acceptables, 1,8 % en rythme annuel en septembre 2024, et devant faire face à une croissance faible, la Banque Centrale Européenne a initié un mouvement de baisse des taux d'intérêt à court terme, ces derniers passant de 4 % il y a 1 an à 2,5 % aujourd'hui, et qui va certainement se poursuivre en 2025. Cette réduction des taux courts impactera possiblement les taux fixes proposés pour les crédits par les établissements bancaires.