La motion de censure déposée par le parti NFP a été votée à la majorité absolue de l’Assemblée Nationale (> 289 députés) ce mercredi 4 décembre.
Deux motions de censure avaient été déposées par le NFP et le RN en ce début de semaine. Elles ont fait suite à la mise en œuvre lundi 2 décembre de l’article 49 alinéa 3 de la constitution par Michel Barnier, Premier ministre. Celui-ci a ainsi engagé la responsabilité du gouvernement pour adopter le projet de Loi de financement de la Sécurité sociale pour 2025 (PFLSS) sans vote.
A la suite de la mise en œuvre de l’article 49 alinéa 3, les députés disposaient de 24 heures pour déposer une motion de censure (signature d’au moins 1/10ème des membres de l’Assemblée nationale, soit 58 députés), qui a fait l’objet d’un débat puis d’un vote nécessairement dans les 48 heures après son dépôt.
Il revient dorénavant au Président de la République de nommer un nouveau Premier ministre et, sur proposition de celui-ci, les autres membres du nouveau Gouvernement.Dans l’attente de sa nomination, le Gouvernement démissionnaire expédie les affaires courantes.
En toute hypothèse, il n’y aura pas de shut-down en l’absence de vote d’une LF avant le 31/12/2024, dans cette hypothèse, le budget 2024 étant reconduit.
Cette situation est partiellement inédite, une seule motion de censure ayant été votée durant la Vème république en octobre 1962. Elle résultait d’une procédure de motion de censure spontanée (Article 49 alinéa 2 du Constitution).
Si les délais d’ici à la fin de l’année ne permettront pas l’examen d’un nouveau projet de Loi de finances, nos institutions autorisent la perception des impôts pour 2025 sur la base du budget 2024 alors reconduit. Cette solution ne pourrait être que de courte durée du fait du dérapage des comptes publics, les recettes ne permettant pas de satisfaire les dépenses de toute l’année prochaine.
En France, la quasi-totalité des régimes obligatoires de retraite (de base et complémentaires) repose sur un système par répartition, dans lequel les cotisations des actifs financent directement les pensions versées aux retraités. La solidarité intergénérationnelle est le pilier du financement de nos retraites : la génération active cotise aujourd’hui pour financer les pensionnés, en s’appuyant sur le principe d’un contrat social où, demain, nos propres enfants feront de même.
Dans le cadre de la préparation à la retraite, il est essentiel de bien choisir les produits d'épargne qui permettront de constituer un capital pour l’avenir. Parmi les options populaires en France, le Plan d'Épargne Retraite (PER) individuel et l'assurance-vie se distinguent comme des solutions privilégiées. Bien que ces deux instruments d’épargne aient pour objectif de préparer l’avenir financier, leurs caractéristiques, leurs avantages et leurs modes de fonctionnement diffèrent sensiblement.
Les véhicules d’investissement à long terme bénéficient en France d’une fiscalité avantageuse visant à encourager l’épargne et l’investissement sur une durée étendue. Ces différents véhicules, à savoir le Plan d’Épargne Retraite (PER), les contrats d’assurance-vie et de capitalisation ainsi que les Plan d’Épargne en Actions (PEA), présentent un intérêt indéniable à capitaliser pour constituer à long terme des revenus complémentaires. À ce titre, chaque enveloppe dispose d’un cadre fiscal spécifique et distinct.
Les Sociétés Civiles de Placement Immobilier (SCPI) constituent une solution d’investissement pour profiter des opportunités du marché immobilier tout en étant un véhicule particulièrement agile et adapté à chaque stratégie patrimoniale. Depuis quelques mois, un mouvement stratégique s’est affirmé en matière de SCPI : la diversification géographique à l’échelle européenne. En 2025, cette tendance s’impose.
Les investissements immobiliers ont subi en 2024, le contrecoup de la hausse des taux de 2022. Les entreprises du secteur immobilier cotées en bourse ont connu des ajustements de cours dès 2022. Ces entreprises sont en quelque sorte des indicateurs avancés des évolutions à venir. Où en sont-elles aujourd’hui ?
La fiscalité applicable aux revenus fonciers perçus sur des biens immobiliers loués a historiquement connu une augmentation progressive, notamment lorsque ces biens sont détenus par des personnes physiques résidentes fiscales en France.