Un chef d'entreprise envisageant de céder ses titres peut optimiser ses impôts en les apportant à une société holding avant la vente.
La plus-value est ainsi reportée et l'impôt différé tant que les titres restent dans la holding, qui agit comme un outil patrimonial.
Après la vente, la holding récupère le produit sans impôt à payer, permettant au chef d'entreprise de réinvestir 100 % du capital issu de la cession, sous réserve de certaines conditions légales.
Il doit payer l'impôt sur la plus-value réalisée sans régime fiscal de faveur. Les liquidités reçues lors de la cession sont donc minorées de l'impôt.
Le chef d'entreprise a la possibilité d'apporter préalablement ses titres à une société holding, qu'il détient déjà ou qu'il crée à cette occasion.
Au moment de l'apport, la plus-value constatée sur les titres de ma société opérationnelle est mise en report : le gain réalisé est constaté et déclaré, mais l'impôt correspondant n'est pas éligible tant que le chef d'entreprise continue de détenir les titres de la société holding.
Peu de temps après l'opération d'apport, la holding procède à la vente des titres reçus et récupère l'intégralité du produit de cession sans aucun impôt, si aucune valorisation des titres n'est constatée au moment de cette opération.
Cela permet au chef d'entreprise de réinvestir 100 % des capitaux issus de la cession, mais sous réserves de certaines règles légales :
À noter que dans le cadre de cette stratégie, rien n'oblige le chef d'entreprise à apporter 100 % des titres de sa société à cette holding. Une bonne répartition lui permettra d'obtenir des capitaux directement de la vente et de capitaliser une partie du patrimoine dans sa holding patrimoniale, pour s'en servir par la suite comme d'une "réserve d'argent".
Les sociétés holding sont devenues une véritable colonne vertébrale dans l’organisation du patrimoine des dirigeants d’entreprises, qu’il s’agisse de leur patrimoine professionnel mais également personnel.
La diversification est essentielle dans la gestion de son patrimoine, et incarne la raison d’être d’une planification financière bien échafaudée.
Investir sur les marchés actions peut être anxiogène pour beaucoup d’épargnants même si leur horizon d’investissement s’avère très éloigné. À travers l’investissement programmé, les épargnants s’affranchissent de ces difficultés.
La donation avant cession est une technique permettant de transmettre des biens tout en optimisant les coûts fiscaux. Particulièrement prisée pour la cession d'entreprise, elle peut également s'appliquer à la vente d'actifs financiers ou immobiliers, apportant des avantages fiscaux notables.
La dette privée est un mode de financement pour les entreprises non cotées, qui cherchent des alternatives aux prêts bancaires traditionnels et aux émissions obligataires sur les marchés financiers cotés. Depuis la crise financière de 2008, les banques ont restreint leurs prêts en raison du renforcement de la réglementation bancaire, ce qui a amené à une forte croissance du marché de la dette privée, attirant des investisseurs à la recherche de rendements attractifs.
Le démembrement de propriété est un outil juridique qui permet de séparer l'usufruit, c'est-à-dire le droit de jouir de la chose, de la nue-propriété, c'est-à-dire le droit de disposer de la chose. Il existe deux situations principales concernant le démembrement : le démembrement subi lors d'un décès au profit du conjoint et le démembrement choisi dans le cadre d'une stratégie de transmission. Voici les principales différentes entre ces deux types de démembrement :