Publié le 8 septembre 2023

Les investisseurs veulent leur pivot ; Pendant ce temps, en zone euro…

En des temps pas si lointains, le rebond « surprise » de l’indice ISM des services au mois d’août publié cette semaine (54,4 vs 52,5 attendu et 52,7 en juillet) aurait été salué avec grand bruit par les opérateurs. Témoin supplémentaire de la résilience de l’économie US, cet indicateur n’a pourtant pas déclenché de salves d’achats sur les actifs risqués… mais bien une remontée des taux souverains américains et une hausse du dollar. Notons d’ailleurs que cette résilience de l’économie du pays de l’Oncle Sam semble profiter à toutes les composantes de l’enquête (emploi, nouvelles commandes et prix).

A l’évidence, les observateurs continuent de voir le verre à moitié vide… pourquoi ? Ceux-ci s’inquiètent toujours autant de la lecture que fera la Réserve fédérale de ces données macro-économiques. Va-t-elle réellement, comme le consensus le prévoyait jusqu’alors, procéder à une pause dans son durcissement des conditions financières ?

Heureusement pour la psychologie des investisseurs, le Beige Book de la Fed publié quelques heures après, est venu nuancer le tableau dressé par l’enquête ISM des services.

L’activité économique serait donc restée modeste pendant l'été, à l'exception des dépenses de consommation des ménages dans le secteur touristique. Surtout, il semblerait que les ménages subissent le durcissement des conditions financières et jouissent désormais de possibilités de consommation considérablement restreintes, car ils ont désormais recours au crédit après avoir consommé leurs économies « Covid ». Le scénario d’une « pause » prochaine de la Fed reste probable. A suivre…

Pendant ce temps, en zone euro…

L’activité semble faire preuve d’une résilience moindre par rapport à son homologue américaine ! Les ventes au détail du mois de juillet ont ainsi enregistré une nouvelle baisse, avec une diminution de 0,2% en volume par rapport au mois précédent… et une chute de 1% sur une période d'un an. U

n contexte qui reflète une fois de plus les effets de l'inflation sur la capacité des ménages à consommer. La demande reste faible, d'autant plus dans un contexte de fragilisation de la confiance des ménages, les incitant à ne pas utiliser l'épargne qu'ils ont accumulée pendant la période du Covid-19 pour amortir ces chocs. Cette situation commence à entraîner des répercussions significatives sur les entreprises, avec une réduction notable de leurs carnets de commandes.

Les retards de livraison dus aux perturbations des chaînes d'approvisionnement, qui ont masqué ce problème pendant plusieurs trimestres, ne sont plus d’actualité aujourd'hui. Les entreprises seront donc contraintes de réduire leur production, ce qui devrait avoir un impact sur les investissements et les opportunités d'embauche. La partition de la BCE ne semble ainsi pas plus facile à jouer que celle de la Fed…

