Connaissez-vous tous les supports d'investissement non cotés de votre contrat d'assurance-vie ?
Les assureurs depuis longtemps offrent la possibilité aux épargnants de sélectionner des supports immobiliers de type SCPI, OPCI ou SCI dans leurs contrats. Forts de ces succès et dans l’objectif de répondre à un besoin de plus en plus important de diversification, de nouveaux sous-jacents non cotés ont été mis à la disposition des particuliers. Moins volatils, offrant des perspectives de rendement attractives (en contrepartie d’une moins bonne liquidité) et surtout voués à financer l’économie réelle, il paraissait légitime de trouver ce type d’investissement au sein des contrats d’assurances-vie. La loi Pacte, entrée en vigueur le 1er janvier 2020, a fortement contribué à cet objectif, ainsi notamment qu’à la démocratisation de la classe d’actifs reine du non coté : le Private Equity.
Quels sont ces supports et quelles sont les thématiques d’investissement ?
Un nombre florissant d’unités de comptes…
Les FCPR – fonds commun de placement à risque – furent les premiers a être disponibles au sein des contrats d’assurance et accessibles dès quelques milliers d’euros ;
Les FPS – fonds professionnels spécialisés – ou FPCI – Fonds professionnel de capital investissement – , supports de prédilection des investisseurs institutionnels ou privés avertis ont quant à eux été poussés par la loi Pacte, mais sont soumis à de nombreux freins pour le particulier (ticket minimum d’investissement de 100 000 euros et plafond des sommes engagées sur ces unités de comptes à hauteur de 50% de l’encours du contrat) ;
Les ELTIF – european long-term investment fund – contribuant au financement des transitions écologique et numérique (disponibles dès 10 000 euros dans les contrats), sont encore trop peu connus mais devraient avoir de beaux jours devant eux, avec un amendement récent du parlement européen ayant pour objectif de les rendre plus attractifs.
… au service de thématiques d’investissement toujours plus variées
L’investissement au capital de sociétés non cotées – capital investissement ou Private Equity – permet au particulier de financer la croissance d’entreprises à tous stades de maturité (stade auquel le risque sera corrélé) : amorçage, développement, transmission ou retournement via des augmentations de capital ou des opérations à effet de levier (LBO) ;
Les entreprises peuvent également être financées par de la dette – nous parlons alors de dette privée – qui offre les avantages d’être moins risquée qu’un investissement en fonds propres et bien souvent une maturité moins longue.
Ces solutions en capital ou en dette peuvent être sectorielles (santé, tech, TMT, consommation…) ou diversifiées ; sur des actifs incorporels ou des actifs tangibles (immobilier, infrastructures…) et cette multitude de possibilités ouvre donc un champ des possibles extrêmement vaste au sein de votre contrat d’assurance-vie.
Il existe également aujourd’hui des solutions « clés en mains » permettant de bénéficier d’une allocation complète et d’une exposition sur l’ensemble des sous-jacents non cotés dès 5 000 euros.
La fulgurante ascension des valeurs technologiques liées à l'intelligence artificielle suscite des comparaisons inquiétantes avec la bulle internet de 2000. Le Nasdaq affiche une progression spectaculaire, portée par les géants de la tech dont les valorisations atteignent des sommets. Pourtant, malgré certaines similitudes, la situation actuelle présente des différences fondamentales qui invitent à la nuance plutôt qu'à la panique.
Pour de nombreux dirigeants et professions libérales, la question n’est plus seulement "comment se constituer une retraite complémentaire", mais comment le faire tout en optimisant la fiscalité de son revenu professionnel.
L’optimisation fiscale est une pratique légale qui consiste à utiliser des dispositifs légaux afin de réduire sa charge fiscale, ce sans contourner l’esprit des lois. Elle s’inscrit dans une stratégie patrimoniale globale et doit être distinguée de l’abus de droit, sanctionné par l’article L64 du Livre des procédures fiscales. L’abus de droit survient lorsque des opérations sont réalisées dans un but principalement fiscal, sans justification économique réelle. Cette frontière est essentielle : optimiser, oui, mais dans le respect non seulement des textes mais de l’esprit qui a présidé à leur rédaction.
Alors que les projets de loi de finances et de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2026 sont toujours en cours d’examen au Parlement, il demeure d’affirmer avec certitude que ces lois seront promulguées avant la fin de l’année 2025.
Instauré par la loi de finances pour 2013, l’article 150-0 B ter du CGI encadre les opérations « d’apport-cession » . Au fil des années, ce mécanisme est devenu un outil important de la planification des dirigeants actionnaires. Le Conseil des prélèvements obligatoires (CPO 2024) relève qu’en 2021 près de 13 Md€ de nouvelles plus-values ont été placées en report d’imposition via ce régime.
Dans les stratégies traditionnelles visant à générer des revenus, on investit dans des actifs générateurs de revenus (dividendes, loyers, coupons) pour financer son train de vie. Le montant des actifs nécessaires pour générer les revenus attendus dépend du rendement de ces actifs. Les actifs potentiellement générateurs de croissance du patrimoine sans revenus sont exclus de cette assiette. Cette opposition est largement artificielle. Elle omet un principe fondamental : l’argent est fongible.
