Les semaines se suivent et se ressemblent sur la planète finance… Après le trou d’air de septembre/octobre, les principales classes d’actifs continuent en ce mois de novembre de surfer sur des indicateurs économiques perçus comme favorables. L’optimisme ambiant des salles de marché tient avant tout à la publication mardi de l’indicateur « CPI » (inflation) du mois d’octobre.
L'inflation a de nouveau ralenti en octobre aux Etats-Unis, l'indice des prix à la consommation s'affichant à 3,2% sur un an glissant, après 3,7% en septembre. Sur un mois, le renchérissement fut donc de 0,0%, un niveau bien en deçà des +0,4% du mois précédent. Les investisseurs ont racheté avec précipitation ce qu’ils brulaient encore il y a peu (foncières zone Euro, actions typées « croissance » donc sensibles à l’évolution des taux d’intérêts, marché obligataire dans son ensemble).
En d’autres termes, les opérateurs ont opéré un revirement massif, à la manière des séances qui ont pu suivre l’annonce des vaccins contre le covid. Ces réallocations se sont traduites par une notable dépréciation du dollar et une significative baisse des taux souverains à 4.45 pour le 10 ans américain. Au-delà des arbitrages sectoriels évoqués récemment, notons par ailleurs que ce mouvement a entraîné des conséquences favorables sur l’aversion au risque dans son ensemble, puisque les principaux indices actions ont bien profité du mouvement. Ces mêmes investisseurs anticipent donc désormais une première baisse des taux directeurs de la banque centrale américaine dès le mois de mai.
Puisqu’un bonheur financier n’arriverait jamais seul, elle serait ensuite, selon les anticipations, suivi de plusieurs baisses supplémentaires rapprochées.
Comment expliquer une telle euphorie boursière ? une étape significative a clairement été franchie : la persistance du mouvement de désinflation généralisée rassure les observateurs qui craignaient un feu de paille, et la dynamique se reflète dans la majorité des sous-composantes de l'inflation sous-jacente. Sur une base mensuelle, les prix des biens durables ont ainsi diminué… et ce malgré la hausse temporaire des prix des voitures d'occasion.
En parallèle, la baisse observée dans les composantes "services hors logement" et "logement", au cœur des préoccupations de la Fed, offre une assurance supplémentaire. Les planètes semblent donc de nouveau alignées. L’économie ralentit à un rythme maitrisé… Surtout, la diminution des prix immobiliers est enclenchée, tout comme la décroissance progressive des pressions salariales.
Puisque l’heure reste aux mauvaises nouvelles saluées par le marché (tant qu’elles ne sont pas trop mauvaises…), la consommation continue de ralentir aux Etats-Unis. Les ventes au détail aux États-Unis ont ainsi enregistré une nouvelle baisse en octobre, tant en termes de valeurs que de volumes, avec des variations respectives de -0,1% et -0,2% en glissement mensuel.
Notons toutefois que cette contraction s'est produite à un rythme moins prononcé que celui anticipé par les investisseurs, qui tablaient de leur côté sur une diminution de 0,3% pour les ventes en valeurs après une augmentation de 0,9% en septembre. Comme un symbole des nouvelles rassurantes pour la Fed qui semblent se multiplier en ce mois de novembre dans sa volonté de déclencher une rechute durable de l’inflation.
Les perspectives économiques se dégradent un peu plus encore, comme est d’ailleurs venu le confirmer la mise à jour des perspectives économiques de la Commission Européenne.
L’institution table désormais sur une croissance de l’Euroland de seulement +0.6% en 2023, contre +0.8% lors des estimations qui prévalaient encore cet été. Encore une mauvaise nouvelle pas trop mauvaise, puisque l’heure de l’entrée en récession ne semble pas encore venue. Surtout, la Commission Européenne continue de croire à un regain d’activité dès 2024 avec une croissance de l’ordre de +1.2%. A suivre…
Source : Zenith AM
Crédit images : Gettyimages
Achevé de rédiger par Guillaume Brusson le 17/11/2023
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