L’assurance-vie est souvent considérée comme le cœur du patrimoine : souplesse dans sa gestion grâce aux versements et retraits libres ou programmés, arbitrages entre supports, instrument de capitalisation et de protection du ou des bénéficiaires par son cadre fiscal avantageux.
Ses atouts se démultiplient dans sa dimension luxembourgeoise et en font un instrument clef de la gestion privée. Protection des capitaux, neutralité fiscale, univers d’investissement étendu rendent cet outil incontournable dans de nombreuses allocations et particulièrement adapté dans une gestion internationale.
Le Luxembourg s’est imposé en leader de la prestation transfrontalière dans l’assurance-vie. C’est, en effet, le choix d’un grand nombre d’assureurs comme emplacement stratégique pour la distribution de produits en régime de LPS (régime de la Libre prestation de services), qui a pour objectif de créer un marché unique de l’assurance à travers l’Union européenne.
En outre, le Luxembourg est un pays sûr noté AAA (seuls neufs pays sont notés AAA par les 3 grandes agences de notation : Australie, Danemark, Allemagne, Luxembourg, Pays bas, Suisse, Norvège, Suède, Singapour), bénéficiant d’un régulateur spécifiquement outillé avec le commissariat aux assurances et présentant une sophistication de l’offre appréciée des acteurs de la finance.
Les contrats luxembourgeois bénéficient de trois avantages majeurs : sécurité, neutralité fiscale et univers d’investissement étendu.
Les sommes investies sur un contrat ne sont pas conservées directement par la compagnie d’assurance, mais par une banque dépositaire, encadrée par une convention avec le commissariat aux assurances, l’autorité de tutelle du secteur. Il s’agit du triangle de sécurité : souscripteur, assureur, dépositaire.
Les fonds investis ne font donc pas partie du bilan de la compagnie (comme en France) mais appartiennent à un patrimoine distinct, et sont donc plus facilement « récupérables » en cas de faillite. En effet, le commissariat aux assurances peut, en cas de problème financier de la compagnie, se substituer à celle-ci pour assurer la protection des avoirs des clients.
Ces derniers sont créanciers privilégiés de premier rang et donc prioritaires sur l’État lui-même ou la sécurité sociale, sans aucune limite de montant : c’est le super privilège luxembourgeois. À titre de comparaison, en France, les souscripteurs sont (seulement) protégés à hauteur de 70 000 € par le Fonds de garantie des Assurances.
Les rachats sur contrat d’assurance-vie luxembourgeois sont imposés dans le pays de résidence fiscale du souscripteur et non pas au Luxembourg.
Alors que les contrats français présentent deux types de supports : fonds euros ou actif général et unités de comptes, les contrats d’assurance-vie luxembourgeois proposent un univers d’investissement très étendu.
Avec l’intérêt grandissant de la clientèle patrimoniale pour cet outil, les assureurs ont diminué les seuils d’accès qui auparavant demeuraient très restrictifs. En parallèle, ils ont aussi œuvré à combler un certain retard sur le plan digital pour s’adapter à une nouvelle économie. Fort à parier que l’attrait du Luxembourg poursuive sa progression !
En France, la quasi-totalité des régimes obligatoires de retraite (de base et complémentaires) repose sur un système par répartition, dans lequel les cotisations des actifs financent directement les pensions versées aux retraités. La solidarité intergénérationnelle est le pilier du financement de nos retraites : la génération active cotise aujourd’hui pour financer les pensionnés, en s’appuyant sur le principe d’un contrat social où, demain, nos propres enfants feront de même.
Dans le cadre de la préparation à la retraite, il est essentiel de bien choisir les produits d'épargne qui permettront de constituer un capital pour l’avenir. Parmi les options populaires en France, le Plan d'Épargne Retraite (PER) individuel et l'assurance-vie se distinguent comme des solutions privilégiées. Bien que ces deux instruments d’épargne aient pour objectif de préparer l’avenir financier, leurs caractéristiques, leurs avantages et leurs modes de fonctionnement diffèrent sensiblement.
Les véhicules d’investissement à long terme bénéficient en France d’une fiscalité avantageuse visant à encourager l’épargne et l’investissement sur une durée étendue. Ces différents véhicules, à savoir le Plan d’Épargne Retraite (PER), les contrats d’assurance-vie et de capitalisation ainsi que les Plan d’Épargne en Actions (PEA), présentent un intérêt indéniable à capitaliser pour constituer à long terme des revenus complémentaires. À ce titre, chaque enveloppe dispose d’un cadre fiscal spécifique et distinct.
Les Sociétés Civiles de Placement Immobilier (SCPI) constituent une solution d’investissement pour profiter des opportunités du marché immobilier tout en étant un véhicule particulièrement agile et adapté à chaque stratégie patrimoniale. Depuis quelques mois, un mouvement stratégique s’est affirmé en matière de SCPI : la diversification géographique à l’échelle européenne. En 2025, cette tendance s’impose.
Les investissements immobiliers ont subi en 2024, le contrecoup de la hausse des taux de 2022. Les entreprises du secteur immobilier cotées en bourse ont connu des ajustements de cours dès 2022. Ces entreprises sont en quelque sorte des indicateurs avancés des évolutions à venir. Où en sont-elles aujourd’hui ?
La fiscalité applicable aux revenus fonciers perçus sur des biens immobiliers loués a historiquement connu une augmentation progressive, notamment lorsque ces biens sont détenus par des personnes physiques résidentes fiscales en France.