En des temps pas si lointains, le rebond « surprise » de l’indice ISM des services au mois d’août publié cette semaine (54,4 vs 52,5 attendu et 52,7 en juillet) aurait été salué avec grand bruit par les opérateurs. Témoin supplémentaire de la résilience de l’économie US, cet indicateur n’a pourtant pas déclenché de salves d’achats sur les actifs risqués… mais bien une remontée des taux souverains américains et une hausse du dollar. Notons d’ailleurs que cette résilience de l’économie du pays de l’Oncle Sam semble profiter à toutes les composantes de l’enquête (emploi, nouvelles commandes et prix).
A l’évidence, les observateurs continuent de voir le verre à moitié vide… pourquoi ? Ceux-ci s’inquiètent toujours autant de la lecture que fera la Réserve fédérale de ces données macro-économiques. Va-t-elle réellement, comme le consensus le prévoyait jusqu’alors, procéder à une pause dans son durcissement des conditions financières ?
Heureusement pour la psychologie des investisseurs, le Beige Book de la Fed publié quelques heures après, est venu nuancer le tableau dressé par l’enquête ISM des services.
L’activité économique serait donc restée modeste pendant l'été, à l'exception des dépenses de consommation des ménages dans le secteur touristique. Surtout, il semblerait que les ménages subissent le durcissement des conditions financières et jouissent désormais de possibilités de consommation considérablement restreintes, car ils ont désormais recours au crédit après avoir consommé leurs économies « Covid » . Le scénario d’une « pause » prochaine de la Fed reste probable. A suivre…
L’activité semble faire preuve d’une résilience moindre par rapport à son homologue américaine ! Les ventes au détail du mois de juillet ont ainsi enregistré une nouvelle baisse, avec une diminution de 0,2% en volume par rapport au mois précédent… et une chute de 1% sur une période d'un an. U
n contexte qui reflète une fois de plus les effets de l'inflation sur la capacité des ménages à consommer. La demande reste faible, d'autant plus dans un contexte de fragilisation de la confiance des ménages, les incitant à ne pas utiliser l'épargne qu'ils ont accumulée pendant la période du Covid-19 pour amortir ces chocs. Cette situation commence à entraîner des répercussions significatives sur les entreprises, avec une réduction notable de leurs carnets de commandes.
Les retards de livraison dus aux perturbations des chaînes d'approvisionnement, qui ont masqué ce problème pendant plusieurs trimestres, ne sont plus d’actualité aujourd'hui. Les entreprises seront donc contraintes de réduire leur production, ce qui devrait avoir un impact sur les investissements et les opportunités d'embauche. La partition de la BCE ne semble ainsi pas plus facile à jouer que celle de la Fed…
Sources : WiseAM
Crédits images : Gettyimages
Achevé de rédiger par Guillaume Brusson le 08/09/2023
Avertissement au lecteur : Données les plus récentes à la date de publication. Ceci est une communication publicitaire. Cet article promotionnel n’a pas de valeur pré-contractuelle ou contractuelle. Il est remis à son destinataire à titre d’information. Il fait état d’analyses ou descriptions préparées par WiseAM sur la base d’informations générales et de données statistiques historiques de source publique. L’opinion exprimée ci-dessus est à jour à date de ce document et est susceptible de changer. Ces éléments sont fournis à titre indicatif et ne sauraient constituer en aucun cas une garantie de performance future. Ces analyses ou descriptions peuvent être soumises à interprétations selon les méthodes utilisées. Les analyses et/ou descriptions contenues dans cet article ne sauraient être interprétées comme des conseils ou recommandations de la part de WiseAM. Cette note ne constitue ni une recommandation d’achat ou de vente, ni une incitation à l’investissement dans les instruments ou valeurs y figurant. Toute méthode de gestion présentée dans cet article ne constitue pas une approche exclusive et WiseAM se réserve la faculté d’utiliser toute autre méthode qu’elle jugera appropriée.WiseAM, société de gestion de portefeuille agréée par l’AMF sous le numéro GP–11000028.Laplace, société inscrite sur le Registre unique des Intermédiaires en Assurance, Banque et Finance (www.orias.fr), sous le n. 22001887 en qualité de conseiller en investissements financiers (CIF), courtier en assurance (COA), courtier en opérations de banque et services de paiement (COBSP). Activité de démarchage bancaire et financier. Activité de transaction sur immeubles et fonds de commerce, carte professionnelle N. CPI 3402 2022 000 000 026 délivrée par la CCI de Paris Ile-de-France NE PEUT RECEVOIR AUCUN FONDS, EFFET OU VALEUR. Adhérent de la Chambre Nationale des Conseils en Gestion de Patrimoine, association agréée par l’Autorité des Marchés Financiers. Garanties financières de la compagnie MMA-IARD Assurances Mutuelles/MMA IARD, 14 boulevard Marie et Alexandre Oyon, 72030 Le Mans Cedex 9, TVA intracommunautaire n. FR17 900 504 481 00020, SAS au capital de 417 027,54 E SIREN 900 504 481 RCS de Paris.
Créer une entreprise, la faire grandir, la céder ou la transmettre : derrière ces mots se cache une aventure humaine et économique, jalonnée de choix déterminants. À chaque étape, le dirigeant se retrouve face à des décisions qui engagent son avenir, celui de son entreprise et de sa famille. Et dans ce parcours, une certitude s’impose : l’accompagnement n’est pas une option, mais un levier de réussite.
Il y a des idées qui reviennent régulièrement dans le débat public, portées par la promesse d’une « justice fiscale » et d’un monde meilleur. La taxe Zucman, impôt plancher sur la fortune (IPF) de 2 % sur les patrimoines supérieurs à 100 millions d’euros, en est l’exemple parfait. Mais, derrière la façade a priori séduisante de la lutte contre les inégalités, cette mesure relève surtout d’une démagogie fiscale qui ignore la réalité économique, juridique et même… mathématique.
Bien que le mandat de protection future et le mandat à effet posthume aient été introduits il y a plus de quinze ans dans le Code civil français, ces dispositifs continuent d’évoluer. Ainsi, le décret n°2024-1032 a récemment instauré le registre des mandats de protection future, comme le prévoyait déjà la loi de 2015 relative à l’adaptation de la société au vieillissement.
En France, la gestion des produits financiers pour un majeur protégé est encadrée par la loi. L’objectif est de garantir la protection des intérêts de la personne vulnérable tout en assurant une administration adaptée de son patrimoine.
Dans un environnement marqué par l’inflation, la volatilité des marchés financiers et l’évolution constante de la fiscalité, les stratégies d’investissement doivent répondre à une double exigence : préserver le capital déjà constitué et assurer des revenus stables et durables. La clé réside dans une stratégie équilibrée, qui s’appuie sur toutes les classes d’actifs disponibles. Cette diversification n’est pas seulement une opportunité, c’est aussi une obligation pour sécuriser son avenir financier.
À l’heure où les ETF séduisent de plus en plus d’investisseurs, la question mérite d’être posée. Entre promesse de performance, coûts réduits et vrais enjeux de diversification, faisons le point sur deux approches qui façonnent le paysage financier d’aujourd’hui.