Il y a deux types de fiscalité qui s’appliquent à un Plan d’Épargne Retraite (PER) : la fiscalité à l’entrée et la fiscalité de sortie.
La fiscalité à l’entrée dépend de son statut et du type de versement. Tandis que la fiscalité de sortie dépend de l’origine du versement.
À savoir qu’au sein de chaque type de PER, 3 types de versements sont possibles et répartis selon des compartiments :
Les versements volontaires effectués sur un Plan d’Épargne Retraite peuvent être déductibles du revenu net global ou des bénéfices professionnels, pour les indépendants.Le compartiment 1 du Plan d’Épargne Retraite est donc alimenté par des versements déduits fiscalement, selon les règles suivantes :
Le montant versé est déduit du revenu net global dans la limite égale au plus élevé des 2 montants suivants :
Le montant versé est déduit du revenu catégoriel dans la limite égale au plus élevé des 2 montants suivants :
À noter que l’enveloppe réservée aux indépendants, pour la part de 10 %, sera commune avec l’enveloppe de 10 % accessible à l’ensemble des contribuables.
L’harmonisation des dispositifs au sein du Plan d’Épargne Retraite a créé une complexité sur le fonctionnement de la fiscalité à la sortie.
Le nombre de compartiments, les différentes possibilités de versements, les différentes possibilités de sorties, la distinction entre les intérêts et le capital, sont autant d’éléments qui sont à prendre en compte pour comprendre le fonctionnement de la fiscalité sur la sortie.
Il est donc nécessaire de se faire accompagner par un professionnel de la gestion de patrimoine, afin d’anticiper et d’optimiser la fiscalité à la sortie.
Avec le Plan d’Épargne Retraite, des versements ponctuels ou réguliers, tout au long de sa vie active, permettent de constituer un capital. L’objectif visé n’est autre que celui de se constituer un complément de revenu à la retraite.
En comparaison avec d’autres placements disponibles, le Plan d’Épargne Retraite incite à épargner, à l’aide d’une économie d’impôt, jusqu’au départ à la retraite, on parle alors de « placement tunnel ». C’est-à-dire que le capital placé sur un Plan d’Épargne Retraite est en principe bloqué jusqu’à l’échéance de la retraite. Ce contrat repose sur une phase d’épargne, ponctuée de versements, puis une phase de jouissance du capital.
Exemple de l’efficacité d’un contrat « Tunnel » (avec économie d’impôts sur le revenu) en comparaison avec un placement standard :
Plan d’Épargne Retraite individuel (avec économie d’IR)
Autre (sans économie d’IR)
Créer une entreprise, la faire grandir, la céder ou la transmettre : derrière ces mots se cache une aventure humaine et économique, jalonnée de choix déterminants. À chaque étape, le dirigeant se retrouve face à des décisions qui engagent son avenir, celui de son entreprise et de sa famille. Et dans ce parcours, une certitude s’impose : l’accompagnement n’est pas une option, mais un levier de réussite.
Il y a des idées qui reviennent régulièrement dans le débat public, portées par la promesse d’une « justice fiscale » et d’un monde meilleur. La taxe Zucman, impôt plancher sur la fortune (IPF) de 2 % sur les patrimoines supérieurs à 100 millions d’euros, en est l’exemple parfait. Mais, derrière la façade a priori séduisante de la lutte contre les inégalités, cette mesure relève surtout d’une démagogie fiscale qui ignore la réalité économique, juridique et même… mathématique.
Bien que le mandat de protection future et le mandat à effet posthume aient été introduits il y a plus de quinze ans dans le Code civil français, ces dispositifs continuent d’évoluer. Ainsi, le décret n°2024-1032 a récemment instauré le registre des mandats de protection future, comme le prévoyait déjà la loi de 2015 relative à l’adaptation de la société au vieillissement.
En France, la gestion des produits financiers pour un majeur protégé est encadrée par la loi. L’objectif est de garantir la protection des intérêts de la personne vulnérable tout en assurant une administration adaptée de son patrimoine.
Dans un environnement marqué par l’inflation, la volatilité des marchés financiers et l’évolution constante de la fiscalité, les stratégies d’investissement doivent répondre à une double exigence : préserver le capital déjà constitué et assurer des revenus stables et durables. La clé réside dans une stratégie équilibrée, qui s’appuie sur toutes les classes d’actifs disponibles. Cette diversification n’est pas seulement une opportunité, c’est aussi une obligation pour sécuriser son avenir financier.
À l’heure où les ETF séduisent de plus en plus d’investisseurs, la question mérite d’être posée. Entre promesse de performance, coûts réduits et vrais enjeux de diversification, faisons le point sur deux approches qui façonnent le paysage financier d’aujourd’hui.