Les supports en Euro représentent plus de 1300 milliards d’Euros de stock d’épargne en 2021. Ils sont décrits comme le placement préféré des Français. Face à la hausse des taux et de l’inflation, comment ont réagi les rendements des fonds en Euro, quelles en sont les perspectives ?
La revalorisation nette des Fonds Euros s’est élevée à 1,8% en moyenne pour l’exercice 2022. Face à la vive remontée des taux obligataires au-dessus de 3%, les assureurs ont été incités à relever les taux de rendement (en hausse de 0,50 points par rapport à 2021). C’est une bonne nouvelle pour les épargnants qui ont vu en même temps baisser de 10% à 15% la valeur de leurs unités de compte obligataires ou gestions prudentes.
Pour y parvenir, les assureurs ont dû puiser dans leurs réserves. En effet, les revenus nets générés par les placements des compagnies d’assurance sont estimés à moins de 1% (cf. graphique du mois) et ne permettent pas d’obtenir les 1.8% servis aux assurés. Selon le site Good Value For Money, ces réserves s’élevaient en 2021 à 4,9% des encours en Fonds Euros pour la participation aux bénéfices auxquelles il convient de rajouter les plus-values actions et immobilières (respectivement 5,3% et 2,5%). On peut estimer qu’une partie de ces réserves ait été utilisée en 2022 et que la baisse des marchés actions ait également diminué le montant des plus-values latentes actions. Mais finalement, les réserves des assureurs pourraient s’avérer encore confortables
.Elles devraient leur permettre de servir des taux équivalents à 2022 (autour de 2% voire en légère progression) pendant les cinq prochaines années avant que les revenus générés par leur portefeuille profitent de la hausse des taux obligataires que nous avons connu en 2022. En effet, du fait de la particularité comptable des Fonds Euros (cf. Le Concept du Mois), les revenus des assureurs vie présentent une forte inertie par rapport aux mouvements des taux d’intérêt. Ils sont assis principalement sur les coupons d’un portefeuille obligataire constitué au fil du temps et au gré du réinvestissement des titres arrivés à échéance. On estime ainsi (cf. graphique du mois) qu’il faudra attendre 2024 avant de voir les revenus des assureurs retrouver le sentier de la hausse.
Cette inertie conduira-t-elle les épargnants à se détourner des Fonds Euros pour se porter sur des instruments plus rémunérateurs ? Cela pourrait être le cas pour la collecte nouvelle qui serait sans doute ralentie par la concurrence des taux à terme offerts par les banques. Concernant le stock d’épargne existant, il est vraisemblable que les arbitrages vers des fonds investis en obligations privées ou des produits structurés défensifs seront limités aux investisseurs avertis, la garantie en capital à tout moment restant une caractéristique fort appréciée des investisseurs.
Tout d’abord, il est important de rappeler la pertinence de l’utilisation de la dette privée en termes de complémentarité avec la poche désormais plus connue des investisseurs privés qu’est le Private Equity. Pour autant, derrière la simple terminologie de « dette privée » se cache un grand nombre de types de dettes aux profils, rendement et risques différents (Senior Loans de 1er rang en direct lending, parrallel lending, dette unitranche, dette mezzanine, avec ou sans sponsor ie fonds de Private Equity etc etc …).
La motion de censure déposée par le parti NFP a été votée à la majorité absolue de l’Assemblée Nationale (> 289 députés) ce mercredi 4 décembre.
L'inflation en Europe étant revenue à des niveaux acceptables, 1,8 % en rythme annuel en septembre 2024, et devant faire face à une croissance faible, la Banque Centrale Européenne a initié un mouvement de baisse des taux d'intérêt à court terme, ces derniers passant de 4 % il y a 1 an à 2,5 % aujourd'hui, et qui va certainement se poursuivre en 2025. Cette réduction des taux courts impactera possiblement les taux fixes proposés pour les crédits par les établissements bancaires.
Il existe aujourd'hui autant de schémas de détention d'entreprises et de souhaits de transmission qu'il n'existe de dirigeants, disposant tous d'une situation familiale et professionnelle unique. Malgré cette diversité de situations, chaque dirigeant d’entreprise peut envisager la transmission de son entreprise en mettant en place la stratégie de la Family Cash Box®.
L'épargne est une composante essentielle de la gestion de son patrimoine. En France, deux produits d'épargne sont souvent comparés : le Plan d'Épargne Retraite (PER) et l'assurance-vie. Bien qu'ils partagent certaines similitudes, notamment leur capacité à offrir des avantages fiscaux, ces deux solutions présentent des caractéristiques distinctes qui les rendent adaptées à des objectifs d'épargne différents.
S’il est un des maux considérés comme endémique en France, c’est bien celui de l’instabilité des politiques fiscales de nos gouvernements. La tendance stabilisatrice amorcée depuis 2017 n’a pas résisté à la double actualité politico-fiscale de 2024 : la dissolution et la « découverte » d’un déficit public jamais atteint.