Les dispositifs incitatifs fiscaux destinés à encourager les particuliers résidant en France sont nombreux et variables. Ils ont pour objectif de stimuler l’investissement, la consommation responsable et durable, tout en offrant des avantages fiscaux aux contribuables sous forme de bonus, réduction ou crédit d’impôt.
Par exemple, et afin d’inciter les investissements locatifs neufs dans les zones où l’offre locative est tendue, la loi Pinel offre une réduction d’impôt pouvant atteindre 21 % du montant investi. Ce dispositif est néanmoins soumis à un engagement de location pendant une durée initiale de 6 ou 9 ans, et au respect de plafonds de loyers et de ressources du locataire.
Le secteur des startups bénéfice également d’un dispositif d’incitation fiscale depuis la Loi Madelin. En effet, le législateur offre une réduction d’impôt sur le revenu à hauteur de 25 %1 pour récompenser l’investissement au capital des PME dites innovantes, et ce, afin d’encourager les secteurs à fort potentiel économique.
En outre, les incitations fiscales offrent un champ propice à la défense de l’environnement et à l’investissement responsable. Ainsi, les contribuables souhaitant acquérir un véhicule électrique peuvent bénéficier d’un bonus écologique allant jusqu’à 6 000 €.
Par ailleurs, les dépenses dédiées aux dons et à l’aide sociale sont également prises en compte dans cette dynamique de dispositifs fiscaux incitatifs : les dons à certains organismes d’intérêt général type associations et fondations sont susceptibles de faire bénéficier leurs auteurs d’une réduction d’impôt équivalente à 66 % du montant versé.
Toutefois, il est nécessaire de rappeler que ces avantages fiscaux sont soumis à des conditions strictes. En cas de non-respect des dispositions législatives ou règlementaires applicables, le bénéfice fiscal est susceptible d’être remis en cause dans sa totalité.
En finalité, la France a réussi à instaurer un ensemble de stratégies incitatives performantes en comparaison avec la prise de position d’autres États. Ces dispositifs d’incitation fiscale offrent aux contribuables français des possibilités réelles pour optimiser leurs flux financiers tout en leur permettant de contribuer à la croissance économique et à la responsabilité écologique. En revanche, pour en profiter, il convient de recevoir des conseils adéquats, et de s’assurer de la mise en conformité de ses projets avec les critères requis par les textes de lois.
1 Pour tous les versements effectués jusqu’au 31 décembre 2023
Plus de de 40% des ménages français détiennent un contrat d’assurance-vie dont le principe repose sur la capitalisation des produits générés par les actifs logés au sein de ce véhicule. Les gains constatés au fil du temps étant automatiquement réinvestis dans le contrat, le capital de base augmente du fait de sa valorisation et de celle des intérêts acquis, à leurs tours productifs d’intérêts.
Véhicule d’investissement privilégié de nos compatriotes pour sa souplesse de fonctionnement et de transmission patrimoniale, l’assurance-vie repose sur le principe juridique de la stipulation pour autrui codifié à l’article 1205 du Code Civil.
Lors du dénouement du contrat d’assurance-vie à raison du décès du souscripteur assuré, les capitaux versés au profit des bénéficiaires désignés échappent à la masse successorale, ce qui permet d’éviter l’application des droits de succession, à l’exception des primes versées après 70 ans, qui sont soumises à un régime fiscal distinct.
Tout d’abord, il est important de rappeler la pertinence de l’utilisation de la dette privée en termes de complémentarité avec la poche désormais plus connue des investisseurs privés qu’est le Private Equity. Pour autant, derrière la simple terminologie de « dette privée » se cache un grand nombre de types de dettes aux profils, rendement et risques différents (Senior Loans de 1er rang en direct lending, parrallel lending, dette unitranche, dette mezzanine, avec ou sans sponsor ie fonds de Private Equity etc etc …).
La motion de censure déposée par le parti NFP a été votée à la majorité absolue de l’Assemblée Nationale (> 289 députés) ce mercredi 4 décembre.
L'inflation en Europe étant revenue à des niveaux acceptables, 1,8 % en rythme annuel en septembre 2024, et devant faire face à une croissance faible, la Banque Centrale Européenne a initié un mouvement de baisse des taux d'intérêt à court terme, ces derniers passant de 4 % il y a 1 an à 2,5 % aujourd'hui, et qui va certainement se poursuivre en 2025. Cette réduction des taux courts impactera possiblement les taux fixes proposés pour les crédits par les établissements bancaires.