Les raisons d’épargner sont multiples. Vous pouvez vouloir réaliser un projet, mettre votre famille à l’abri ou préparer le futur. Il n’est pas nécessaire d’investir des milliers d’euros mensuellement pour faire un bon placement. En réussissant à investir 500 euros tous les mois, vous vous constituerez des économies significatives. Il n’existe pas de solutions universelles, vos placements doivent coïncider avec votre budget et vos besoins. Pour prendre les meilleures décisions, il est, dans tous les cas, important d’être bien organisé et bien conseillé.
L’investissement n’est pas réservé aux plus riches. La plupart des ménages peuvent épargner une part de leurs revenus chaque mois en fonction de leurs capacités financières. Le point essentiel est de se fixer des objectifs abordables. Pour cela, il faut commencer par déterminer sa capacité d’épargne.
La capacité d’épargne est la part de vos revenus disponibles chaque mois après avoir payé toutes vos dépenses. Pour la calculer, il est nécessaire de lister toutes vos charges :
Pour obtenir une liste exhaustive, il est recommandé de faire une moyenne de vos dépenses des douze derniers mois. En faisant cet exercice, vous pourrez peut-être identifier des optimisations (supprimer un abonnement inutilisé, par exemple).
Ensuite, il faut soustraire la somme de vos dépenses mensuelles à celles de vos revenus. Le montant obtenu correspond à votre capacité d’épargne.
Vous avez déterminé votre capacité d’épargne. Vous vous demandez maintenant comment bien investir votre argent. Voici différentes façons de placer votre argent.
L’assurance vie est un placement intéressant pour créer un capital ou pour se constituer un complément de revenus. Ce produit financier consiste à payer des primes à un assureur. En contrepartie, la compagnie d’assurance verse une rente ou un capital aux bénéficiaires. Ce peut être le titulaire lui-même ou des bénéficiaires (famille ou tiers).
Le contrat d’assurance vie a pour atout principal sa fiscalité. Seules les plus-values sont taxées. Lorsque vous récupérez vos gains après huit ans, vous bénéficiez d’une imposition allégée et d’un abattement.
Le contrat d’assurance-vie présente l’inconvénient d’avoir une rentabilité faible pour les fonds en euros. Pour les assurances vie en unités de compte, le risque est là de perdre son capital. Il ne faut pas oublier de prendre en compte les frais de gestion pour connaître la rentabilité véritable de votre contrat.
Le PER (plan d’épargne retraite) permet d’épargner régulièrement pour se constituer un capital ou une rente à la retraite.
Avec le PER, il n’y a pas de montants annuels à placer obligatoirement. De plus, vous pouvez déduire les versements de vos revenus imposables.
Le PER est un produit « tunnel ». Les versements sont bloqués jusqu’à la date de votre départ à la retraite. Il faut en avoir conscience, car vous ne pouvez récupérer les sommes en cas de coups durs. Il existe certaines exceptions (achat de la résidence principale, invalidité, etc.), mais elles ne couvrent pas toutes les situations de vie.
Le PEA (plan d’épargne en actions) est un produit d’épargne permettant de constituer sur le long terme un portefeuille en actions investies directement ou via des fonds.
Le PEA bénéficie d’une fiscalité avantageuse après cinq ans d’existence. Si vous retirez de l'argent de votre PEA après 5 ans, les gains de votre PEA sont exonérés d'impôt sur le revenu.
Toutefois, les revenus des titres non cotés détenus dans un PEA sont exonérés, chaque année, dans la limite de 10 % du montant de ces placements (c'est-à-dire de la valeur d'acquisition de ces titres). Les revenus qui dépassent cette limite sont soumis à un impôt de 12,8 % (et à 17,20 % de prélèvements sociaux .
Le PEA possède quelques inconvénients :
Investir dans une SCPI permet d’acquérir indirectement des biens immobiliers avec un budget réduit et de diversifier vos placements.
L’avantage de cette solution est de ne pas avoir à s’occuper de la gestion locative en contrepartie de frais de gestion payés à la société de gestion. Les loyers sont répartis en fonction du pourcentage de parts détenues. L’investissement en parts de SCPI présente un risque de perte en capital.
