Le président de la Fed n’a pas livré le discours rêvé aux observateurs hier à l’occasion de son allocution devant la Chambre des représentants. Pour Jerome Powell, il reste ainsi nécessaire pour la Fed de poursuivre son resserrement monétaire !Les partisans du verre à moitié plein souligneront que le parcours de durcissement monétaire restant est bien minime par rapport au chemin déjà parcouru… Il n’en reste pas moins vrai que la perspective d’un pivot* de la Banque centrale s’éloigne quelque peu, et que l’inflation ne ralentit pas assez vite aux yeux des banquiers centraux du pays de l’Oncle Sam…Jerome Powell rappelant que la vision défendue emportait un large consensus au sein du « board » de la Banque centrale.
Comment expliquer ce rythme ô combien capricieux auquel l’inflation diminue ? En dépit d’un durcissement des conditions de financement historique en 2022, l’économie américaine continue de frapper par sa résilience, comme l’illustrent d’ailleurs les dernières statistiques du pays.Le marché immobilier américain, pourtant pas le dernier à subir théoriquement l’impact de la remontée des taux, a même surpris par un rebond après plusieurs trimestres de contraction ! Sans surprise, ce contexte plaide pour une nouvelle hausse des taux à l’occasion du prochain meeting de la Fed (26 juillet).
Comme le soulignent les analystes de CM-CIC, il reste probable que l’institution reste prudente lors des réunions suivantes. Comprendre : une pause dans le relèvement des taux pendant plusieurs mois reste dans les cartons, afin de laisser le temps aux banquiers centraux d’étudier les différents impacts économiques de son action des derniers mois.Les économistes continuent d’anticiper un ralentissement de la croissance, notamment sous l’effet du durcissement des conditions de financement. A suivre…
*Point pivot : niveau maximal atteint par les taux directeurs de la Banque centrale avant un changement d’orientation. En l’occurrence, il s’agit du niveau maximal atteint avant que la Fed ne décide de procéder à une baisse de taux.
L’heure est à la baisse des taux d’intérêts ! Si les investisseurs ont sanctionné cette semaine l’absence de relance budgétaire, l’Empire du Milieu a, par son assouplissement monétaire, rappelé la dynamique bien distincte dans laquelle il évolue par rapport au reste du monde.
La Chine a ainsi consécutivement baissé ses taux directeurs de 10 points de base, puis ses taux de référence à 1 an et 5 ans des banques commerciales (qui servent de référence aux prêts immobiliers).
Les observateurs attendaient une action plus importante en termes de soutien à l’activité d’une Banque centrale qui n’a elle pas à lutter contre l’inflation qui reste proche de 0% malgré la reprise économique en cours.Des annonces supplémentaires, notamment au niveau budgétaire, restent probables à court terme. Rappelons d’ailleurs que le Politburo présidé par Xi Jinping se tiendra début juillet.
L’actualité financière fut plutôt riche ces derniers jours puisque l’évolution des relations diplomatiques entre la Chine et les Etats-Unis fut très commentée dans les salles de marché. La rencontre entre le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken et Xi Jinping a ainsi fait naître des espoirs de réchauffement des relations entre les deux grandes puissances.
Bien sûr, les tensions autour de Taïwan ne vont pas s’envoler du jour au lendemain, mais les deux pays se sont tout de même engagés à maintenir des échanges réguliers.
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