Une acquisition immobilière peut porter sur la nue-propriété du bien, c'est-à-dire le droit de le détenir sans en avoir pour autant le droit d’usage. Une autre personne, physique ou morale, en acquiert l’usufruit pour une durée temporaire : elle perçoit donc les loyers et est responsable de l’entretien et de la gestion locative du bien.
Une acquisition immobilière est en général réalisée en pleine propriété. Mais elle peut également porter uniquement sur la nue-propriété du bien, une autre personne, physique ou morale, en acquiert l’usufruit pour une durée temporaire.
L’usufruit est le droit d’utiliser la chose et d’en percevoir les fruits. La nue-propriété est le droit de disposer de la chose mais ne confère ni l’usage ni la jouissance.
En général, lors d’une acquisition en nue-propriété, le démembrement de propriété est constitué pour une durée temporaire fixée à l’avance par les parties. Au terme de l’usufruit, le nu propriétaire retrouve, gratuitement et sans formalités, la pleine propriété du bien qui pourra avoir été remis préalablement en état par l’usufruitier à ses frais (si cela est contractuellement prévu) et pourra percevoir les revenus de la location du bien.
Cette acquisition présente plusieurs avantages et répond à des objectifs patrimoniaux particuliers comme consolider son patrimoine immobilier, générer des revenus complémentaires futurs ou maîtriser sa base taxable au titre de l’IFI.
Profiter d’un prix d’acquisition limité : le paiement de la nue-propriété se fait à une fraction de la valeur du bien en pleine propriété.
Ne pas être assujetti à l’IFI (impôt sur la fortune immobilière) sur ce bien,
Diversifier son patrimoine et créer des revenus complémentaires futurs lors du remembrement.
Ce dispositif fiscal s’adresse à des épargnants souhaitant se constituer un patrimoine à un coût limité tout en se constituant des revenus complémentaires au terme du démembrement.
Pendant toute la période du démembrement, l’usufruitier perçoit les revenus de la location du bien. En contrepartie et par convention, il supporte l’ensemble des charges et des impôts et doit entretenir le bien à ses frais.
Le nu-propriétaire est délivré de toute contrainte de gestion sur le bien démembré. À l’extinction de l’usufruit, l’investisseur en nue-propriété reçoit, gratuitement et sans formalités, la pleine propriété.
Le prix de la nue-propriété représente couramment 50 à 65 % de la valeur en pleine propriété pour un usufruit temporaire d’une durée de 15 à 20 ans.
Les biens détenus en nue-propriété n’entrent pas dans la base taxable au titre de l’IFI. Seul l’usufruitier (personne physique) est soumis à l’IFI sur la valeur en pleine propriété du bien.
En tant que nu-propriétaire, vous êtes délivré de toute contrainte de gestion sur le bien, celui-ci incombant à l’usufruitier. La perception de revenus fonciers est reportée au jour de l’extinction de l’usufruit.
Créer une entreprise, la faire grandir, la céder ou la transmettre : derrière ces mots se cache une aventure humaine et économique, jalonnée de choix déterminants. À chaque étape, le dirigeant se retrouve face à des décisions qui engagent son avenir, celui de son entreprise et de sa famille. Et dans ce parcours, une certitude s’impose : l’accompagnement n’est pas une option, mais un levier de réussite.
Il y a des idées qui reviennent régulièrement dans le débat public, portées par la promesse d’une « justice fiscale » et d’un monde meilleur. La taxe Zucman, impôt plancher sur la fortune (IPF) de 2 % sur les patrimoines supérieurs à 100 millions d’euros, en est l’exemple parfait. Mais, derrière la façade a priori séduisante de la lutte contre les inégalités, cette mesure relève surtout d’une démagogie fiscale qui ignore la réalité économique, juridique et même… mathématique.
Bien que le mandat de protection future et le mandat à effet posthume aient été introduits il y a plus de quinze ans dans le Code civil français, ces dispositifs continuent d’évoluer. Ainsi, le décret n°2024-1032 a récemment instauré le registre des mandats de protection future, comme le prévoyait déjà la loi de 2015 relative à l’adaptation de la société au vieillissement.
En France, la gestion des produits financiers pour un majeur protégé est encadrée par la loi. L’objectif est de garantir la protection des intérêts de la personne vulnérable tout en assurant une administration adaptée de son patrimoine.
Dans un environnement marqué par l’inflation, la volatilité des marchés financiers et l’évolution constante de la fiscalité, les stratégies d’investissement doivent répondre à une double exigence : préserver le capital déjà constitué et assurer des revenus stables et durables. La clé réside dans une stratégie équilibrée, qui s’appuie sur toutes les classes d’actifs disponibles. Cette diversification n’est pas seulement une opportunité, c’est aussi une obligation pour sécuriser son avenir financier.
À l’heure où les ETF séduisent de plus en plus d’investisseurs, la question mérite d’être posée. Entre promesse de performance, coûts réduits et vrais enjeux de diversification, faisons le point sur deux approches qui façonnent le paysage financier d’aujourd’hui.