Dans le cadre d’un investissement à crédit dans des parts de SCPI, le souscripteur ne doit pas tenir compte exclusivement des revenus provenant de la SCPI, compte tenu de leur caractère aléatoire, pour faire face à ses obligations de remboursement. En cas de souscription à crédit, si les revenus attachés aux parts souscrites ne sont pas suffisants pour rembourser le crédit, ou en cas de baisse de la valeur des parts lors de la revente, le souscripteur devra payer la différence. En cas de défaillance au remboursement du prêt consenti, les parts de la SCPI pourraient devoir être vendues, pouvant entraîner une perte de capital.
Pour investir ou pour vous constituer une épargne de précaution, le versement libre programmé peut vous aider à économiser plus facilement. Parmi les solutions que nous venons d’évoquer, vous ne pouvez le mettre en place que dans le cadre d’un contrat d’assurance vie ou d’un plan d’épargne retraite.
Le versement libre programmé est une option vous permettant de verser périodiquement une somme. Cela peut être sur une assurance vie, un plan d’épargne retraite ou même un livret.
Vous décidez de la somme à verser librement, en fonction de votre capacité d’épargne et de vos besoins. Ces versements programmés peuvent être interrompus à tout moment.
Vous pouvez tout à fait prévoir plusieurs versements. Voici un exemple :
Madame A. a une capacité d’épargne de 500 € par mois. Elle souhaite placer :
Le premier avantage est de vous « astreindre » à épargner. Le versement a lieu automatiquement chaque mois. Vous n’avez pas à vous en soucier, mais surtout vous ne risquez pas d’oublier un mois.
Le versement libre programmé a aussi pour atout d’être un mécanisme très souple. Vous êtes libre de l’interrompre à tout moment si votre situation financière a évolué.
La limite du versement libre programmé est de ne pas prendre en compte les variations de vos revenus. Le versement a lieu, peu importe votre situation financière. Vous ne pouvez pas augmenter le versement un mois où vos revenus ont été supérieurs à la moyenne. De la même façon, vous n’avez pas la possibilité de baisser le versement un mois pour faire face à une dépense supplémentaire.
La résiliation d’un versement libre programmé obéit à une procédure définie par votre compagnie d’assurance ou votre banque. Il faut compter en moyenne un mois pour obtenir la prise en compte de votre demande de cesser le versement. C’est pourquoi, il est recommandé d’indiquer un montant légèrement inférieur à votre capacité d’épargne. Par la suite, si vous vous rendez-compte que vous n’utilisez pas tout votre argent, vous pourrez alors réaliser un versement supplémentaire sur votre support d’épargne.
À l’heure où les ETF séduisent de plus en plus d’investisseurs, la question mérite d’être posée. Entre promesse de performance, coûts réduits et vrais enjeux de diversification, faisons le point sur deux approches qui façonnent le paysage financier d’aujourd’hui.
Dans un contexte où les épargnants français recherchent du sens et de la rentabilité pour leur patrimoine, une opportunité se distingue : la dette privée. En effet, cette classe d’actifs permet de financer directement les entreprises tout en générant des revenus réguliers et attractifs. À mi-chemin entre rendement, diversification et utilité économique, elle s’impose comme un trait d’union puissant entre les besoins de financement de l’économie réelle et les objectifs patrimoniaux des investisseurs.
Au 1er trimestre 2025, le taux d’épargne des Français s’est établi à 19,1 % du revenu disponible, ce qui correspond à plus de 1 000 milliards d’euros, un record historique. Le patrimoine financier des ménages atteint désormais 6 500 milliards d’euros affectés pour les deux tiers, à parité, en dépôts ou livrets réglementés et en assurance-vie.
Cette affirmation attribuée au père de la physique moderne, Albert Einstein, souligne l’idée que la connaissance, aussi rigoureuse soit-elle, devient stérile si elle n’est pas accueillie dans un climat de confiance mutuelle.
Dans un monde patrimonial en mutation, le Family Office s’impose comme un acteur central pour accompagner les grandes fortunes dans la gestion stratégique et durable de leur patrimoine. Ce chef d’orchestre discret mais décisif aide les familles à conjuguer pérennité, diversification et vision à long terme.
Investir en Bourse peut sembler complexe, mais certaines stratégies rendent l’expérience plus accessible et lisible. Le mandat Action Europe Dividendes, géré par Zenith Asset Management*, en est un bon exemple : il mise sur la solidité des grandes entreprises européennes et leur capacité à verser des dividendes réguliers.