Tout au long de la dernière décennie s’est observée une montée en puissance des actifs privés au sein des allocations. D’abord apanage des institutionnels et des familles fortunées, la clientèle privée contribue depuis peu à la croissance de ce marché, en quête de rendement et las de la volatilité des actifs côtés.
Besoin politique d’ouvrir ces marchés, évolution du mode de financement des entreprises et des opérations de haut de bilan, explosion des plateformes acheminant de grandes quantités de capital dans les fonds d’investissement les plus connus, et évidemment beaucoup de pédagogie de la part des conseillers pour que les particuliers acceptent de rendre une partie de leur patrimoine financier illiquide. Autant de facteurs qui participent à ce changement.
Néanmoins, du travail sera encore nécessaire pour une bonne appréhension des différents sous-jacents, de leurs risques ainsi que des structures d’investissement ! Un accompagnement pointu devient essentiel face aux valorisations élevées, aux promesses de TRI enivrantes et à une multiplicité de l’offre aux coûts de structure parfois équivoques.
En effet, les marchés privés constituent une classe d’actif très vaste répondant aux besoins de financement des entreprises : Private Equity, dette privée ; et parfois d’actifs réels : infrastructures, immobilier, asset finance…
L’investisseur privé – accompagné de son conseiller – doit prendre en compte de nombreux paramètres dans la construction de sa stratégie d’investissement correspondant à ses besoins :
Devenu un des lieux tendance pour poser ses bagages ces dernières années, le plus célèbre des Émirats Arabes Unis attire également la convoitise des investisseurs. Fiscalité faible, voire nulle, économie ultra-dynamique, marché de l’immobilier en plein essor, autant de facteurs qui amènent certains Français à envisager de réaliser une partie de leurs investissements à Dubaï.
Le système de retraite français peut être aujourd'hui comparé à une pyramide dotée de 3 étages, qui sont les suivants : les régimes de base légalement obligatoires, les régimes complémentaires obligatoires, et la retraite supplémentaire facultative qui comprend les formes d'épargne retraite collective et les formes d'épargne individuelle. Notre fonctionnement est une exception européenne par sa diversité. Et depuis 30 ans, les réformes se succèdent pour maintenir ces régimes.
Lorsque vous travaillez à l’étranger, vous relevez, en principe, du régime obligatoire de retraite local et cotisez dans cet État. Ces périodes d’activité peuvent permettre de bénéficier d’une retraite auprès du régime local. Dans ce cas, vous percevez une retraite de chacun des régimes auxquels vous avez été affilié : une retraite française et une retraite étrangère. Les règles propres à chaque régime, si elles étaient appliquées isolément, auraient pour effet de pénaliser les assurés ayant eu des carrières dans plusieurs pays.
Nos compatriotes retrouvent, jusque dans la gestion de leur épargne, des singularités spécifiques absentes de nos pays limitrophes européens. Ces spécificités françaises sont liées à notre système juridique qui trouve son origine dans le droit romain, à notre culture fiscale redistributive, aux cadres réglementaires contraignants, ainsi qu'aux résultats d'une éducation financière à promouvoir.
Expert du patrimoine, le conseiller en gestion de patrimoine établit pour ses clients un diagnostic patrimonial, leur propose des stratégies d'optimisations ou d'investissements, sélectionne les produits les mieux adaptés à leur profil d'investisseur, dans le respect de leurs objectifs, et assure un suivi régulier des prestations réalisées.
La France sort d'une période de 40 ans de désindustrialisation, dont les impacts sociaux et économiques sont dévastateurs. La part de l'industrie dans le PIB est passée de 25 % dans les années 80, à 9 % aujourd'hui et les PME sont freinées par un manque de fonds propres, délaissées pendant des années de financements publics et privés.