La semaine en cours a été marquée par la publication en Europe d’indicateurs d’activité PMI (Purchasing Manager’s Index) qui offrent un regard sur l’état économique de l’activité manufacturière et des services d’un pays ou d’une zone économique. Les indicateurs d’activité du secteur manufacturier publiés mardi ont créé la surprise avec des chiffres supérieurs aux attentes des analystes.
L’Italie sort du lot avec un PMI Manufacturier à 50,4 qui repasse ainsi au-dessus du seuil des 50 points, signifiant ainsi que l’activité manufacturière repasse en phase d’expansion dans le pays. La Grande-Bretagne a suivi le même chemin avec un PMI qui repasse à 50,3. En Allemagne, où le secteur manufacturier est prépondérant, et où les chiffres précédents étaient préoccupants, la situation s’améliore légèrement avec un indicateur sorti à 41,9 pour 41,6 attendus. S’il reste du chemin à parcourir pour la première économie du continent, cette impulsion pourrait être le point de départ d’un rebond plus marqué à l’avenir.
Du côté des services, les indicateurs publiés ce jeudi étaient également bien orientés (Espagne : 56,1 – Italie – 54,6 Zone Euro : 51,5), hormis en France où le chiffre est sorti à 48,3. À l’instar de la publication manufacturière allemande, ce chiffre des services en France a tout de même battu le consensus des analystes et pourrait continuer de s’améliorer à l’avenir.
Toutes ces informations montrent que l’activité économique européenne s’inscrit dans une dynamique plus favorable, confirmant mois après mois le scénario d’un atterrissage en douceur et évitant une entrée en récession à laquelle nombre d’experts s’attendaient encore début 2023.
Le pilotage de la politique monétaire en Zone Euro semble ainsi avoir porté ses fruits, mais les membres de la BCE doivent toujours composer avec un certain nombre de défis (inflation, géopolitique, …) pour confirmer la bonne tendance actuelle.
Le taux d’emprunt à 10 ans des États-Unis a vu son niveau passer de 4,20% en début de semaine à plus de 4,40% avant de se replier légèrement, traduisant l’inquiétude des intervenants de marché quant à l’orientation future de la politique monétaire de la Réserve Fédérale américaine.
En effet, dans une semaine riche en prises de paroles de la part des membres de la Fed, un manque global de cohésion a déclenché l’ire des investisseurs obligataires. Si le président de la banque centrale américaine Jerome Powell a déclaré que les chiffres décevants de l’inflation ne remettaient pas en cause sa vision d’une trajectoire désinflationniste, la prise de parole de Raphael Bostic (membre votant du FOMC et patron de la Fed d’Atlanta) était d’une tout autre facture…
Selon lui, la robustesse actuelle de l’activité économique devrait justifier le report de la baisse de taux prévue pour juin jusqu’au dernier trimestre 2024. La divergence de ces déclarations a ainsi provoqué un retour de la volatilité sur les marchés obligataires, les données macroéconomiques récentes venant calmer les ardeurs d’investisseurs qui s’étaient peut-être montrées un peu trop optimistes sur les baisses de taux directeurs de l’autre côté de l’Atlantique… Nul doute que la Fed suivra de près les prochains chiffres d’inflation et autres indicateurs d’activité, à commencer par les chiffres mensuels de l’emploi (Non Farm Payrolls) attendus dès demain…
Plus de de 40% des ménages français détiennent un contrat d’assurance-vie dont le principe repose sur la capitalisation des produits générés par les actifs logés au sein de ce véhicule. Les gains constatés au fil du temps étant automatiquement réinvestis dans le contrat, le capital de base augmente du fait de sa valorisation et de celle des intérêts acquis, à leurs tours productifs d’intérêts.
Véhicule d’investissement privilégié de nos compatriotes pour sa souplesse de fonctionnement et de transmission patrimoniale, l’assurance-vie repose sur le principe juridique de la stipulation pour autrui codifié à l’article 1205 du Code Civil.
Lors du dénouement du contrat d’assurance-vie à raison du décès du souscripteur assuré, les capitaux versés au profit des bénéficiaires désignés échappent à la masse successorale, ce qui permet d’éviter l’application des droits de succession, à l’exception des primes versées après 70 ans, qui sont soumises à un régime fiscal distinct.
Tout d’abord, il est important de rappeler la pertinence de l’utilisation de la dette privée en termes de complémentarité avec la poche désormais plus connue des investisseurs privés qu’est le Private Equity. Pour autant, derrière la simple terminologie de « dette privée » se cache un grand nombre de types de dettes aux profils, rendement et risques différents (Senior Loans de 1er rang en direct lending, parrallel lending, dette unitranche, dette mezzanine, avec ou sans sponsor ie fonds de Private Equity etc etc …).
La motion de censure déposée par le parti NFP a été votée à la majorité absolue de l’Assemblée Nationale (> 289 députés) ce mercredi 4 décembre.