Pour les familles recomposées, la question de la transmission de patrimoine est un enjeu majeur. L’anticipation reste la clé pour éviter les conflits et ne négliger personne.
Bien qu’aujourd’hui devenue une organisation courante, la famille recomposée n’est pas parfaitement intégrée par le Code civil qui est construit autour de la famille nucléaire traditionnelle et son mariage à vie. Les familles recomposées n’ont pas pris conscience des enjeux auxquels elles peuvent être confrontées en matière de transmission du patrimoine. 47 % d’entre elles ignorent qu'en cas de remariage, les enfants issus d'une première union peuvent être mécaniquement désavantagés au moment de la succession. Ainsi, en présence d'enfants d'un mariage précédent, la loi prévoit que le conjoint survivant percevra, sauf contre-indication testamentaire, un quart du patrimoine du défunt en pleine propriété. Or, au décès du beau-parent, cette quote-part échappera à l’enfant né d’une précédente union. Et, même si le beau-parent décide de leur léguer cette part, celle-ci sera taxée à 60 %...
Si l’on parle souvent du cas des enfants, le cas du compagnon peut également être problématique. Ainsi, en cas d’absence de mariage, celui-ci ne dispose d’aucun droit en cas de succession. Et même s’il existe une transmission par testament, le concubin sera taxé, là encore, au taux de 60 %. Pour éviter toute mauvaise surprise, il est donc important d’anticiper. Passage en revue des solutions à envisager.
La question du mariage doit être posée. Il offre en effet une meilleure protection que le Pacs qui n’offre, dans le cadre de la transmission, qu’une exonération des droits de succession. Quel que soit le régime matrimonial choisi par les époux, et en l’absence de testament, le régime de base offre une protection efficace au conjoint survivant. Celui-ci reçoit :
Pour les couples mariés, il est possible d’aller encore plus loin en matière de protection en cas de décès. Réservé aux époux, la donation au dernier vivant permet au conjoint survivant de choisir de recevoir : la totalité de la succession en usufruit, le quart des biens en pleine propriété et les trois quarts en usufruit ou la quotité disponible (soit la moitié de l’actif successoral en présence d’un enfant, un tiers en présence de deux enfants, et un quart en présence de trois enfants et plus).
Les avantages matrimoniaux permettent d’augmenter la part des biens du couple dont le conjoint survivant deviendra seul propriétaire. Ils sont consentis dans le cadre d’un régime communautaire ou d’une société d’acquêts au sein d’un régime séparatiste. En effet, les avantages matrimoniaux ne peuvent porter que sur des biens communs. Dans le cadre d’une famille recomposée, ces outils servent avant tout à éviter les situations de démembrement et d’indivision entre les beaux enfants et les beaux-parents.
Attention, la stipulation d’avantages matrimoniaux s’apparente à un changement de régime matrimonial. Pour que celui-ci soit valable, il faut respecter une certaine procédure. Une fois la conclusion de l’acte notarié, vous devez en informer les enfants majeurs et les créanciers. Ils ont alors un délai de trois mois pour donner ou non leur accord. En cas d’opposition, il faut mettre en place une procédure d’homologation. Cette dernière nécessite de prendre un avocat pour introduire la requête et implique un allongement de la durée de la procédure.
L’assurance-vie permet de transmettre au conjoint survivant une part plus importante que celle offerte par la loi ou consentie via des libéralités sans droits de mutation à acquitter. En effet, les capitaux décès perçus par les bénéficiaires d’un contrat d’assurance-vie étant hors succession, l’action en réduction des héritiers ne sera pas applicable. Par ailleurs, l’assurance-vie permet d’offrir au conjoint survivant une protection financière supplémentaire en percevant des capitaux ou rentes en franchise de droits. Attention néanmoins, en cas de versement de primes manifestement exagérées, les descendants ont la possibilité d’intenter une action.
À l’heure où les ETF séduisent de plus en plus d’investisseurs, la question mérite d’être posée. Entre promesse de performance, coûts réduits et vrais enjeux de diversification, faisons le point sur deux approches qui façonnent le paysage financier d’aujourd’hui.
Dans un contexte où les épargnants français recherchent du sens et de la rentabilité pour leur patrimoine, une opportunité se distingue : la dette privée. En effet, cette classe d’actifs permet de financer directement les entreprises tout en générant des revenus réguliers et attractifs. À mi-chemin entre rendement, diversification et utilité économique, elle s’impose comme un trait d’union puissant entre les besoins de financement de l’économie réelle et les objectifs patrimoniaux des investisseurs.
Au 1er trimestre 2025, le taux d’épargne des Français s’est établi à 19,1 % du revenu disponible, ce qui correspond à plus de 1 000 milliards d’euros, un record historique. Le patrimoine financier des ménages atteint désormais 6 500 milliards d’euros affectés pour les deux tiers, à parité, en dépôts ou livrets réglementés et en assurance-vie.
Cette affirmation attribuée au père de la physique moderne, Albert Einstein, souligne l’idée que la connaissance, aussi rigoureuse soit-elle, devient stérile si elle n’est pas accueillie dans un climat de confiance mutuelle.
Dans un monde patrimonial en mutation, le Family Office s’impose comme un acteur central pour accompagner les grandes fortunes dans la gestion stratégique et durable de leur patrimoine. Ce chef d’orchestre discret mais décisif aide les familles à conjuguer pérennité, diversification et vision à long terme.
Investir en Bourse peut sembler complexe, mais certaines stratégies rendent l’expérience plus accessible et lisible. Le mandat Action Europe Dividendes, géré par Zenith Asset Management*, en est un bon exemple : il mise sur la solidité des grandes entreprises européennes et leur capacité à verser des dividendes réguliers.