Dans le paysage fiscal français, l'article 150-0 B ter du Code général des impôts (CGI) représente une opportunité significative pour les investisseurs désireux de soutenir le développement des petites et moyennes entreprises (PME) européennes, tout en bénéficiant d'avantages fiscaux attractifs.
L'article 150-0 B ter du CGI offre un régime fiscal allégé sur les plus-values réalisées lors de la cession de valeurs mobilières et droits sociaux sous certaines conditions. Ces conditions incluent notamment l'investissement des produits de cession dans des PME européennes exerçant une activité économique réelle, avec une détention des parts pour une période minimale définie par la loi.
La Loi de finance 2019 a étendu les investissements aux souscriptions des parts de fonds dont l’actif est composé à hauteur de 75 % au moins de sociétés opérationnelles et à hauteur de 50 % au moins de sociétés non cotées ou cotées sur le marché des PME, dans un délai de 2 ans.
Parmi les fonds éligibles à ce dispositif, on retrouve les Fonds communs de placement à risque (FCPR), les Fonds communs de placement dans l'innovation (FCPI), les Fonds professionnels de capital investissement (FPCI), les sociétés de libre partenariat (SLP) ou encore les sociétés de capital-risque (SCR).
Chacun de ces véhicules a ses spécificités, ciblant des entreprises selon leur secteur d'activité, leur degré d'innovation, ou leur implantation géographique, mais tous partagent l'objectif commun de dynamiser l'économie réelle tout en proposant des avantages fiscaux à leurs souscripteurs.
Pour les conseillers en gestion de patrimoine, il est essentiel de comprendre en profondeur les caractéristiques de ces fonds et les multiples conditions/contraintes d'éligibilité de l'article 150-0 B ter. Cela permet d'identifier les meilleures opportunités d'investissement en alignant les avantages fiscaux avec les objectifs financiers et la tolérance au risque de chaque investisseur.
Outre le choix du fonds, la diversification demeure une stratégie clé. En effet, bien que les avantages fiscaux soient un attrait important, il ne faut pas occulter l'importance de la diversification du portefeuille pour minimiser les risques.
Ainsi, plusieurs thèses d’investissement peuvent être appréhendées et combinées par des allocations : accompagnement de jeunes entreprises innovantes ou sociétés plus matures, financement d’opérations de marchands de biens ou de promotion immobilière, acquisition des murs et fonds d’actifs hôteliers… pour des objectifs de performances et des maturités très variées.
En conclusion, l'article 150-0 B ter du CGI offre une belle opportunité d'investissement dans les PME européennes avec un avantage fiscal non négligeable. Cependant, il requiert une analyse et une compréhension approfondies pour en maximiser les bénéfices tout en maîtrisant les risques. Les professionnels de la gestion de patrimoine, armés de ces connaissances, sont les partenaires indispensables pour naviguer dans ce paysage complexe et faire des choix d'investissement éclairés.
Créer une entreprise, la faire grandir, la céder ou la transmettre : derrière ces mots se cache une aventure humaine et économique, jalonnée de choix déterminants. À chaque étape, le dirigeant se retrouve face à des décisions qui engagent son avenir, celui de son entreprise et de sa famille. Et dans ce parcours, une certitude s’impose : l’accompagnement n’est pas une option, mais un levier de réussite.
Il y a des idées qui reviennent régulièrement dans le débat public, portées par la promesse d’une « justice fiscale » et d’un monde meilleur. La taxe Zucman, impôt plancher sur la fortune (IPF) de 2 % sur les patrimoines supérieurs à 100 millions d’euros, en est l’exemple parfait. Mais, derrière la façade a priori séduisante de la lutte contre les inégalités, cette mesure relève surtout d’une démagogie fiscale qui ignore la réalité économique, juridique et même… mathématique.
Bien que le mandat de protection future et le mandat à effet posthume aient été introduits il y a plus de quinze ans dans le Code civil français, ces dispositifs continuent d’évoluer. Ainsi, le décret n°2024-1032 a récemment instauré le registre des mandats de protection future, comme le prévoyait déjà la loi de 2015 relative à l’adaptation de la société au vieillissement.
En France, la gestion des produits financiers pour un majeur protégé est encadrée par la loi. L’objectif est de garantir la protection des intérêts de la personne vulnérable tout en assurant une administration adaptée de son patrimoine.
Dans un environnement marqué par l’inflation, la volatilité des marchés financiers et l’évolution constante de la fiscalité, les stratégies d’investissement doivent répondre à une double exigence : préserver le capital déjà constitué et assurer des revenus stables et durables. La clé réside dans une stratégie équilibrée, qui s’appuie sur toutes les classes d’actifs disponibles. Cette diversification n’est pas seulement une opportunité, c’est aussi une obligation pour sécuriser son avenir financier.
À l’heure où les ETF séduisent de plus en plus d’investisseurs, la question mérite d’être posée. Entre promesse de performance, coûts réduits et vrais enjeux de diversification, faisons le point sur deux approches qui façonnent le paysage financier d’aujourd’hui.