Publié le 7 décembre 2023

Actifs privés : une montée en puissance au sein des allocations

Tout au long de la dernière décennie s’est observée une montée en puissance des actifs privés au sein des allocations.

Terrain de jeu initial des institutionnels et des familles fortunées, la clientèle privée contribue depuis peu à la croissance de ce marché, en quête de rendement et las de la volatilité des actifs côtés. Son besoin d’accompagnement demeure toutefois nécessaire pour une élaborer un programme d’investissement adapté sur le long terme. 

À ce titre, découvrez les paramètres qui guident Zenith Investment Solutions dans la sélection de véhicule d’investissements.

1- La diversification

Il est tout d’abord primordial de ne pas concentrer le risque sur des stratégies similaires, d’autant plus que l’inconvénient de cette classe d’actifs est l’illiquidité.

Maître mot dans une allocation d’actifs, la diversification permet de répartir le risque entre différents types d’instruments financiers (equity, preferred stock, structured equity, hybrid notes, credit…), stratégies (seed, growth, buyout… ou encore core/value add pour les actifs réels), et encore sociétés de gestion reconnues pour leurs secteurs/thèses d’investissement de prédilection.

2- La gestion des cash flows

Un programme d’investissement se prépare sur un horizon de temps (très) long ! Minutieusement optimisée, la combinaison des engagements, appels de fonds et distributions des différents véhicules d’investissement aura pour objectif de préserver les multiples espérés.

Bien que contrintuitif pour beaucoup d’investisseurs, certaines stratégies sur les marchés privés s’avèrent redoutables pour générer du revenu ou encore gérer de la trésorerie excédentaire.

3- La conjoncture

La macro apporte quant à elle toujours son lot d’opportunités et les meilleures décisions d’investissement anticipent les grandes tendances. Nous le voyons depuis plusieurs mois avec des stratégies résilientes à l’inflation comme l’investissement dans les infrastructures (énergie, télécoms, transport, infrastructures sociales) et avec de fortes convictions sur les marchés secondaires dans un environnement où l’abondance de liquidités s’est normalisée. Le besoin de cash de certains GPs et LPs leur impose de sortir de certaines positions illiquides au prix d’avantageuses décotes et une excellente visibilité pour les nouveaux investisseurs.

La réalisation d’un programme d’investissement sur le long terme s’avère être le moyen le plus efficace pour générer de la croissance et diminuer le risque d’un portefeuille d’actifs privés.

Les fonds de fonds comme le FCPR Multi Stratégies 2 peuvent répondre à cet objectif avec la facilité pour le souscripteur de bénéficier d’une allocation institutionnelle clef en main, à partir de montants d’investissement pouvant être modestes et pour finir disponibles en assurance vie.

Thématiques : Private Equity

Bertrand Rabot

Directeur de l'Offre

À lire dans la même catégorie
 
29 novembre 2025

La fulgurante ascension des valeurs technologiques liées à l'intelligence artificielle suscite des comparaisons inquiétantes avec la bulle internet de 2000. Le Nasdaq affiche une progression spectaculaire, portée par les géants de la tech dont les valorisations atteignent des sommets. Pourtant, malgré certaines similitudes, la situation actuelle présente des différences fondamentales qui invitent à la nuance plutôt qu'à la panique.

29 novembre 2025

Pour de nombreux dirigeants et professions libérales, la question n’est plus seulement "comment se constituer une retraite complémentaire", mais comment le faire tout en optimisant la fiscalité de son revenu professionnel.

29 novembre 2025

L’optimisation fiscale est une pratique légale qui consiste à utiliser des dispositifs légaux afin de réduire sa charge fiscale, ce sans contourner l’esprit des lois. Elle s’inscrit dans une stratégie patrimoniale globale et doit être distinguée de l’abus de droit, sanctionné par l’article L64 du Livre des procédures fiscales. L’abus de droit survient lorsque des opérations sont réalisées dans un but principalement fiscal, sans justification économique réelle. Cette frontière est essentielle : optimiser, oui, mais dans le respect non seulement des textes mais de l’esprit qui a présidé à leur rédaction.

29 novembre 2025

Alors que les projets de loi de finances et de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2026 sont toujours en cours d’examen au Parlement, il demeure d’affirmer avec certitude que ces lois seront promulguées avant la fin de l’année 2025.

29 novembre 2025

Instauré par la loi de finances pour 2013, l’article 150-0 B ter du CGI encadre les opérations « d’apport-cession » . Au fil des années, ce mécanisme est devenu un outil important de la planification des dirigeants actionnaires. Le Conseil des prélèvements obligatoires (CPO 2024) relève qu’en 2021 près de 13 Md€ de nouvelles plus-values ont été placées en report d’imposition via ce régime.

29 novembre 2025

Dans les stratégies traditionnelles visant à générer des revenus, on investit dans des actifs générateurs de revenus (dividendes, loyers, coupons) pour financer son train de vie. Le montant des actifs nécessaires pour générer les revenus attendus dépend du rendement de ces actifs. Les actifs potentiellement générateurs de croissance du patrimoine sans revenus sont exclus de cette assiette. Cette opposition est largement artificielle. Elle omet un principe fondamental : l’argent est fongible.