Nous sommes aujourd’hui dans l’incapacité de lutter seuls contre le réchauffement de la planète. Pour atteindre des émissions nettes nulles, deux solutions s’offrent donc à l’Europe :
La première démarche, nécessaire mais insuffisante, consiste à diminuer notre consommation d’énergie en développant des technologies sobres en énergie, ou plus fondamentalement en modifiant notre comportement. Des exemples concrets sont déjà planifiés, comme la fin des véhicules thermiques en 2040 ou l’amélioration de l’efficacité énergétique des bâtiments.
La deuxième démarche, cumulative, passe par la diversification du mix énergétique. À savoir qu’aujourd’hui, la consommation d’énergie primaire en France se répartit ainsi :
Au vu de cette répartition, il y a nécessité de :
Le financement de la transition énergétique est un véritable défi. Les investissements publics se doivent d’être complétés par du financement privé. Pour illustrer ce propos, la Banque mondiale souhaite adapter ses outils d’analyse afin d’identifier les barrières existantes au développement du financement privé, pour inciter les États à réaliser les réformes nécessaires en ce sens.
Ainsi, aux côtés des organismes publics (banques publiques, territoriales, collectivités…), agences nationales et régionales, observatoires, réseaux et fédérations, se positionneront de plus en plus comme acteurs de financement alternatif, les plateformes de financement participatif, les fonds de dette privée ou de Private Equity.
Ces derniers étant très créatifs dans l’élaboration de solutions d’investissement, l’offre à destination de la clientèle privée en quête de sens a de beaux jours devant elle !
Les développements des outils d’intelligence artificielle et la généralisation des activités de gestion de vos portefeuilles financiers en ligne conduisent à une augmentation de la fréquence et de la sophistication des tentatives de fraudes. Nous vous rappelons quelques bonnes pratiques pour continuer à bénéficier des avantages de la digitalisation des activités financières tout en réduisant les risques d’attaques.
Le patrimoine financier des ménages français est de l’ordre de 6 333 milliards d’euros, en progression de 305 milliards en 2023. Si le flux d’épargne est conséquent, il est majoritairement fléché vers des produits de taux, sinon en simple dépôt dans les livres de nos banques.
Mars 2025 marque peut-être l'un des moments les plus décisifs de l'histoire européenne récente. Le 5 mars, les marchés financiers ont connu des mouvements spectaculaires : les rendements allemands à long terme ont bondi de 0,3 %, la plus forte hausse en une journée depuis trois décennies, tandis que l'euro s'est sensiblement apprécié. Ces secousses ne sont pas de simples soubresauts temporaires, mais traduisent une transformation plus profonde : l'Europe se trouve à l'aube d'un nouveau paradigme économique et géopolitique.
Les marchés financiers connaissent depuis le début de l'année 2025 des mouvements d'ampleur inédite, marqués par une volatilité accrue et une divergence spectaculaire entre les trajectoires américaine et européenne. Le 10 mars dernier, les indices américains ont enregistré l'une des séances les plus baissières depuis le début de l'année, avec un recul de 2,8 % pour le S&P 500 et de 3,8 % pour le Nasdaq. Cette correction a effacé six mois de hausse sur les marchés américains, tandis que les indices européens ont fait preuve d'une résilience relative, n'effaçant que six semaines de gains.
Le marché des actifs privés, composé notamment du capital-investissement (Private Equity), du capital-risque, de la dette privée, des infrastructures et de l'immobilier privé, a connu une croissance significative ces dernières années. En 2024, la valeur des transactions mondiales en capital-investissement a atteint 2 000 milliards de dollars, marquant une augmentation de 14 % par rapport à l'année précédente et reflétant un intérêt croissant des investisseurs.
Le temps béni des comptes à terme survitaminés semble s’éloigner. La baisse récente (et à venir) des taux monétaires amène les entreprises à s’interroger sur le placement de leur trésorerie stable.