Conservant sa place singulière dans le patrimoine des ménages français, le secteur de l’immobilier s’adapte au nouveau contexte financier et économique.
L’inflation, l’évolution des taux et les nouvelles normes énergétiques imposent leurs marques à l’évolution du marché immobilier. Si les prix en France, au premier semestre 2023, résistent encore en moyenne dans l’ancien (- 3% en IDF et + 1,8 % en région), l’offre reste tendue dans un marché locatif en pleine mutation énergétique.
En quelques mois, de taux zéro sans inflation, nous sommes passés à un monde de taux positifs et inflationnistes. Ainsi, nous avons observé une nécessaire adaptation des prix et rendements de l’immobilier selon les spécificités de leurs destination et localisation. Un point commun au secteur de l’immobilier mérite cependant d’être rappelé : l’indexation des loyers, un des rares actifs à bénéficier de cette vertu.
L’immobilier professionnel (bureau, commerce, immobilier de santé, logistique, hôtellerie, etc.) effectue le même exercice, mais à une vitesse accélérée du fait des taux au plus haut depuis le lancement de la monnaie unique en 1999.
Dans ce contexte, il convient de procéder à une analyse sectorielle, notamment de l’immobilier professionnel :
Les sociétés de gestion, qui avaient adopté des gestions prudentes et conservatrices les années passées, préservent le prix de leurs parts et leur rendement. Cela permet de mettre en exergue une singularité de l’immobilier : sa résilience. Résilience qui peut néanmoins souffrir du contexte actuel en présence de gestionnaires moins prudents, qui sont obligés alors d’ajuster les prix des parts de leurs véhicules immobiliers sous le contrôle de l’Autorité des Marchés Financiers.
Depuis toujours et dans ce contexte, les équipes d’experts de Laplace vérifient, sur la base d’une stricte grille de contrôle, des points considérés comme fondamentaux et notamment :
L’objectif est de vérifier que le dynamisme de la gestion du patrimoine immobilier des SCPI et SCI demeure ancré sur :
Reposant sur des actifs tangibles, l’immobilier permet de répondre aux objectifs primordiaux des épargnants souhaitant se constituer un patrimoine de biens réels, source de revenus indexés.
Socle de tout patrimoine, l’immobilier s’adapte utilement aux outils et cadres juridiques que l’ingénierie patrimoniale a su développer à son profit : du démembrement de propriété à l’éligibilité au sein de contrat d’assurance-vie, le panel de solutions adaptées à chaque situation est conséquent.
À la conjugaison de ces facteurs, la période actuelle apporte une double opportunité : l’augmentation des rendements et l’adaptation des prix. C’est en ce sens que notre attention se porte sur les évolutions actuelles d’un marché afin de profiter de ses phases de cycle.
Les Sociétés Civiles de Placement Immobilier (SCPI) constituent une solution d’investissement pour profiter des opportunités du marché immobilier tout en étant un véhicule particulièrement agile et adapté à chaque stratégie patrimoniale. Depuis quelques mois, un mouvement stratégique s’est affirmé en matière de SCPI : la diversification géographique à l’échelle européenne. En 2025, cette tendance s’impose.
Les investissements immobiliers ont subi en 2024, le contrecoup de la hausse des taux de 2022. Les entreprises du secteur immobilier cotées en bourse ont connu des ajustements de cours dès 2022. Ces entreprises sont en quelque sorte des indicateurs avancés des évolutions à venir. Où en sont-elles aujourd’hui ?
La fiscalité applicable aux revenus fonciers perçus sur des biens immobiliers loués a historiquement connu une augmentation progressive, notamment lorsque ces biens sont détenus par des personnes physiques résidentes fiscales en France.
Plus de 61 % de nos compatriotes détiennent des actifs immobiliers qui constituent 55 % de leur patrimoine moyen. Ces investissements dans la pierre revêtent différentes formes et affectations : résidence principale ou secondaire, investissement locatif d’habitation ou commercial, en direct ou via des sociétés, physiques ou incorporelles (SCPI, OPCI, etc.). Les Français s’interrogent donc fort logiquement de l’évolution de la valeur de la pierre.
L'année 2024 a une nouvelle fois confirmé la puissance de l'immobilier de luxe comme actif patrimonial d'exception. Parmi les opérations les plus emblématiques, on retient la vente d'un penthouse à New York dans le quartier de Central Park South à plus de 150 millions de dollars, la cession d'une villa contemporaine à Saint-Jean-Cap-Ferrat pour 75 millions d'euros, ou encore l'acquisition d'un hôtel particulier haussmannien à Paris rive droite à près de 50 millions d'euros. Ces transactions, au-delà de leur dimension spectaculaire, traduisent une dynamique structurelle : l'immobilier de luxe demeure une valeur sûre, plébiscitée par une clientèle mondiale en quête de sécurité, de prestige et de pérennité.
Les développements des outils d’intelligence artificielle et la généralisation des activités de gestion de vos portefeuilles financiers en ligne conduisent à une augmentation de la fréquence et de la sophistication des tentatives de fraudes. Nous vous rappelons quelques bonnes pratiques pour continuer à bénéficier des avantages de la digitalisation des activités financières tout en réduisant les risques d’attaques.