La conférence de presse de la Réserve Fédérale américaine qui s’est tenue hier soir a débouché sur un statu quo sur les taux directeurs. Une décision largement anticipée par les intervenants de marché, dont l’attention s’est concentrée sur les perspectives de baisse des taux de référence pour le reste de l’année 2024 et pour 2025. Les attentes concernant l’inflation n’ont pas été modifiées de façon significative par les membres du FOMC, et ce malgré une résilience plus marquée que prévue de la croissance.
La Fed considère donc que le cap doit être maintenu, même si le chemin à parcourir ne sera pas linéaire… comme en témoignent les deux dernières publications d’inflation qui étaient légèrement supérieures aux attentes. Côté marché, le consensus table toujours sur 3 baisses de taux en 2024, bien que les probabilités de la dernière aient été revues à la baisse avec l’actualisation des données macroéconomiques, et la première salve toujours attendue pour la réunion du mois de juin.
Avec la réduction du rythme de baisse du bilan en ligne de mire, Jerome Powell a donc réussi le délicat pari de rassurer les investisseurs tout en leur faisant accepter l’idée d’un calendrier de baisses de taux plus étalé que ce que ces derniers anticipaient… La réaction des indices ne s’est pas fait attendre, puisque l’indice phare des marchés américains, le S&P 500, a mis à profit ces déclarations pour inscrire de nouveaux records historiques en dépassant le seuil des 5200 points !
L’Europe n’est pas en reste avec la publication ce jour d’indicateurs d’activité PMI qui n’ont pas manqué de faire réagir… Si la composante des services a battu le consensus des analystes (publication à 51,1 pour 50,5 attendus), le PMI manufacturier s’est inscrit en dessous des attentes et en repli par rapport au mois précédent à 45,7. Sans surprise, l’impact de la baisse d’activité en Allemagne explique en grande partie cette déception, le pays faisant toujours face à d’importants défis relatifs aux coûts de l’énergie.
La présidente de la BCE Christine Lagarde a par ailleurs déclaré hier que le calendrier des baisses de taux directeurs sera moins agressif que chez son homologue américain… Après une première baisse attendue pour le mois de juin, les taux européens pourraient rester stables de façon plus durable, et d’éventuelles baisses ultérieures ne devraient pas être très importantes. En dehors de la zone euro, la Banque Nationale Suisse continue sur sa trajectoire de soutien non conventionnel (i.e. des baisses de taux directeurs) pour soutenir la reprise de l’activité alors que l’inflation dans le pays est revenue sur ses niveaux standards.
La situation reste incertaine du côté de la Banque d’Angleterre où les taux directeurs sont restés inchangés à l’issue de la réunion tenue ce jour. La question d’un assouplissement monétaire est cependant sur toutes les lèvres, mais ne fait pas encore consensus au sein du comité de politique monétaire.
À l’heure où les ETF séduisent de plus en plus d’investisseurs, la question mérite d’être posée. Entre promesse de performance, coûts réduits et vrais enjeux de diversification, faisons le point sur deux approches qui façonnent le paysage financier d’aujourd’hui.
Dans un contexte où les épargnants français recherchent du sens et de la rentabilité pour leur patrimoine, une opportunité se distingue : la dette privée. En effet, cette classe d’actifs permet de financer directement les entreprises tout en générant des revenus réguliers et attractifs. À mi-chemin entre rendement, diversification et utilité économique, elle s’impose comme un trait d’union puissant entre les besoins de financement de l’économie réelle et les objectifs patrimoniaux des investisseurs.
Au 1er trimestre 2025, le taux d’épargne des Français s’est établi à 19,1 % du revenu disponible, ce qui correspond à plus de 1 000 milliards d’euros, un record historique. Le patrimoine financier des ménages atteint désormais 6 500 milliards d’euros affectés pour les deux tiers, à parité, en dépôts ou livrets réglementés et en assurance-vie.
Cette affirmation attribuée au père de la physique moderne, Albert Einstein, souligne l’idée que la connaissance, aussi rigoureuse soit-elle, devient stérile si elle n’est pas accueillie dans un climat de confiance mutuelle.
Dans un monde patrimonial en mutation, le Family Office s’impose comme un acteur central pour accompagner les grandes fortunes dans la gestion stratégique et durable de leur patrimoine. Ce chef d’orchestre discret mais décisif aide les familles à conjuguer pérennité, diversification et vision à long terme.
Investir en Bourse peut sembler complexe, mais certaines stratégies rendent l’expérience plus accessible et lisible. Le mandat Action Europe Dividendes, géré par Zenith Asset Management*, en est un bon exemple : il mise sur la solidité des grandes entreprises européennes et leur capacité à verser des dividendes réguliers.