Le prix des obligations baisse lorsque les taux d’intérêt montent. Ce résultat peut paraître paradoxal si on le compare par analogie à l’investissement en immobilier de rapport.
Imaginons que vous achetiez en 2021 un appartement pour le louer afin d’en tirer un rendement. Vous trouvez un locataire pour les 7 prochaines années qui présente toutes les qualités requises pour que vous soyez certain qu’il s’acquittera du loyer. Cependant, dans le contrat de location vous oubliez de prévoir une clause d’indexation des loyers sur l’inflation (ou le coût de la construction). Le rendement (net des travaux) de votre opération s’élève à 2 % par an pour les 9 prochaines années.
En 2022, en raison de l’inflation et de la pénurie de logement, le niveau des loyers des biens disponibles sur le marché est revu à la hausse, de telle sorte que le rendement des appartements concurrents s’élève désormais à 5 %. Votre revenu locatif lui n’est pas réévalué et correspond toujours à 2 % de votre investissement.
Si pour une raison personnelle, vous avez besoin de revendre votre investissement – dans lequel vous avez votre locataire à 2 %, pour intéresser des acheteurs/investisseurs, vous allez devoir baisser le prix de vente de votre appartement, de manière à compenser sur les 6 années restantes le manque à gagner sur les loyers. Approximativement, cela correspond à une baisse de 18 % du prix soit 3 % d’écart de loyer pendant 6 ans.
Sur le marché obligataire à taux fixe c’est ce principe qui s’applique. Même si vous percevez les coupons prévus initialement, si les coupons des nouvelles obligations sont plus élevés, vous devez faire baisser le prix de votre obligation pour s’ajuster aux nouvelles conditions de marché.
Investir sur les marchés actions peut être anxiogène pour beaucoup d’épargnants même si leur horizon d’investissement s’avère très éloigné. À travers l’investissement programmé, les épargnants s’affranchissent de ces difficultés.
La donation avant cession est une technique permettant de transmettre des biens tout en optimisant les coûts fiscaux. Particulièrement prisée pour la cession d'entreprise, elle peut également s'appliquer à la vente d'actifs financiers ou immobiliers, apportant des avantages fiscaux notables.
La dette privée est un mode de financement pour les entreprises non cotées, qui cherchent des alternatives aux prêts bancaires traditionnels et aux émissions obligataires sur les marchés financiers cotés. Depuis la crise financière de 2008, les banques ont restreint leurs prêts en raison du renforcement de la réglementation bancaire, ce qui a amené à une forte croissance du marché de la dette privée, attirant des investisseurs à la recherche de rendements attractifs.
Le démembrement de propriété est un outil juridique qui permet de séparer l'usufruit, c'est-à-dire le droit de jouir de la chose, de la nue-propriété, c'est-à-dire le droit de disposer de la chose. Il existe deux situations principales concernant le démembrement : le démembrement subi lors d'un décès au profit du conjoint et le démembrement choisi dans le cadre d'une stratégie de transmission. Voici les principales différentes entre ces deux types de démembrement :
L’épargne des investisseurs privés peut être logée dans différentes « enveloppes », telles que l’assurance-vie, le compte-titre ou encore le Plan d’Épargne Actions, dont certaines bénéficient d'avantages en matière de fiscalité. Chacune de ces enveloppes donne un accès plus ou moins étendu à différents types de sous-jacents, regroupés en grandes classes d’actifs.
Il est important de rappeler que le Plan d'Épargne Retraite, autrement dit le PER, est un dispositif d'épargne long terme destiné à compléter les revenus lors du passage à la retraite. Il comporte une phase d'épargne constituée de versements permettant d'obtenir une économie d'impôt et une phase de liquidation.