Ardemment souhaité par les investisseurs, mais pas nécessairement toujours au rendez-vous, le « rallye de Noël* » semble bien avoir lieu en cette fin d’année 2023. S’il est d’ordinaire de coutume d’utiliser cette expression boursière pour commenter les performances des marchés actions en cette période, le rebond est cette fois ci particulièrement impressionnant sur les marchés obligataires… et pour cause ! Le scénario de désinflation semble s’être accéléré de manière importante depuis la mi-octobre. Surtout, les anticipations optimistes des économistes ont depuis trouvé écho dans les propos des banquiers centraux.
La conférence de Jerome Powell constituait en effet l’un des derniers événements majeurs à suivre dans les salles de marché. Comme en atteste la baisse des taux souverains américains pendant la conférence de presse du président de la banque centrale américaine, cette dernière communication officielle de l’année civile a été accueilli avec une grande bienveillance par les opérateurs ! Le taux à 10 ans est même repassé sous le seuil fatidique des 4% ! Non moins impressionnant, le taux à deux ans a signé une fin de séance en fanfare en perdant -30bps. Si la réaction festive peut au premier abord surprendre alors même qu’aucune annonce majeure n’a eu lieu, le diable se cache dans les détails.
Le comportement du marché obligataire répond à une logique précise : le ton très confiant du président de la Fed est finalement venu confirmer l’optimisme ambiant que nous évoquions en préambule quant au scénario de désinflation, et donc de pivot des banques centrales. Jerome Powell s’est félicité du ralentissement plus rapide de l’inflation (la prévision d’inflation pour 2023 et 2024 étant même revue en baisse). Véritable caillou dans la chaussure de la Fed ces derniers mois, le marché du travail semble se normaliser selon les indicateurs suivis par la banque centrale.
Ajoutons à ce tableau quasi idyllique, compte tenu des problématiques économiques des deux dernières années, les anticipations à la baisse des taux directeurs par les membres du FOMC. Ces mêmes membres anticipent désormais plusieurs baisses de taux l’année prochaine. Bien sûr, les investisseurs en anticipent toujours davantage, mais les positions se sont nettement rapprochées. Contrairement à ce qui a pu se passer ces derniers mois où chaque détente des conditions de financement semblait tendre la Fed et amener ses membres à « annuler » le mouvement en cours sur le marché, Jerome Powell n’a cette fois-ci pas sonné le glas de ce « rallye de Noël obligataire ».
*saisonnalité favorable pour les actifs côtés en fin d’année
L’heure était décidemment aux discours de banquiers centraux de part et d’autre de l’Atlantique !
Christine Lagarde n’aura pas annulé le rebond global des marchés à l’œuvre ce jeudi après la séance festive de Wall Street du 13 décembre… mais aura tout de même offert un discours moins « festif » aux observateurs, nourrissant par la même occasion un peu plus le rebond de l’euro par rapport au dollar. La banque centrale a révisé ses projections économiques à court et à moyen terme. Elle anticipe désormais une inflation de 2,7% l'année prochaine. Un niveau toujours supérieur à son objectif de long terme de 2%, mais néanmoins bien en deçà des 3,2% prévus il y a tout juste trois mois. Notons que les prévisions pour 2025 restent quant à elles inchangées à 2,1%.
Dans les premières prévisions de la banque pour 2026, l'inflation est évaluée à 1,9%. Contrairement à la dynamique des Etats-Unis, les perspectives de croissance demeurent modestes dans l’Euroland, reflétant l'anticipation d'une reprise lente après une année 2023 décevante. Un scénario somme toute logique compte tenu du resserrement marqué des conditions de financement ces derniers mois. L'économie de la zone euro devrait enregistrer une croissance de 0,8% l'année prochaine, révisée à la baisse par rapport à la projection de 1% faite en septembre.
Avant une reprise pour 2025 ? A suivre…
Source : Zenith AM
Crédit images : Gettyimages
Achevé de rédiger par Guillaume Brusson le 15/12/2023
Avertissement au lecteur. Données les plus récentes à la date de publication. Ceci est une communication publicitaire. Cet article promotionnel n'a pas de valeur pré-contractuelle ou contractuelle. Il est remis à son destinataire à titre d’information. Il fait état d’analyses ou descriptions préparées par Zenith AM sur la base d’informations générales et de données statistiques historiques de source publique. L’opinion exprimée ci-dessus est à jour à date de ce document et est susceptible de changer. Ces éléments sont fournis à titre indicatif et ne sauraient constituer en aucun cas une garantie de performance future. Ces analyses ou descriptions peuvent être soumises à interprétations selon les méthodes utilisées. Les analyses et/ou descriptions contenues dans cet article ne sauraient être interprétées comme des conseils ou recommandations de la part de Zenith AM. Cette note ne constitue ni une recommandation d’achat ou de vente, ni une incitation à l’investissement dans les instruments ou valeurs y figurant. Toute méthode de gestion présentée dans cet article ne constitue pas une approche exclusive et Zenith AM se réserve la faculté d’utiliser toute autre méthode qu’elle jugera appropriée. Zenith AM, société de gestion de portefeuille agréée par l’AMF sous le n° GP--11000028.
Plus de de 40% des ménages français détiennent un contrat d’assurance-vie dont le principe repose sur la capitalisation des produits générés par les actifs logés au sein de ce véhicule. Les gains constatés au fil du temps étant automatiquement réinvestis dans le contrat, le capital de base augmente du fait de sa valorisation et de celle des intérêts acquis, à leurs tours productifs d’intérêts.
Véhicule d’investissement privilégié de nos compatriotes pour sa souplesse de fonctionnement et de transmission patrimoniale, l’assurance-vie repose sur le principe juridique de la stipulation pour autrui codifié à l’article 1205 du Code Civil.
Lors du dénouement du contrat d’assurance-vie à raison du décès du souscripteur assuré, les capitaux versés au profit des bénéficiaires désignés échappent à la masse successorale, ce qui permet d’éviter l’application des droits de succession, à l’exception des primes versées après 70 ans, qui sont soumises à un régime fiscal distinct.
Tout d’abord, il est important de rappeler la pertinence de l’utilisation de la dette privée en termes de complémentarité avec la poche désormais plus connue des investisseurs privés qu’est le Private Equity. Pour autant, derrière la simple terminologie de « dette privée » se cache un grand nombre de types de dettes aux profils, rendement et risques différents (Senior Loans de 1er rang en direct lending, parrallel lending, dette unitranche, dette mezzanine, avec ou sans sponsor ie fonds de Private Equity etc etc …).
La motion de censure déposée par le parti NFP a été votée à la majorité absolue de l’Assemblée Nationale (> 289 députés) ce mercredi 4 décembre.
L'inflation en Europe étant revenue à des niveaux acceptables, 1,8 % en rythme annuel en septembre 2024, et devant faire face à une croissance faible, la Banque Centrale Européenne a initié un mouvement de baisse des taux d'intérêt à court terme, ces derniers passant de 4 % il y a 1 an à 2,5 % aujourd'hui, et qui va certainement se poursuivre en 2025. Cette réduction des taux courts impactera possiblement les taux fixes proposés pour les crédits par les établissements bancaires.