Encourager l’investissement privé dans la transition énergétique
L’union Européenne s’engage à adopter la neutralité carbone d’ici à 2050
Nous sommes aujourd’hui dans l’incapacité de lutter seuls contre le réchauffement de la planète. Pour atteindre des émissions nettes nulles, deux solutions s’offrent donc à l’Europe :
- Soit les émissions à effet de serre sont compensées par la séquestration, c’est-à-dire l’élimination du carbone par les puits de carbone.
- Soit les émissions produites par un secteur sont compensées par la réduction d’émissions d’un autre secteur.
Tous les leviers doivent être actionnés
La première démarche, nécessaire mais insuffisante, consiste à diminuer notre consommation d’énergie en développant des technologies sobres en énergie, ou plus fondamentalement en modifiant notre comportement. Des exemples concrets sont déjà planifiés, comme la fin des véhicules thermiques en 2040 ou l’amélioration de l’efficacité énergétique des bâtiments.
La deuxième démarche, cumulative, passe par la diversification du mix énergétique. À savoir qu’aujourd’hui, la consommation d’énergie primaire en France se répartit ainsi :
Au vu de cette répartition, il y a nécessité de :
- Réduire la part des énergies fossiles ;
- Développer les énergies renouvelables pour atteindre une fourchette entre 70 et 88 % en 2050.
Tous les acteurs doivent s’engager
Le financement de la transition énergétique est un véritable défi. Les investissements publics se doivent d’être complétés par du financement privé. Pour illustrer ce propos, la Banque mondiale souhaite adapter ses outils d’analyse afin d’identifier les barrières existantes au développement du financement privé, pour inciter les États à réaliser les réformes nécessaires en ce sens.
Ainsi, aux côtés des organismes publics (banques publiques, territoriales, collectivités…), agences nationales et régionales, observatoires, réseaux et fédérations, se positionneront de plus en plus comme acteurs de financement alternatif, les plateformes de financement participatif, les fonds de dette privée ou de Private Equity.
Ces derniers étant très créatifs dans l’élaboration de solutions d’investissement, l’offre à destination de la clientèle privée en quête de sens a de beaux jours devant elle !
Créer une entreprise, la faire grandir, la céder ou la transmettre : derrière ces mots se cache une aventure humaine et économique, jalonnée de choix déterminants. À chaque étape, le dirigeant se retrouve face à des décisions qui engagent son avenir, celui de son entreprise et de sa famille. Et dans ce parcours, une certitude s’impose : l’accompagnement n’est pas une option, mais un levier de réussite.
Il y a des idées qui reviennent régulièrement dans le débat public, portées par la promesse d’une « justice fiscale » et d’un monde meilleur. La taxe Zucman, impôt plancher sur la fortune (IPF) de 2 % sur les patrimoines supérieurs à 100 millions d’euros, en est l’exemple parfait. Mais, derrière la façade a priori séduisante de la lutte contre les inégalités, cette mesure relève surtout d’une démagogie fiscale qui ignore la réalité économique, juridique et même… mathématique.
Bien que le mandat de protection future et le mandat à effet posthume aient été introduits il y a plus de quinze ans dans le Code civil français, ces dispositifs continuent d’évoluer. Ainsi, le décret n°2024-1032 a récemment instauré le registre des mandats de protection future, comme le prévoyait déjà la loi de 2015 relative à l’adaptation de la société au vieillissement.
En France, la gestion des produits financiers pour un majeur protégé est encadrée par la loi. L’objectif est de garantir la protection des intérêts de la personne vulnérable tout en assurant une administration adaptée de son patrimoine.
Dans un environnement marqué par l’inflation, la volatilité des marchés financiers et l’évolution constante de la fiscalité, les stratégies d’investissement doivent répondre à une double exigence : préserver le capital déjà constitué et assurer des revenus stables et durables. La clé réside dans une stratégie équilibrée, qui s’appuie sur toutes les classes d’actifs disponibles. Cette diversification n’est pas seulement une opportunité, c’est aussi une obligation pour sécuriser son avenir financier.
À l’heure où les ETF séduisent de plus en plus d’investisseurs, la question mérite d’être posée. Entre promesse de performance, coûts réduits et vrais enjeux de diversification, faisons le point sur deux approches qui façonnent le paysage financier d’aujourd’hui.
