D'après le Département du Travail, l'indice des prix à la consommation américain a augmenté de 3,4% en décembre sur un an glissant. La publication à 14h30 ce jeudi du taux d'inflation américain CPI de décembre était, comme souvent en 2023, l’attraction principale de la semaine dans les salles de marché. Celle-ci est donc ressortie légèrement au-dessus des +3,2% en glissement annuel attendus (contre +3,1% en novembre). Une hausse qui peut s'expliquer par la dissipation d'effets de base favorables… notamment dans le secteur de l'énergie.
Le mois dernier, l'indice de base, excluant les variations volatiles des prix de l'alimentation et de l'énergie, a enregistré une croissance de 3,9% sur une base annuelle, comparé à une augmentation de 4% en novembre. Les prévisions des économistes tablaient sur une hausse de 3,8%. L'inflation de base a également maintenu son rythme à 0,3% sur une base mensuelle, alignée sur les chiffres de novembre.
Globalement, le niveau d'inflation demeure significativement éloigné de l'objectif de 2% fixé par la Fed mais n’infirme pas la trajectoire de désinflation à l’œuvre depuis plusieurs mois. Suffisant pour rassurer la banque centrale, confirmer les espoirs des investisseurs, et ainsi justifier une première baisse des taux directeurs lors de la réunion de politique monétaire du 20 mars ? Ces derniers jours, les déclarations des membres de la Fed laissaient transparaitre une certaine prudence, à l'image de John Williams (Fed de New York). Selon lui, il est encore prématuré d'envisager des baisses des taux directeurs, la banque centrale devant encore parcourir un chemin substantiel pour assurer le retour durable de l'inflation à son objectif de 2%.
Notons pour finir que les probabilités de baisse de taux anticipées par le marché restent globalement stables à 65% pour la réunion du 20 mars à l’issue de la publication de cette statistique.
Des flux importants vont-ils affluer sur les différentes cryptos monnaies ?
L’évolution réglementaire majeure qui s’est jouée cette semaine outre Atlantique plaide pour ce scénario… La SEC (autorité de régulation des marchés financiers aux États-Unis) a en effet donné cette semaine son feu vert au lancement de fonds négociés en bourse (ETF) adossés au bitcoin ! Un véritable tournant pour la principale cryptomonnaie mondiale… mais plus globalement pour le secteur tout entier !
Notons que cette annonce majeure n'a pour le moment pas suscité une forte hausse du prix du bitcoin, signe que le marché avait largement anticipé cette démocratisation, avec une hausse de +180% au cours de la dernière année. Onze produits, y compris ceux soumis par des poids lourds tels que BlackRock et VanEck, ainsi que des acteurs plus spécialisés tels que ARK Investments et 21Shares, ont été agréés. Il sera dans les prochains jours intéressant de surveiller la cotation (et les flux) de ces ETF d’un genre nouveau.
L'avenir révélera si ces ETF deviennent une classe de diversification populaire parmi les investisseurs, pouvant potentiellement attirer des dizaines de milliards de dollars et créer une tendance d'achat sur le bitcoin… A suivre.
Source : Zenith AM
Crédit images : Gettyimages
Achevé de rédiger par Guillaume Brusson le 12/01/2024
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Devenu un des lieux tendance pour poser ses bagages ces dernières années, le plus célèbre des Émirats Arabes Unis attire également la convoitise des investisseurs. Fiscalité faible, voire nulle, économie ultra-dynamique, marché de l’immobilier en plein essor, autant de facteurs qui amènent certains Français à envisager de réaliser une partie de leurs investissements à Dubaï.
Le système de retraite français peut être aujourd'hui comparé à une pyramide dotée de 3 étages, qui sont les suivants : les régimes de base légalement obligatoires, les régimes complémentaires obligatoires, et la retraite supplémentaire facultative qui comprend les formes d'épargne retraite collective et les formes d'épargne individuelle. Notre fonctionnement est une exception européenne par sa diversité. Et depuis 30 ans, les réformes se succèdent pour maintenir ces régimes.
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