Publié le 5 septembre 2023

Une inflation européenne en demi-teinte ! La Chine cherche le bon tempo

Alors que les données préliminaires d’inflation sorties mercredi dernier n’avaient pas rassuré les investisseurs, la publication définitive parue jeudi a officialisé un ralentissement à 5,3% de cette dernière au titre du mois d’août, contre 5,5% en juillet. Les composantes relatives aux biens et aux services ont montré des signes de ralentissement, tandis que le rebond récent des prix de l’énergie, pétrole en tête, a pesé sur le résultat final.

Dans cet environnement, nombre d’analystes estiment que la dégradation progressive du climat des affaires devrait continuer de contribuer à la réduction des pressions inflationnistes sur le Vieux Continent. Il en résulte une détente sur les taux souverains de la zone euro (le 10 ans allemand est par exemple repassé sous les 2,50%) ainsi qu’à une légère baisse de la monnaie commune face au dollar US (autour de 1.0825).

Une fois la nouvelle digérée, la question qui reste sur toutes les lèvres concerne l’impact potentiel de ces informations sur la politique monétaire de la BCE. L’institution, qui reste à ce jour très dépendante des données macroéconomiques pour l’orientation de sa politique monétaire, a laissé entendre par la voix d’Isabel Schnabel que ses projections économiques seront revues à la baisse à l’occasion de la prochaine réunion des gouverneurs prévue dans deux semaines.

Si ces informations se confirment, la BCE pourrait alors maintenir les taux directeurs à leur niveau actuel plutôt que de continuer à les rehausser… Un signal de l’efficacité de la politique restrictive que nombre d’intervenants attendent de pied ferme…

La Chine cherche le bon tempo

A l’issue d’une période estivale faite de hauts et de bas sur les indices actions de l’Empire du Milieu, les investisseurs ont pu assister ces derniers jours à une série de nouvelles encourageantes concernant la dynamique économique du pays. En effet, au-delà des assouplissements des règles relatives à l’octroi de prêts immobiliers annoncés en fin de semaine dernière, la publication d’indicateurs d’activité sont venus rassurer les investisseurs, en particulier sur la composante manufacturière. Alors qu’il était attendu en repli par rapport au mois dernier, le PMI manufacturier est ressorti en légère hausse ce jeudi à 49,7 (contre 49,3 le mois précédent) tandis que le PMI des services reste en territoire d’expansion à 51 points, malgré un léger recul.

On peut par ailleurs noter que le secteur immobilier affiche un premier rebond depuis 4 mois, et ce malgré la morosité induite par les difficultés du promoteur immobilier Country Garden. Cette bonne nouvelle peut en partie s’expliquer par l’abaissement des taux sur les prêts hypothécaires évoqués en introduction.

Ces indicateurs seront-ils suffisants pour ramener la confiance des investisseurs sur le long terme ? Ce n’est pas encore gagné si l’on en juge par la volatilité qui reste élevée sur les indices chinois, aussi bien sur les valeurs domestiques (qui cotent à Shenzhen ou Shanghai) que sur les valeurs internationales (qui cotent à Hong Kong).

Malgré les défis qui restent à relever pour retrouver le chemin d’une croissance pérenne ayant pour socle la consommation domestique, les autorités chinoises continuent cependant de se fixer pour objectif une croissance du PIB de 5% pour l’année 2023… Une situation bien différente des défis qui touchent actuellement les économies occidentales !

