Jerome Powell était attendu comme le messie par les investisseurs pour la réunion de la « Federal Reserve » qui s’est tenue ces deux derniers jours.Un évènement qui n’en fût finalement presque pas un puisque la décision de la Banque centrale américaine de ne pas relever ses taux directeurs, une première depuis mars 2022, n’a surpris personne ou presque… un sondage réalisé mardi auprès de traders spécialisés sur les taux estimait ainsi à plus de 90% la probabilité d’un statu quo de la Fed !
Bien que la politique de taux d’intérêt n’ait pas été modifiée, le discours tenu par Jerome Powell a été décortiqué par les intervenants afin d’y déceler certains éléments de langage permettant d’anticiper les prochaines décisions… et en tirer le meilleur parti sur les marchés !Inquiétés par la perspective de nouvelles hausses des taux directeurs d’ici la fin de l’année, les indices américains se sont rapidement repliés avant de reprendre des couleurs en fin de séance pour terminer proche de l’équilibre (S&P 500 +0,08% à la clôture de Wall Street hier soir).
Ne souhaitant pas risquer de relever ses taux de façon trop brutale ou trop hâtive, la Fed a justifié son choix en indiquant vouloir se laisser le temps d’évaluer certaines informations supplémentaires, et notamment l’évolution récente de l’inflation ou encore la santé du secteur bancaire qui a été mise à mal au printemps.Force est de constater que le combat contre l’inflation se porte bien, puisque le « Consumer Price Index » publié dans la semaine s’est replié à 4% en rythme annualisé à fin mai tandis qu’il se situait à 9,1% en juin 2022. Difficile de crier victoire alors que l’objectif de long terme de 2% d’inflation ne sera sans doute pas atteint avant de longs mois… Prochains éléments de réponse le 26 juillet pour le dernier « FOMC Meeting » avant la pause estivale !
Un autre rendez-vous très attendu en matière de politique monétaire s’est tenu ce jour sur le Vieux Continent : Christine Lagarde et le Conseil des Gouverneurs de la BCE ont pour leur part opté pour un nouveau relèvement des taux directeurs de 25 points de base, portant le taux de refinancement à 4,00%.
La décision a été justifiée dans le discours de Mme Lagarde par une inflation toujours trop élevée et qui devrait perdurer pendant encore un certain temps : les estimations d’inflation sont désormais de 5,4% pour 2023 et de 3% pour 2024.
Cette hausse, qui était largement anticipée par le marché, ne sera ainsi probablement pas la dernière de l’année 2023 pour les pays membres de la zone euro. Reste à savoir quel sera l’impact réel de cette politique monétaire sur la croissance de l’économie, qui est désormais attendue en hausse de 0,9% seulement pour l’année 2023…
Il n’aura pas échappé à l’investisseur averti que les marchés actions américains connaissent (pour le moment) une année 2023 de très bonne facture. L’indice phare S&P 500 affichait ainsi à lundi soir une hausse de 13% depuis le début de l’année… Mais faut-il pour autant croire que ce rebond profite à tout le monde ?
La crise qui a touché le système bancaire américain au printemps en est un bon exemple : ce n’est pas parce que l’indice progresse que toutes les valeurs qui la composent en font de même ! Il est en revanche à noter que ce sont les valeurs technologiques qui, après une année 2022 très compliquée, ont su contribuer à l’immense majorité du rebond des indices.
Une étude réalisée en début de semaine par Factset a ainsi montré que la hausse combinée des 7 titres Apple, Microsoft, Nvidia, Alphabet, Amazon, Meta et Tesla représentent 10,8% sur les 13% de hausse du S&P 500 depuis début 2023 !Les grandes valeurs technologiques font en effet figure de valeur refuge aux yeux des investisseurs dans un environnement marqué par de fortes incertitudes macroéconomiques, qu’il s’agisse de la politique monétaire ou du risque de récession.
A cela s’ajoute aussi l’engouement marqué des investisseurs pour les solutions qui émergent dans les domaines de l’intelligence artificielle et des services de « Cloud » qui offrent à ces entreprises des perspectives de croissance et de flux de trésorerie des plus alléchantes, propulsant ainsi les multiples de valorisation sur les niveaux de 2021 (29 fois les résultats 2023).
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Achevé de rédiger par Guillaume Brusson le 15/06/2023 Avertissement au lecteur : Données les plus récentes à la date de publication. Ceci est une communication publicitaire. Cet article promotionnel n’a pas de valeur pré-contractuelle ou contractuelle. Il est remis à son destinataire à titre d’information. Il fait état d’analyses ou descriptions préparées par WiseAM sur la base d’informations générales et de données statistiques historiques de source publique. L’opinion exprimée ci-dessus est à jour à date de ce document et est susceptible de changer. Ces éléments sont fournis à titre indicatif et ne sauraient constituer en aucun cas une garantie de performance future. Ces analyses ou descriptions peuvent être soumises à interprétations selon les méthodes utilisées. Les analyses et/ou descriptions contenues dans cet article ne sauraient être interprétées comme des conseils ou recommandations de la part de WiseAM. Cette note ne constitue ni une recommandation d’achat ou de vente, ni une incitation à l’investissement dans les instruments ou valeurs y figurant. Toute méthode de gestion présentée dans cet article ne constitue pas une approche exclusive et WiseAM se réserve la faculté d’utiliser toute autre méthode qu’elle jugera appropriée.
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Plus de de 40% des ménages français détiennent un contrat d’assurance-vie dont le principe repose sur la capitalisation des produits générés par les actifs logés au sein de ce véhicule. Les gains constatés au fil du temps étant automatiquement réinvestis dans le contrat, le capital de base augmente du fait de sa valorisation et de celle des intérêts acquis, à leurs tours productifs d’intérêts.
Véhicule d’investissement privilégié de nos compatriotes pour sa souplesse de fonctionnement et de transmission patrimoniale, l’assurance-vie repose sur le principe juridique de la stipulation pour autrui codifié à l’article 1205 du Code Civil.
Lors du dénouement du contrat d’assurance-vie à raison du décès du souscripteur assuré, les capitaux versés au profit des bénéficiaires désignés échappent à la masse successorale, ce qui permet d’éviter l’application des droits de succession, à l’exception des primes versées après 70 ans, qui sont soumises à un régime fiscal distinct.
Tout d’abord, il est important de rappeler la pertinence de l’utilisation de la dette privée en termes de complémentarité avec la poche désormais plus connue des investisseurs privés qu’est le Private Equity. Pour autant, derrière la simple terminologie de « dette privée » se cache un grand nombre de types de dettes aux profils, rendement et risques différents (Senior Loans de 1er rang en direct lending, parrallel lending, dette unitranche, dette mezzanine, avec ou sans sponsor ie fonds de Private Equity etc etc …).
La motion de censure déposée par le parti NFP a été votée à la majorité absolue de l’Assemblée Nationale (> 289 députés) ce mercredi 4 décembre.
L'inflation en Europe étant revenue à des niveaux acceptables, 1,8 % en rythme annuel en septembre 2024, et devant faire face à une croissance faible, la Banque Centrale Européenne a initié un mouvement de baisse des taux d'intérêt à court terme, ces derniers passant de 4 % il y a 1 an à 2,5 % aujourd'hui, et qui va certainement se poursuivre en 2025. Cette réduction des taux courts impactera possiblement les taux fixes proposés pour les crédits par les établissements bancaires.