Il y a plusieurs années, vous avez souscrit un contrat d’assurance-vie. Sage décision ! Mais à l’heure actuelle, vous vous demandez si vous ne pourriez pas trouver mieux, en termes de performance ou de services. On vous aide à peser le pour et le contre.
L'assurance-vie est un produit d’épargne qui vous permet de réaliser vos projets, à moyen ou long terme. Il n’y a pas d’âge minimal pour souscrire un contrat, ni de durée de détention déterminée : une assurance-vie ouverte quand vous étiez mineur peut très bien vous suivre toute votre vie.
Justement, vous détenez un contrat depuis de longues années, et vous vous posez des questions sur la place à lui accorder dans votre stratégie d’épargne ? Devez-vous la conserver ou bien effectuer un rachat total pour loger votre épargne dans une nouvelle assurance vie ? La réponse est loin d’être tranchée, voici les points à prendre en compte avant de prendre votre décision.
Voici quelques pistes pour évaluer si vous devriez conserver votre ancienne assurance-vie ou vous tourner vers un contrat de dernière génération. Avant tout, faites le point sur les motifs qui vous poussent aujourd’hui à vous questionner sur le devenir de votre assurance-vie.
Si le contrat est très ancien, vous avez peut-être un contrat dit « mono-support », c’est-à-dire qu’il ne permet d’investir que dans les fonds en euros. Or ce type de placement, très sécuritaire, ne permet pas d’obtenir des rendements très élevés. Si votre contrat remonte aux années 2000, vous avez même pu suivre l’érosion ininterrompue des rendements. Même si depuis 2022,la rémunération des fonds en euros est repartie à la hausse, mettre toute votre épargne sur un fonds en euros n’est pas suffisant pour valoriser votre patrimoine. Souscrire à un nouveau contrat, avec une offre financière plus riche permettant de diversifier vos placements, peut être envisagée. Les unités de compte offrent des perspectives de gains plus élevés, mais leur valeur est sujette à fluctuations et le capital n’est pas garanti. Immobilier, fonds obligataires datés, private equity (capital investissement), produits structurés… la diversité des unités de compte permet de répondre à des profils d’investisseur variés, y compris ceux qui souhaitent prendre peu de risques. Si vous ne vous sentez pas la capacité de gérer vous-même votre épargne, ces contrats de dernière génération vous permettent de la confier à des sociétés de gestion grâce à la gestion pilotée.
Frais sur les versements, sur les arbitrages, de gestion… Il existe plusieurs typologies de frais. Mais sont-ils trop élevés ? Ceux-ci doivent être appréciés au regard du rendement obtenu par votre épargne. En effet, un contrat peu chargé en frais n’est pas forcément celui qui va vous permettre, dans quelques années, d’obtenir le capital pour mettre en œuvre vos projets. Pour éviter de prendre une décision trop hâtive, comparez les rendements nets. Et si vous vous apprêtez à faire des versements importants, négociez les frais.
La souscription de votre contrat remonte à une dizaine d’années et depuis votre situation personnelle a bien évolué. Un mariage, des enfants sont venus enrichir votre vie et vous avez concrétisé votre projet de devenir propriétaire de votre résidence principale. Autant de raisons pour prendre rendez-vous avec votre conseiller en gestion de patrimoine qui étudiera l’adéquation de votre contrat avec votre situation actuelle. La rédaction d’une nouvelle clause bénéficiaire, pour protéger vos proches, sera peut-être nécessaire. Si vous avez de nouveaux objectifs, comme la constitution d’un capital pour votre retraite ou les études de vos enfants, votre conseiller saura faire évoluer l’allocation de votre actuelle assurance vie pour qu’elle réponde à ces nouveaux besoins et horizons. Il pourra aussi vous proposer des alternatives plus adaptées à votre situation, comme par exemple un Plan Épargne Retraite.
L’assurance-vie offre un cadre fiscal favorable, notamment lorsque vous souhaitez récupérer votre épargne ou dans le cadre de la transmission de votre patrimoine. Pour cela, la durée de détention du contrat et l’âge auquel vous avez effectué les versements sont cruciaux. De fait, racheter un contrat pour en souscrire un nouveau contrat pourrait vous faire perdre ces avantages fiscaux.
