Conclusions de l’audit SCPI
L’AMF a exigé des sociétés de gestion une mise à jour des valeurs d'expertise des SCPI à mi-année et au plus tard pour septembre 2023.
À la suite de cette démarche, nous avons audité 50 % des sociétés de gestion du marché et de nombreuses SCPI qui représentent 80 % de la capitalisation du marché.
Et comme Noël approche à grands pas, voici les conclusions de cet audit.
Évolution des valeurs de reconstitution
On constate une baisse moyenne des valeurs de reconstitution de -4,2 % entre décembre 2022 et septembre 2023.
Écart valeurs de reconstitutions et prix de parts (données au 31/09)
Écart favorable* en moyenne de +1,06 % (vs Déc 21 +4,8 % et Déc 22 +2,1 %)
*est considéré comme un écart favorable le cas d’une valeur de reconstitution > au prix de la part. Pour exemple : prix de part 200 €, valeur de reconstitution 220 € soit un rapport reconstitution / prix de part favorable de 5 %
Distribution
Rendement prévisionnel agrégé après sollicitation des sociétés de gestion (exprimé en TD prévisionnel 2023 et 2024)
Étude menée sur 30 SCPI auprès de 18 sociétés de gestion entre le 15/09/2023 et le 15/10/2023
* Les produits présentent un risque de perte en capital, les performances passées ne préjugent pas des performances futures
Découvrez les autres articles "De A à Z" - Décembre 2023 :
- La phrase du mois : "En novembre, les marchés desserrent les taux."
- Le chiffre du mois : 4,5 %
- Le Monceau : l’innovation de la nue-propriété sur moins de 10 ans
- La vertu de l’appel d’offres en produits structurés
- Actifs privés : une montée en puissance au sein des allocations
- Regards Croisés : Portrait d'Olivier Goy, un entrepreneur engagé et passionné
La fulgurante ascension des valeurs technologiques liées à l'intelligence artificielle suscite des comparaisons inquiétantes avec la bulle internet de 2000. Le Nasdaq affiche une progression spectaculaire, portée par les géants de la tech dont les valorisations atteignent des sommets. Pourtant, malgré certaines similitudes, la situation actuelle présente des différences fondamentales qui invitent à la nuance plutôt qu'à la panique.
Pour de nombreux dirigeants et professions libérales, la question n’est plus seulement "comment se constituer une retraite complémentaire", mais comment le faire tout en optimisant la fiscalité de son revenu professionnel.
L’optimisation fiscale est une pratique légale qui consiste à utiliser des dispositifs légaux afin de réduire sa charge fiscale, ce sans contourner l’esprit des lois. Elle s’inscrit dans une stratégie patrimoniale globale et doit être distinguée de l’abus de droit, sanctionné par l’article L64 du Livre des procédures fiscales. L’abus de droit survient lorsque des opérations sont réalisées dans un but principalement fiscal, sans justification économique réelle. Cette frontière est essentielle : optimiser, oui, mais dans le respect non seulement des textes mais de l’esprit qui a présidé à leur rédaction.
Alors que les projets de loi de finances et de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2026 sont toujours en cours d’examen au Parlement, il demeure d’affirmer avec certitude que ces lois seront promulguées avant la fin de l’année 2025.
Instauré par la loi de finances pour 2013, l’article 150-0 B ter du CGI encadre les opérations « d’apport-cession » . Au fil des années, ce mécanisme est devenu un outil important de la planification des dirigeants actionnaires. Le Conseil des prélèvements obligatoires (CPO 2024) relève qu’en 2021 près de 13 Md€ de nouvelles plus-values ont été placées en report d’imposition via ce régime.
Dans les stratégies traditionnelles visant à générer des revenus, on investit dans des actifs générateurs de revenus (dividendes, loyers, coupons) pour financer son train de vie. Le montant des actifs nécessaires pour générer les revenus attendus dépend du rendement de ces actifs. Les actifs potentiellement générateurs de croissance du patrimoine sans revenus sont exclus de cette assiette. Cette opposition est largement artificielle. Elle omet un principe fondamental : l’argent est fongible.
