Les fonds de dette privée et les fonds de Private Equity ont tous les deux pour principe d’investir dans des d’entreprises non cotées. Mais leur soutien financier ne prend pas la même forme.
Les fonds de Private Equity et les fonds de dette privée ont un socle commun : tous deux investissent dans des entreprises qui ne sont pas cotées en bourse. C’est donc un moyen de financer l’économie réelle, de soutenir les start-ups, les PME et les ETI dans le développement de leur activité, de leur permettre d’innover, et par conséquent de créer des emplois. Cependant leur soutien financier ne prend pas la même forme.
Les fonds de Private Equity prennent des participations au capital des entreprises. Ils sont donc actionnaires, ils ont un droit de vote et de contrôle sur la stratégie de l’entreprise. Une fois qu’ils estimeront que l’entreprise aura atteint son plein potentiel, ils pourront revendre leurs parts et générer une plus-value. Ces fonds sont aussi exposés à un risque de perte en capital si l’entreprise se déprécie.
Les fonds de dette privée prêtent de l’argent aux entreprises, qui cherchent des alternatives aux prêts bancaires traditionnels et aux émissions obligataires sur les marchés financiers. La dette privée est rémunérée par des intérêts contractuels, qui sont payés tous les trimestres ou semestres jusqu’à l’échéance de la dette. Le remboursement du capital se fait à l’échéance de la dette, ce qui permet à l’entreprise d’utiliser la trésorerie pour financer ses projets de croissance. Cet investissement expose à des risques, comme le non-paiement des intérêts et le non-remboursement.
Toutefois, la dette privée est considérée comme un peu moins risquée que le Private Equity car les fonds de dettes privée sont des créanciers, qui ont un droit de remboursement prioritaire sur les actionnaires en cas de faillite.
Le Private Equity, tout comme la dette privée, s’adresse à des investisseurs qui ont une vision de long terme, qui sont prêts à immobiliser leur épargne pendant une durée déterminée et qui sont conscients des risques inhérents à ces deux classes d’actifs.
Il est recommandé de se rapprocher de son conseiller en gestion patrimoine qui pourra évaluer, en fonction de son profil et de son horizon de placement, la pertinence de ces investissements.
En France, la quasi-totalité des régimes obligatoires de retraite (de base et complémentaires) repose sur un système par répartition, dans lequel les cotisations des actifs financent directement les pensions versées aux retraités. La solidarité intergénérationnelle est le pilier du financement de nos retraites : la génération active cotise aujourd’hui pour financer les pensionnés, en s’appuyant sur le principe d’un contrat social où, demain, nos propres enfants feront de même.
Dans le cadre de la préparation à la retraite, il est essentiel de bien choisir les produits d'épargne qui permettront de constituer un capital pour l’avenir. Parmi les options populaires en France, le Plan d'Épargne Retraite (PER) individuel et l'assurance-vie se distinguent comme des solutions privilégiées. Bien que ces deux instruments d’épargne aient pour objectif de préparer l’avenir financier, leurs caractéristiques, leurs avantages et leurs modes de fonctionnement diffèrent sensiblement.
Les véhicules d’investissement à long terme bénéficient en France d’une fiscalité avantageuse visant à encourager l’épargne et l’investissement sur une durée étendue. Ces différents véhicules, à savoir le Plan d’Épargne Retraite (PER), les contrats d’assurance-vie et de capitalisation ainsi que les Plan d’Épargne en Actions (PEA), présentent un intérêt indéniable à capitaliser pour constituer à long terme des revenus complémentaires. À ce titre, chaque enveloppe dispose d’un cadre fiscal spécifique et distinct.
Les Sociétés Civiles de Placement Immobilier (SCPI) constituent une solution d’investissement pour profiter des opportunités du marché immobilier tout en étant un véhicule particulièrement agile et adapté à chaque stratégie patrimoniale. Depuis quelques mois, un mouvement stratégique s’est affirmé en matière de SCPI : la diversification géographique à l’échelle européenne. En 2025, cette tendance s’impose.
Les investissements immobiliers ont subi en 2024, le contrecoup de la hausse des taux de 2022. Les entreprises du secteur immobilier cotées en bourse ont connu des ajustements de cours dès 2022. Ces entreprises sont en quelque sorte des indicateurs avancés des évolutions à venir. Où en sont-elles aujourd’hui ?
La fiscalité applicable aux revenus fonciers perçus sur des biens immobiliers loués a historiquement connu une augmentation progressive, notamment lorsque ces biens sont détenus par des personnes physiques résidentes fiscales en France.