Actifs non-côtés : des solutions différenciantes à étudier
Tout au long de la dernière décennie s’est observée une montée en puissance des actifs privés au sein des allocations. D’abord apanage des institutionnels et des familles fortunées, la clientèle privée contribue depuis peu à la croissance de ce marché, en quête de rendement et las de la volatilité des actifs côtés.
Plusieurs facteurs participent à ce changement de paradigme
Besoin politique d’ouvrir ces marchés, évolution du mode de financement des entreprises et des opérations de haut de bilan, explosion des plateformes acheminant de grandes quantités de capital dans les fonds d’investissement les plus connus, et évidemment beaucoup de pédagogie de la part des conseillers pour que les particuliers acceptent de rendre une partie de leur patrimoine financier illiquide. Autant de facteurs qui participent à ce changement.
Néanmoins, du travail sera encore nécessaire pour une bonne appréhension des différents sous-jacents, de leurs risques ainsi que des structures d’investissement ! Un accompagnement pointu devient essentiel face aux valorisations élevées, aux promesses de TRI enivrantes et à une multiplicité de l’offre aux coûts de structure parfois équivoques.
En effet, les marchés privés constituent une classe d’actif très vaste répondant aux besoins de financement des entreprises : Private Equity, dette privée ; et parfois d’actifs réels : infrastructures, immobilier, asset finance…
Parmi tous ces sous-jacents, comment les choisir en tant qu’investisseur privé ?
L’investisseur privé – accompagné de son conseiller – doit prendre en compte de nombreux paramètres dans la construction de sa stratégie d’investissement correspondant à ses besoins :
- La diversification, maître mot dans une allocation d’actifs, permet de répartir le risque entre différents types d’instruments financiers, stratégies (seed, growth, buyout… ou encore core/value add pour les actifs réels), GPs (General Partners)…
- La gestion des cash flows qui minutieusement optimisée sur un horizon de temps long a pour objectif de préserver les multiples espérés – les appels/distributions des différents véhicules d’investissement seront utilisés différemment pour un objectif de croissance du patrimoine que pour un objectif de compléments de revenus ;
- La conjoncture apporte quant à elle son lot d’opportunités et les meilleures décisions d’investissement anticipent les grandes tendances. Nous le voyons depuis plusieurs mois avec des stratégies résilientes à l’inflation comme l’investissement dans les infrastructures (énergie, télécoms, transport, infrastructures sociales), mais elles le seront également dans les mois à venir avec de fortes convictions sur les marchés secondaires dans un environnement où l’abondance de liquidités tend à se normaliser. Le besoin de cash de certains GPs et LPs (Limited Partners) leur imposera de sortir de certaines positions illiquides au prix d’avantageuses décotes pour les nouveaux investisseurs.
Créer une entreprise, la faire grandir, la céder ou la transmettre : derrière ces mots se cache une aventure humaine et économique, jalonnée de choix déterminants. À chaque étape, le dirigeant se retrouve face à des décisions qui engagent son avenir, celui de son entreprise et de sa famille. Et dans ce parcours, une certitude s’impose : l’accompagnement n’est pas une option, mais un levier de réussite.
Il y a des idées qui reviennent régulièrement dans le débat public, portées par la promesse d’une « justice fiscale » et d’un monde meilleur. La taxe Zucman, impôt plancher sur la fortune (IPF) de 2 % sur les patrimoines supérieurs à 100 millions d’euros, en est l’exemple parfait. Mais, derrière la façade a priori séduisante de la lutte contre les inégalités, cette mesure relève surtout d’une démagogie fiscale qui ignore la réalité économique, juridique et même… mathématique.
Bien que le mandat de protection future et le mandat à effet posthume aient été introduits il y a plus de quinze ans dans le Code civil français, ces dispositifs continuent d’évoluer. Ainsi, le décret n°2024-1032 a récemment instauré le registre des mandats de protection future, comme le prévoyait déjà la loi de 2015 relative à l’adaptation de la société au vieillissement.
En France, la gestion des produits financiers pour un majeur protégé est encadrée par la loi. L’objectif est de garantir la protection des intérêts de la personne vulnérable tout en assurant une administration adaptée de son patrimoine.
Dans un environnement marqué par l’inflation, la volatilité des marchés financiers et l’évolution constante de la fiscalité, les stratégies d’investissement doivent répondre à une double exigence : préserver le capital déjà constitué et assurer des revenus stables et durables. La clé réside dans une stratégie équilibrée, qui s’appuie sur toutes les classes d’actifs disponibles. Cette diversification n’est pas seulement une opportunité, c’est aussi une obligation pour sécuriser son avenir financier.
À l’heure où les ETF séduisent de plus en plus d’investisseurs, la question mérite d’être posée. Entre promesse de performance, coûts réduits et vrais enjeux de diversification, faisons le point sur deux approches qui façonnent le paysage financier d’aujourd’hui.