Sources : WiseAM

Crédits images : Gettyimages

Achevé de rédiger par Guillaume Brusson le 08/09/2023

Avertissement au lecteur : Données les plus récentes à la date de publication. Ceci est une communication publicitaire. Cet article promotionnel n’a pas de valeur pré-contractuelle ou contractuelle. Il est remis à son destinataire à titre d’information. Il fait état d’analyses ou descriptions préparées par WiseAM sur la base d’informations générales et de données statistiques historiques de source publique. L’opinion exprimée ci-dessus est à jour à date de ce document et est susceptible de changer. Ces éléments sont fournis à titre indicatif et ne sauraient constituer en aucun cas une garantie de performance future. Ces analyses ou descriptions peuvent être soumises à interprétations selon les méthodes utilisées. Les analyses et/ou descriptions contenues dans cet article ne sauraient être interprétées comme des conseils ou recommandations de la part de WiseAM. Cette note ne constitue ni une recommandation d’achat ou de vente, ni une incitation à l’investissement dans les instruments ou valeurs y figurant. Toute méthode de gestion présentée dans cet article ne constitue pas une approche exclusive et WiseAM se réserve la faculté d’utiliser toute autre méthode qu’elle jugera appropriée.WiseAM, société de gestion de portefeuille agréée par l’AMF sous le numéro GP–11000028.Laplace, société inscrite sur le Registre unique des Intermédiaires en Assurance, Banque et Finance (www.orias.fr), sous le n. 22001887 en qualité de conseiller en investissements financiers (CIF), courtier en assurance (COA), courtier en opérations de banque et services de paiement (COBSP). Activité de démarchage bancaire et financier. Activité de transaction sur immeubles et fonds de commerce, carte professionnelle N. CPI 3402 2022 000 000 026 délivrée par la CCI de Paris Ile-de-France NE PEUT RECEVOIR AUCUN FONDS, EFFET OU VALEUR. Adhérent de la Chambre Nationale des Conseils en Gestion de Patrimoine, association agréée par l’Autorité des Marchés Financiers. Garanties financières de la compagnie MMA-IARD Assurances Mutuelles/MMA IARD, 14 boulevard Marie et Alexandre Oyon, 72030 Le Mans Cedex 9, TVA intracommunautaire n. FR17 900 504 481 00020, SAS au capital de 417 027,54 E SIREN 900 504 481 RCS de Paris.

Thématiques : Actualité financière
A lire dans la même catégorie
 
26 avril 2025

Les Sociétés Civiles de Placement Immobilier (SCPI) constituent une solution d’investissement pour profiter des opportunités du marché immobilier tout en étant un véhicule particulièrement agile et adapté à chaque stratégie patrimoniale. Depuis quelques mois, un mouvement stratégique s’est affirmé en matière de SCPI : la diversification géographique à l’échelle européenne. En 2025, cette tendance s’impose.

26 avril 2025

Les investissements immobiliers ont subi en 2024, le contrecoup de la hausse des taux de 2022. Les entreprises du secteur immobilier cotées en bourse ont connu des ajustements de cours dès 2022. Ces entreprises sont en quelque sorte des indicateurs avancés des évolutions à venir. Où en sont-elles aujourd’hui ?

26 avril 2025

La fiscalité applicable aux revenus fonciers perçus sur des biens immobiliers loués a historiquement connu une augmentation progressive, notamment lorsque ces biens sont détenus par des personnes physiques résidentes fiscales en France.  

26 avril 2025

Plus de 61 % de nos compatriotes détiennent des actifs immobiliers qui constituent 55 % de leur patrimoine moyen. Ces investissements dans la pierre revêtent différentes formes et affectations : résidence principale ou secondaire, investissement locatif d’habitation ou commercial, en direct ou via des sociétés, physiques ou incorporelles (SCPI, OPCI, etc.). Les Français s’interrogent donc fort logiquement de l’évolution de la valeur de la pierre.

26 avril 2025

L'année 2024 a une nouvelle fois confirmé la puissance de l'immobilier de luxe comme actif patrimonial d'exception. Parmi les opérations les plus emblématiques, on retient la vente d'un penthouse à New York dans le quartier de Central Park South à plus de 150 millions de dollars, la cession d'une villa contemporaine à Saint-Jean-Cap-Ferrat pour 75 millions d'euros, ou encore l'acquisition d'un hôtel particulier haussmannien à Paris rive droite à près de 50 millions d'euros. Ces transactions, au-delà de leur dimension spectaculaire, traduisent une dynamique structurelle : l'immobilier de luxe demeure une valeur sûre, plébiscitée par une clientèle mondiale en quête de sécurité, de prestige et de pérennité.

5 avril 2025

Les développements des outils d’intelligence artificielle et la généralisation des activités de gestion de vos portefeuilles financiers en ligne conduisent à une augmentation de la fréquence et de la sophistication des tentatives de fraudes. Nous vous rappelons quelques bonnes pratiques pour continuer à bénéficier des avantages de la digitalisation des activités financières tout en réduisant les risques d’attaques.