Parmi les indicateurs les plus suivis à l’heure de jauger la conjoncture économique, les indices d’activités PMI de la Zone Euro étaient au programme cette semaine. L’heure était à un pessimisme modéré en amont de la publication, puisque les économistes attendaient une publication en territoire de contraction. Un scénario qui n’aurait pas nécessairement été accueilli comme une mauvaise nouvelle pour les stratèges de la BCE… En janvier, l'activité du secteur privé dans la zone euro a finalement enregistré une contraction moindre si on la compare au mois précédent, d'après les données préliminaires publiées mercredi par S&P Global et Hamburg Commercial Bank (HCOB). L'indice PMI composite de la Zone Euro s'est quant à lui établi à 47,9 en janvier, comparé à 47,6 en décembre. Comme nous l’évoquions en préambule, les prévisions des économistes interrogés par Dow Jones Newswires tablaient sur un indice de 48 pour janvier. Rappelons qu’un chiffre au-dessus de 50 indique une expansion de l'activité par rapport au mois précédent, tandis qu'un chiffre en dessous de 50 signale une contraction. Pour le secteur des services, l'indice PMI a reculé à 48,4 en janvier, contre 48,8 en décembre, tandis que l'indice PMI du secteur manufacturier est passé à 46,6 en janvier, comparé à 44,4 en décembre. Les économistes interrogés par Dow Jones Newswires anticipaient un indice PMI des services de 49 pour janvier et un indice du secteur manufacturier de 44,8.
C’est dans ce contexte toujours empreint de ralentissement économique (et donc de l’inflation) que se tenait en cette fin de semaine la réunion de politique monétaire de la BCE. Celle-ci a logiquement abouti à un statu quo, tant la conjoncture économique ne se prête plus à une poursuite de la remontée des taux directeurs. Selon Christine Lagarde, lors de la conférence de presse, il est également prématuré d’envisager une baisse… Dans les minutes qui suivaient la conférence, les rendements obligataires européens s’inscrivaient en baisse, tandis que les Bourses et l'euro se renforçaient légèrement, signes d’une interprétation plutôt favorable de la part des intervenants du discours fait par la présidente de la Banque Centrale Européenne.
... le PIB surprend à la hausse ! L’économie américaine surprend une nouvelle fois les observateurs par sa résilience, puisque la première estimation du produit intérieur brut du quatrième trimestre publié par le département du Commerce indique que l'économie américaine a (encore) enregistré une croissance plus élevée que prévu ! Entre octobre et décembre, le PIB des États-Unis a ainsi progressé de 3,3% en rythme annualisé... Soit un niveau nettement supérieur aux attentes des économistes puisque ceux-ci anticipaient en moyenne une augmentation de 2% en rythme annualisé. Un nouveau caillou dans la chaussure de la Fed ? Rappelons en effet que cette dernière cherche à provoquer un ralentissement maitrisé de l’activité économique dans le cadre de son combat contre les pressions inflationnistes.
Il peut sembler paradoxal d’intituler dans la langue de Shakespeare le sommet vantant les mérites de la France. Choose France, littéralement, « Choisissez la France », accueille en effet, chaque année depuis 2018, les dirigeants de multinationales pour les convaincre d’investir dans le pays présenté comme le plus attractif d’Europe : la France.
Ce sont chaque année des dizaines de milliers d’entreprises qui font défaut en France… L’année 2024 enregistrant une hausse inquiétante des défaillances d’entreprises avec une hausse de plus de 15 % en un an. Les facteurs sont multiples, mais ne peuvent pas se résumer au seul environnement économique, car parmi les éléments déclencheurs trop souvent négligés, on retrouve l’absence de protection du dirigeant et de son entreprise.
L’investissement dans les titres d’entreprises non cotées est en forte croissance. Selon le fournisseur de données Preqin, en 2022, les actifs privés représentaient un encours de 7,6 trilliards de dollars au niveau mondial. Ces encours comprennent l’ensemble des stratégies d’investissement autour desquels les acteurs se sont organisés.
Le choix du lieu de domiciliation en Espagne peut avoir des implications différentes pour le dirigeant d’entreprise, tant au niveau de son patrimoine professionnel que personnel. L’Espagne possédant un modèle plus fédéraliste que la France avec 17 communautés autonomes, les disparités civiles et fiscales sont parfois très importantes entre les communautés.
Le Conseil constitutionnel a rendu, ce jeudi 13 février 2025, sa décision n°2025-874 DC validant l’essentiel de la loi de finances pour 2025. Publiée le 14 février 2025 sous la référence LOI n°2025-127, cette loi introduit plusieurs mesures clés, dont les principales dispositions à retenir sont les suivantes :
Les donations intergénérationnelles, malgré l’optimisation fiscale qu’elles représentent, ne sont pas sans implications juridiques et successorales. Il est donc nécessaire de ne pas omettre les incidences civiles d’une telle libéralité.