Sources : WiseAM

Crédits images : Gettyimages

Achevé de rédiger par Guillaume Brusson le 01/09/2023

Avertissement au lecteur : Données les plus récentes à la date de publication. Ceci est une communication publicitaire. Cet article promotionnel n’a pas de valeur pré-contractuelle ou contractuelle. Il est remis à son destinataire à titre d’information. Il fait état d’analyses ou descriptions préparées par WiseAM sur la base d’informations générales et de données statistiques historiques de source publique. L’opinion exprimée ci-dessus est à jour à date de ce document et est susceptible de changer. Ces éléments sont fournis à titre indicatif et ne sauraient constituer en aucun cas une garantie de performance future. Ces analyses ou descriptions peuvent être soumises à interprétations selon les méthodes utilisées. Les analyses et/ou descriptions contenues dans cet article ne sauraient être interprétées comme des conseils ou recommandations de la part de WiseAM. Cette note ne constitue ni une recommandation d’achat ou de vente, ni une incitation à l’investissement dans les instruments ou valeurs y figurant. Toute méthode de gestion présentée dans cet article ne constitue pas une approche exclusive et WiseAM se réserve la faculté d’utiliser toute autre méthode qu’elle jugera appropriée.WiseAM, société de gestion de portefeuille agréée par l’AMF sous le numéro GP–11000028.Laplace, société inscrite sur le Registre unique des Intermédiaires en Assurance, Banque et Finance (www.orias.fr), sous le n. 22001887 en qualité de conseiller en investissements financiers (CIF), courtier en assurance (COA), courtier en opérations de banque et services de paiement (COBSP). Activité de démarchage bancaire et financier. Activité de transaction sur immeubles et fonds de commerce, carte professionnelle N. CPI 3402 2022 000 000 026 délivrée par la CCI de Paris Ile-de-France NE PEUT RECEVOIR AUCUN FONDS, EFFET OU VALEUR. Adhérent de la Chambre Nationale des Conseils en Gestion de Patrimoine, association agréée par l’Autorité des Marchés Financiers. Garanties financières de la compagnie MMA-IARD Assurances Mutuelles/MMA IARD, 14 boulevard Marie et Alexandre Oyon, 72030 Le Mans Cedex 9, TVA intracommunautaire n. FR17 900 504 481 00020, SAS au capital de 417 027,54 E SIREN 900 504 481 RCS de Paris.

A lire dans la même catégorie
 
1 octobre 2024

Devenu un des lieux tendance pour poser ses bagages ces dernières années, le plus célèbre des Émirats Arabes Unis attire également la convoitise des investisseurs. Fiscalité faible, voire nulle, économie ultra-dynamique, marché de l’immobilier en plein essor, autant de facteurs qui amènent certains Français à envisager de réaliser une partie de leurs investissements à Dubaï.

27 septembre 2024

Le système de retraite français peut être aujourd'hui comparé à une pyramide dotée de 3 étages, qui sont les suivants : les régimes de base légalement obligatoires, les régimes complémentaires obligatoires, et la retraite supplémentaire facultative qui comprend les formes d'épargne retraite collective et les formes d'épargne individuelle. Notre fonctionnement est une exception européenne par sa diversité. Et depuis 30 ans, les réformes se succèdent pour maintenir ces régimes.

27 septembre 2024

Lorsque vous travaillez à l’étranger, vous relevez, en principe, du régime obligatoire de retraite local et cotisez dans cet État. Ces périodes d’activité peuvent permettre de bénéficier d’une retraite auprès du régime local. Dans ce cas, vous percevez une retraite de chacun des régimes auxquels vous avez été affilié : une retraite française et une retraite étrangère. Les règles propres à chaque régime, si elles étaient appliquées isolément, auraient pour effet de pénaliser les assurés ayant eu des carrières dans plusieurs pays.

27 septembre 2024

Nos compatriotes retrouvent, jusque dans la gestion de leur épargne, des singularités spécifiques absentes de nos pays limitrophes européens. Ces spécificités françaises sont liées à notre système juridique qui trouve son origine dans le droit romain, à notre culture fiscale redistributive, aux cadres réglementaires contraignants, ainsi qu'aux résultats d'une éducation financière à promouvoir.

27 septembre 2024

Expert du patrimoine, le conseiller en gestion de patrimoine établit pour ses clients un diagnostic patrimonial, leur propose des stratégies d'optimisations ou d'investissements, sélectionne les produits les mieux adaptés à leur profil d'investisseur, dans le respect de leurs objectifs, et assure un suivi régulier des prestations réalisées.

27 septembre 2024

La France sort d'une période de 40 ans de désindustrialisation, dont les impacts sociaux et économiques sont dévastateurs. La part de l'industrie dans le PIB est passée de 25 % dans les années 80, à 9 % aujourd'hui et les PME sont freinées par un manque de fonds propres, délaissées pendant des années de financements publics et privés.