C’est un avantage très apprécié de l’assurance-vie : aucune fiscalité n’est appliquée à votre épargne, tant que les sommes restent investies. Seuls les prélèvements sociaux sont dus chaque année sur les intérêts du support en euros de votre contrat.
C’est seulement lorsque vous effectuez des rachats que la fiscalité s’applique sur les éventuelles plus-values. Mais au bout de 8 ans de détention, vous bénéficiez d’un abattement de 4 600 € (9 200 € pour un couple soumis à une imposition commune) sur les gains. Mieux encore, si votre contrat est très ancien et que vous avez effectué des versements avant le 5 septembre 1997, les intérêts sont exonérés d’impôt sur le revenu.
Pour toutes ces raisons, avant de décider de mettre votre épargne sur un nouveau contrat, le volet fiscal doit être soigneusement étudié. Si vous envisagez de faire des rachats dans les prochaines années, conserver votre contrat sera probablement plus avantageux. Et le rachat total de votre contrat, pour transférer les sommes vers une nouvelle assurance vie, pourrait faire bondir votre imposition.
L’assurance-vie est un outil idéal pour préparer votre transmission, cependant les avantages fiscaux sont plus importants pour les primes versées avant vos 70 ans. Dans ce cas, chaque bénéficiaire pourra recevoir 152 000 € sans être taxé. Pour les primes versées après cette date anniversaire, l’abattement est réduit à 30 500 € pour l’ensemble des bénéficiaires, tous contrats confondus.
Certains contrats très anciens ont un cadre de transmission encore plus favorable, avec par exemple, une exonération totale du capital transmis pour les sommes versées avant 70 ans.
Un contrat ancien n'est pas nécessairement obsolète. Un rendez-vous avec votre conseiller en gestion de patrimoine permettra de faire le point sur votre situation et vos objectifs, pour éventuellement optimiser votre portefeuille.
Si la meilleure solution s’avère être la souscription d’une nouvelle assurance-vie, il saura vous guider vers le contrat le plus adapté. Et si nécessaire, il pourra organiser avec vous le rachat de votre ancien contrat, afin de bénéficier des abattements annuels sur les gains.
Enfin, il existe une dernière alternative : le transfert de votre contrat d’assurance. Cette option est possible depuis la loi Pacte, entrée en vigueur en 2019. Deux avantages à cela : le transfert permet de conserver l’antériorité fiscale et vous n’aurez pas de frais sur le rachat. Il y a une restriction : le transfert ne peut s’effectuer qu’au sein d’un même assureur, et celui-ci doit l’accepter.
Après avoir fortement chuté début avril, suite aux annonces protectionnistes de la nouvelle administration américaine, les marchés financiers mondiaux ont entamé un rebond significatif, portés par l'espoir de désescalade qui semble se dessiner.
Les objectifs qu’un client peut avoir lorsqu’il s’adresse à son conseiller en gestion de patrimoine sont nombreux, mais la recherche d’économies fiscales immédiates ou à venir occupe généralement une place centrale. Cela peut concerner la maitrise de sa fiscalité à l’impôt sur le revenu (IR) ou à l’impôt sur la fortune immobilière (IFI), mais également l’anticipation de la transmission de son patrimoine dans le but de réduire les droits de mutation à titre gratuit (DMTG).
En France, la transmission des entreprises familiales demeure un enjeu stratégique d’un point de vue économique, mais également patrimonial. À ce titre, il existe plusieurs dispositifs permettant la transmission de ces entreprises, dont le plus connu est le Pacte Dutreil.
La prévoyance constitue pour le dirigeant d’entreprise le socle du développement d’une stratégie patrimoniale durable. En bâtissant de solides fondations en matière de protection du revenu, de la cellule familiale et de l’outil professionnel, on apporte au dirigeant les niveaux de sécurité et de sérénité nécessaires pour lui permettre de développer ses projets.
Attribuée à Léonard de Vinci, cette citation s'inscrit pleinement dans l'esprit d’innovation et d'anticipation qui caractérisaient la démarche du maître de la Renaissance, tant dans l'art que dans la science.
La fiscalité est une composante du contrat social, liant l'État et les citoyens par un mécanisme de solidarité. Elle constitue l’un des fondements de l'État-providence, en assurant le financement de services publics essentiels tels que la santé, l’éducation, la sécurité et les infrastructures. L’impôt est ainsi le moyen par lequel la collectivité se dote des ressources nécessaires à la réalisation du bien commun.