Dans un précédent article, nous mentionnions qu’un « produit « bearish » (i.e. indexé à la baisse) sur les taux avait toutes les chances d’attirer l’attention des investisseurs. »
Force est de constater que notre intuition n’était pas mauvaise… Depuis lors, il ne se passe pas une semaine sans le lancement d’un nouveau produit ayant l’ambition de faire profiter ses souscripteurs de la baisse des taux. Heureusement, cela n’impacte pas l’intérêt de la classe d’actifs, car tous ces produits ne sont pas identiques.
Les formules et les sous-jacents diffèrent en fonction des objectifs d’investissement des épargnants. Ainsi, certains produits privilégient un scénario de remboursement anticipé rapide, alors que d’autres ont l’ambition de verser un rendement régulier supérieur au taux sans risque.
En termes de sous-jacent, quelques rares produits s’exposent au taux CMS EUR 1 an, alors que la majorité des produits privilégie les taux CMS EUR 10 ans.
Le graphique ci-dessous illustre les différences de dynamique entre le taux de refinancement fixé par la BCE et les taux CMS 1 an et 10 ans.
Zenith Capital a fait le choix de proposer un produit offrant une garantie du capital à 100 % à l’échéance(1), qui versera chaque année un coupon conditionnel de 5,50 %, si, à la date de constatation annuelle, le taux CMS EUR 10 ans est inférieur ou égal à 3 %.
Ce produit pourra être remboursé par anticipation tous les ans, si le taux CMS EUR 10 ans est inférieur ou égal à 2,45 %, à l’une des dates de constatation annuelle.
Toutefois, le produit conserve un risque de perte en capital partielle ou totale en cours de vie, en cas de sortie, alors que les conditions de remboursement anticipé automatique ne sont pas réunies.
Par ailleurs, bien que bénéficiant d’une garantie du capital à 100 % à échéance, quel que soit le niveau du sous-jacent, l’investisseur demeure exposé au risque de faillite ou de défaut de paiement de l’Émetteur.
Le graphique ci-dessous montre l’évolution du taux CMS EUR 10 ans depuis le mois mai 2000 avec la ligne rouge qui correspond au seuil de détachement des coupons et la ligne bleue qui correspond au seuil de remboursement anticipé.
(1) Hors frais, commissions et fiscalité liés au cadre d’investissement.
Plus de de 40% des ménages français détiennent un contrat d’assurance-vie dont le principe repose sur la capitalisation des produits générés par les actifs logés au sein de ce véhicule. Les gains constatés au fil du temps étant automatiquement réinvestis dans le contrat, le capital de base augmente du fait de sa valorisation et de celle des intérêts acquis, à leurs tours productifs d’intérêts.
Véhicule d’investissement privilégié de nos compatriotes pour sa souplesse de fonctionnement et de transmission patrimoniale, l’assurance-vie repose sur le principe juridique de la stipulation pour autrui codifié à l’article 1205 du Code Civil.
Lors du dénouement du contrat d’assurance-vie à raison du décès du souscripteur assuré, les capitaux versés au profit des bénéficiaires désignés échappent à la masse successorale, ce qui permet d’éviter l’application des droits de succession, à l’exception des primes versées après 70 ans, qui sont soumises à un régime fiscal distinct.
Tout d’abord, il est important de rappeler la pertinence de l’utilisation de la dette privée en termes de complémentarité avec la poche désormais plus connue des investisseurs privés qu’est le Private Equity. Pour autant, derrière la simple terminologie de « dette privée » se cache un grand nombre de types de dettes aux profils, rendement et risques différents (Senior Loans de 1er rang en direct lending, parrallel lending, dette unitranche, dette mezzanine, avec ou sans sponsor ie fonds de Private Equity etc etc …).
La motion de censure déposée par le parti NFP a été votée à la majorité absolue de l’Assemblée Nationale (> 289 députés) ce mercredi 4 décembre.
L'inflation en Europe étant revenue à des niveaux acceptables, 1,8 % en rythme annuel en septembre 2024, et devant faire face à une croissance faible, la Banque Centrale Européenne a initié un mouvement de baisse des taux d'intérêt à court terme, ces derniers passant de 4 % il y a 1 an à 2,5 % aujourd'hui, et qui va certainement se poursuivre en 2025. Cette réduction des taux courts impactera possiblement les taux fixes proposés pour les crédits par les établissements bancaires.