Ô surprise ! A seulement quelques jours de la date fatidique, les élus américains de la Chambre des représentants ont bien voté hier soir l’accord bipartisan visant à suspendre le plafond de la dette jusqu’au 1er janvier 2025.
Tout observateur régulier est désormais familier des débats entourant cette thématique, tant ceux-ci se sont régulièrement invités dans les salles de marchés (et les plateaux télés…) ces dernières années.L’épilogue ressemble étrangement à celui des dernières saisons : Républicains et Démocrates se sont accordés avant que le gong ne retentisse. Après un suspense pas si insoutenable, la Chambre des représentants a donc voté à une large majorité (314 pour vs 117 contre) l’accord de suspension espéré.
Prochaine étape : le texte doit désormais être transmis au Sénat, à majorité démocrate, pour une adoption définitive par Joe Biden et ainsi éviter un défaut de paiement qui aurait pu déclencher des conséquences très lourdes pour l’économie américaine… Un scénario auquel personne ne semblait réellement croire.
Nouvelle saison prévue pour début 2025… avec un casting potentiellement renouvelé puisque la prochaine échéance a été placée après la future élection présidentielle.
La nouvelle aura vite fait le tour des médias généralistes : les taux d’inflation allemands et français rassurent ! Sur le dernier mois, la hausse des prix à la consommation dans l’Hexagone a reflué à 5,1% sur un an… après avoir atteint 5,9% au mois d’avril, selon les chiffres (provisoires) publiés mercredi par l’Insee.
Si ceux-ci auraient plutôt inquiété en des temps pas si lointains (leurs niveaux absolus restent élevés), ils ont bien été salués par les économistes… La tendance d’une décrue de l’inflation se confirmant, sur fond de baisse significative des prix de l’énergie.
De quoi ravir le ministre de l’Economie française pour qui « l’inflation en France ralentit fortement pour la première fois depuis plusieurs mois »… Comme l’illustrent les chiffres publiés plus tard dans la semaine sur la zone euro, la tendance est la même sur la zone : le taux d’inflation sur un an a de nouveau repris sa décrue en mai après un léger rebond en avril, reculant nettement à 6,1% après 7% en avril, à la faveur notamment d’un repli marqué des prix énergétiques, selon les données publiées jeudi par Eurostat.
La lutte contre l’inflation reste un parcours semé d’embûches pour les banquiers centraux, et d’autres composantes devront prendre le relais de l’énergie. Si la hausse des prix a ralenti un peu plus fortement que ne le prévoyaient les analystes en mai, celle-ci reste toujours près de trois fois supérieure à l’objectif.La dynamique reste tendue dans le secteur des services. Si la flambée des prix énergétiques a défrayé la chronique ces derniers mois, l’inflation des services reste elle aussi prépondérante dans la lecture conjoncturelle de la BCE, elle qui vise une réduction significative de l’inflation sous-jacente (comprendre l’inflation corrigée des éléments les plus volatiles comme… l’énergie).
En attendant, la BCE devrait poursuivre ses tours de vis monétaires, désormais largement anticipés par le marché, avant d’envisager une pause. A suivre…
Source : WiseAM, société de gestion du groupe Crystal
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Plus de de 40% des ménages français détiennent un contrat d’assurance-vie dont le principe repose sur la capitalisation des produits générés par les actifs logés au sein de ce véhicule. Les gains constatés au fil du temps étant automatiquement réinvestis dans le contrat, le capital de base augmente du fait de sa valorisation et de celle des intérêts acquis, à leurs tours productifs d’intérêts.
Véhicule d’investissement privilégié de nos compatriotes pour sa souplesse de fonctionnement et de transmission patrimoniale, l’assurance-vie repose sur le principe juridique de la stipulation pour autrui codifié à l’article 1205 du Code Civil.
Lors du dénouement du contrat d’assurance-vie à raison du décès du souscripteur assuré, les capitaux versés au profit des bénéficiaires désignés échappent à la masse successorale, ce qui permet d’éviter l’application des droits de succession, à l’exception des primes versées après 70 ans, qui sont soumises à un régime fiscal distinct.
Tout d’abord, il est important de rappeler la pertinence de l’utilisation de la dette privée en termes de complémentarité avec la poche désormais plus connue des investisseurs privés qu’est le Private Equity. Pour autant, derrière la simple terminologie de « dette privée » se cache un grand nombre de types de dettes aux profils, rendement et risques différents (Senior Loans de 1er rang en direct lending, parrallel lending, dette unitranche, dette mezzanine, avec ou sans sponsor ie fonds de Private Equity etc etc …).
La motion de censure déposée par le parti NFP a été votée à la majorité absolue de l’Assemblée Nationale (> 289 députés) ce mercredi 4 décembre.
L'inflation en Europe étant revenue à des niveaux acceptables, 1,8 % en rythme annuel en septembre 2024, et devant faire face à une croissance faible, la Banque Centrale Européenne a initié un mouvement de baisse des taux d'intérêt à court terme, ces derniers passant de 4 % il y a 1 an à 2,5 % aujourd'hui, et qui va certainement se poursuivre en 2025. Cette réduction des taux courts impactera possiblement les taux fixes proposés pour les crédits par les établissements bancaires.