En cette semaine relativement calme en termes de publications macroéconomiques, l’attention des investisseurs continue de se tourner sur les déclarations des principales banques centrales. Comme évoqué dans nos précédentes communications, l’inflation continue d’être un sujet sensible auprès des membres de la Réserve Fédérale aux États-Unis. Les dernières publications, plutôt décevantes, ont pour rappel montré que les indices de prix à la consommation restent sur la tranche haute des attentes des analystes, ce qui sème le doute dans l’esprit des intervenants quant aux prochains mouvements à attendre sur les taux directeurs…
En Europe, l’inflation salariale de 3,5% attendue en 2024 (et sortie à 5% en 2023) s’inscrit dans une dynamique favorable, car elle permet d’assurer la stabilité des salaires réels (corrigés de l’inflation) sur la zone euro. Cela permet en effet de contribuer positivement à la consommation et donc au rebond de la croissance dans un contexte d’atterrissage en douceur de l’économie. L’amélioration progressive des conditions de financement sera également un catalyseur favorable, tant pour les entreprises que pour les ménages.
Dans ce contexte, les principaux indices continuent sur leur lancée des dernières semaines, et le CAC 40 a par exemple inscrit un nouveau record historique en clôture du 27 mars à 8 205 points. Le S&P 500 n’est pas en reste puisque l’indice phare des marchés américains a pour sa part clôturé 5 248 points, soit une hausse de 10% depuis le début de l’année et à seulement 1 petit point d’écart avec son record absolu. Alors que le mois d’avril est historiquement favorable aux actions, ces niveaux pourront-ils se maintenir alors que l’incertitude plane sur les prochaines décisions des banquiers centraux ? À suivre…
La Secrétaire du Trésor américain Janet Yellen a pris la parole hier pour dénoncer un risque de concurrence déloyale de la part des autorités chinoises dans le domaine de la transition énergétique. En effet, les subventions pleuvent dans l’Empire du Milieu pour les fabricants de batteries, véhicules électriques et autres panneaux solaires. Si ces aides ont eu pour effet de rendre plus accessible des technologies qui n’ont pas encore atteint leur maturité, les autorités américaines craignent que la poursuite de cette tendance ne vienne rogner les parts de marché et les marges des acteurs américains du secteur. Alors que les tensions commerciales entre les deux premières économies du monde restent élevées, Joe Biden pourrait être tenté de mettre en place de nouvelles barrières douanières sur les importations en provenance de Chine pour ne pas Donald Trump, toujours candidat à la Maison-Blanche pour les élections prévues en novembre, ne puisse s’approprier cet épineux sujet. Dans ce contexte, les relations entre les deux puissances ne sont pas près de s’estomper…
Plus de de 40% des ménages français détiennent un contrat d’assurance-vie dont le principe repose sur la capitalisation des produits générés par les actifs logés au sein de ce véhicule. Les gains constatés au fil du temps étant automatiquement réinvestis dans le contrat, le capital de base augmente du fait de sa valorisation et de celle des intérêts acquis, à leurs tours productifs d’intérêts.
Véhicule d’investissement privilégié de nos compatriotes pour sa souplesse de fonctionnement et de transmission patrimoniale, l’assurance-vie repose sur le principe juridique de la stipulation pour autrui codifié à l’article 1205 du Code Civil.
Lors du dénouement du contrat d’assurance-vie à raison du décès du souscripteur assuré, les capitaux versés au profit des bénéficiaires désignés échappent à la masse successorale, ce qui permet d’éviter l’application des droits de succession, à l’exception des primes versées après 70 ans, qui sont soumises à un régime fiscal distinct.
Tout d’abord, il est important de rappeler la pertinence de l’utilisation de la dette privée en termes de complémentarité avec la poche désormais plus connue des investisseurs privés qu’est le Private Equity. Pour autant, derrière la simple terminologie de « dette privée » se cache un grand nombre de types de dettes aux profils, rendement et risques différents (Senior Loans de 1er rang en direct lending, parrallel lending, dette unitranche, dette mezzanine, avec ou sans sponsor ie fonds de Private Equity etc etc …).
La motion de censure déposée par le parti NFP a été votée à la majorité absolue de l’Assemblée Nationale (> 289 députés) ce mercredi 4 décembre.
L'inflation en Europe étant revenue à des niveaux acceptables, 1,8 % en rythme annuel en septembre 2024, et devant faire face à une croissance faible, la Banque Centrale Européenne a initié un mouvement de baisse des taux d'intérêt à court terme, ces derniers passant de 4 % il y a 1 an à 2,5 % aujourd'hui, et qui va certainement se poursuivre en 2025. Cette réduction des taux courts impactera possiblement les taux fixes proposés pour les crédits par les établissements bancaires.