Une réforme importante de l’exercice des professions libérales réglementées afin de simplifier et de clarifier les textes en vigueur, devenus trop anciens, mais surtout trop complexes.
En décembre 2022, la doctrine fiscale met un terme au débat relatif au statut fiscal des professions libérales exerçant au sein d’une SEL en mettant à jour sa position concernant l’imposition des revenus perçus par des associés de SEL.
Les rémunérations perçues par les associés de SEL, au titre de l’exercice de leur activité libérale, sont imposables dans la catégorie des BNC.
Néanmoins, lorsque les rémunérations d’activité libérale de gérants majoritaires de SELARL ne peuvent pas être distinguées de leurs rémunérations de gérance, les deux rémunérations (libérale et gérance) sont imposées selon l’article 62 du CGI (catégorie fiscale des traitements et salaires).
La mise en œuvre de ce régime était prévue initialement au 1er janvier 2023.
Le 5 janvier 2023, l’Administration a autorisé le maintien de l’ancienne doctrine fiscale jusqu’à l’imposition des revenus de l’année 2023, lorsque les contribuables ne sont pas en mesure de se conformer au régime d’imposition en BNC dès 2023.
Si l’exercice individuel des professions libérales est encore majoritaire, il est constaté un attrait croissant pour un exercice sous forme de société.
Le cadre juridique des structures d’exercice destinées aux professionnels libéraux est principalement issu de la loi 90-1258 du 31 décembre 1990, qui est devenue au fil du temps d’une compréhension particulièrement ardue et complexe
.C’est la raison pour laquelle le Président de la République a annoncé dès 2021 un plan visant à créer un environnement juridique, fiscal et social plus simple et protecteur pour les indépendants.
Après un intense travail, en concertation avec différents représentants du monde libéral, une ordonnance a été publiée au Journal Officiel le 9 février (ordonnance n° 2023-77 du 8 février 2023), qui vise à simplifier, clarifier, rendre plus lisible et sécuriser le cadre juridique applicable à l’exercice en société des professions libérales réglementées.
Parmi ses nombreuses dispositions, l’ordonnance :
Les développements des outils d’intelligence artificielle et la généralisation des activités de gestion de vos portefeuilles financiers en ligne conduisent à une augmentation de la fréquence et de la sophistication des tentatives de fraudes. Nous vous rappelons quelques bonnes pratiques pour continuer à bénéficier des avantages de la digitalisation des activités financières tout en réduisant les risques d’attaques.
Le patrimoine financier des ménages français est de l’ordre de 6 333 milliards d’euros, en progression de 305 milliards en 2023. Si le flux d’épargne est conséquent, il est majoritairement fléché vers des produits de taux, sinon en simple dépôt dans les livres de nos banques.
Mars 2025 marque peut-être l'un des moments les plus décisifs de l'histoire européenne récente. Le 5 mars, les marchés financiers ont connu des mouvements spectaculaires : les rendements allemands à long terme ont bondi de 0,3 %, la plus forte hausse en une journée depuis trois décennies, tandis que l'euro s'est sensiblement apprécié. Ces secousses ne sont pas de simples soubresauts temporaires, mais traduisent une transformation plus profonde : l'Europe se trouve à l'aube d'un nouveau paradigme économique et géopolitique.
Les marchés financiers connaissent depuis le début de l'année 2025 des mouvements d'ampleur inédite, marqués par une volatilité accrue et une divergence spectaculaire entre les trajectoires américaine et européenne. Le 10 mars dernier, les indices américains ont enregistré l'une des séances les plus baissières depuis le début de l'année, avec un recul de 2,8 % pour le S&P 500 et de 3,8 % pour le Nasdaq. Cette correction a effacé six mois de hausse sur les marchés américains, tandis que les indices européens ont fait preuve d'une résilience relative, n'effaçant que six semaines de gains.
Le marché des actifs privés, composé notamment du capital-investissement (Private Equity), du capital-risque, de la dette privée, des infrastructures et de l'immobilier privé, a connu une croissance significative ces dernières années. En 2024, la valeur des transactions mondiales en capital-investissement a atteint 2 000 milliards de dollars, marquant une augmentation de 14 % par rapport à l'année précédente et reflétant un intérêt croissant des investisseurs.
Le temps béni des comptes à terme survitaminés semble s’éloigner. La baisse récente (et à venir) des taux monétaires amène les entreprises à s’interroger sur le placement de leur trésorerie stable.